Un Monde Divis En Quatre

Un monde divisé en quatre : le p afond de Saint-lgnace (p-44-45). La documentation Française Bibliothèque personnelle or 3 Sni* to View L’article nous dit que les quatre parties du monde sont souvent représentées entre le XVIème et le XXème siècle dans l’art européen, notamment dans l’art baroque, sous la forme d’allégories féminines, puisque le genre des noms des continents est féminin en latin, ou, plus rarement sous la forme d’allégories masculines représentant les quatre grands fleuves.

Les catholiques, dont les jésuites, comptent contrebalancer la erte des fidèles qui s’étaient tournés vers le protestantisme et l’anglicanisme par la conversion du reste du monde. Ils s’approprient donc sur cette manière de représenter le monde, qui représente chaque partie de l’humanité, avec des attributs codifiés. Pour illustrer cela, l’auteur s’appuie sur l’exemple du iconographie, qui à partir du XVIIIème se laïcise, dans les hôtels par exemple, pour représenter la puissance impérialiste européenne, et non plus sa puissance religieuse.

Le document présenté est la fresque de la voûte de la nef de ‘église Saint-lgnace-de-Loyola, réalisée par Andrea Pozzo, 1 685, Rome, Italie. Elle représente Févangélisation de l’humanité par Saint-lgnace, à l’origine des jésuites. Le plafond est peint en trompe Pœil, Pozzo a peint des colonnes en raccourcis, pour imiter l’architecture réelle. Les femmes-continents sont dans les impostes de la grande voûte. La femme représentant l’Afrique est noire, avec un éléphant et un crocodile. A ses pieds figurent des géants qui sont les idolâtres, sont vaincus par un ange et le crocodile.

L’Amérique est peu vêtue, assise sur un jaguar et porte ne coiffure amérindienne. Elle combat des géants idolâtres à l’aide d’une lance. L’Asie est richement vêtue, elle porte un foulard. Elle est assise sur un chameau, et foule deux géants représentant l’idolâtrie et l’ignorance religieuse. A sa gauche, deux anges tiennent un braisier qui est le feu de la foi. Enfin, l’Europe est également richement vêtue, elle a en sa possession les attributs de pouvoir (le sceptre, globe, trône… ), elle est représentée en reine à c attributs de pouvoir (le sceptre, globe, trône… elle est eprésentée en reine à cheval pour montrer sa supériorité et domine des figures qui sont les hérésies. Ce texte nous indique l’idée que fon se fait du monde, au niveau de sa géographie, à la renaissance, à savoir seulement cinq continents. Les européens n’ayant pas encore découvert l’Océanie. De plus, on cherche à donner une portée morale à la représentation du monde, en usant des allégories, ce qui permet en plus d’établir une hiérarchie des continents, et qui nous en dit plus sur la manière dont les européens voyaient les autres continents.

Il nous apprend sur l’iconographie utilisée pour représenter les continents ainsi que sur leurs attributs qui vont en se codifiant. De plus, il nous indique l’évolution et la postérité de cette iconographie. En revanche, le texte ne se focalise que sur un exemple monumental. On n’a pas d’éléments de comparaison, que ce soit historique, ou géographique. De plus, on n’a pas la fortune critique de l’œuvre qui aurait pu nous indiquer l’effet produit par cette œuvre sur les contemporains et donc son impact. Et c’est une représentation du monde dans les arts. Qu’en est-il en géographie ?