Laboratoire Survol Benthos MPiADE Word

GABRIEL PAIEMENT ÉVOLUTION ET DIVERSITÉ DU VIVANT 101-NYA-05, gr. 00107 or 16 Sni* to View RAPPORT DE LABO Survol benthos Travail présenté ? Mme Julie MAURAIS Département des sciences de la nature Cégep de Saint-Jérôme chronomètre. 4. Pendant qu’une personne tient le filet troubleau et le chronomètre, une autre déloge les MIB sous les roches présentes dans le fond de l’eau à m en amont du filet avec ses mains gantées pendant 30 secondes. 5. Répéter deux autres fois les étapes 1 à 5 pour compléter un total de 3 coups de filet. 6. ? l’aide du flacon laveur, transférer le contenu du filet dans un eau grillagé. 7. À l’aide de cuillères et des pincettes, rincer les gros débris au- dessus du seau. 8. Laisser le seau grillagé dans une eau peu profonde et calme. 9. Le contenu du seau à fond grillagé sera transféré dans un contenant de 1 L avec les prélèvements des autres équipes. Les méthodes de tri et d’identification des MIB réalisées au laboratoire sont les suivantes : 1 . Prélever un sous-échantillon des MIB récoltés sur le terrain et le placer sur un plateau de Bogorov. 2.

Former une équipe de deux. Un étudiant commencera par retirer les MIB et l’autre par les identifier. . À l’aide du flacon laveur, ajouter une quantité suffisante d’eau pour permettre au matériel de flotter sans trop être mobile. 4. Au stéréomicroscope, à l’aide de pince entomologique, inspecter le contenu et retirer les MIB de deux rangées du plateau de tri de Bogorov. 5. Placer les MIB retirés dans un plat de pétri rempli d’alcool éthylique à 70%. 6. Prélever un MIB du vase de pétri et le placer dans un autre vase de pétri contenant de Peau sous le stéréomicroscope. . Identifier le MIB au taxon le plus précis de la clé générale d’identification. 16 stéréomicroscope. 8. Regrouper les individus appartenant à un même groupe taxinomique dans les vases de pétri séparés en quatre et préalablement identifiés. 9. Une fois tous les individus identifiés, ceux-ci sont comptés et placés dans des pats remplis d’alcool étiquetés à l’avant de la classe. Le nom du taxon et le numéro de groupe sont inscrits sur l’étiquette. IO. Une fois que ces manipulations sont terminées, les deux étudiants changent de rôle.

L’étudiant qui avait commencé par prélever les MIE va maintenant aller identifier au stéréomicroscope ceux que son partenaire va retirer des deux utres rangées du plateau de Bogorov. RÉSULTATS point Gauche 1,5 point 1 point O point 0,75 9. Protection végétale de la berge Droite 0 point 1,33 10. Largeur de la bande végétale 0,5 point 6 Hydro psychidae 857 Hydroptilidae Helicopsychidae 14 Rhyacophilidae 36 15 Groupe 2. 1 (Philopotamidae, Polycentropodidae, Psychomyiidae, Dipseudopsidae) * Goeridae 17 Leptoceridae 18 PAGF s 6 1003 50 Ceratopogonidae 6 2 51 Simuliidae 52 Groupe 5. (Culicidae, Chaoboridae) 8 53 Tipulidae (en partie) 13 54 Groupe 5. 2 (Empididae, Athericidae – Atherix) 55 Tardigrade Tardigrada 56 Hydracarien Hydracarina 6 6 (100 – x) / (100 – 32,7) x 100 51,85 FBIv 5,04 3,03 – x) / (10 – 3,03)] x 100 71,16 Indice ISVB (%) = moyenne des 6 variables ou indices 71 ANALYSE Les paramètres physicochimiques ont été évalués par les professeurs de biologie aux sites de prélèvement lors de la sortie et ils nous permettront de déterminer la qualité de l’eau de la Rivière-du-Nord.

Le taux de dioxygène dissous dans l’eau était de 8,0 mg/L, la température de l’eau était de 18,30C, la turbidité de l’eau était de 2,4 UTN et le taux de phosphore dissous était de 34 gg/L Lors de l’échantillonnage, nous avons récolté un otal de 75 groupes taxonomiques de MIB et la plupart d’entre eux font partie des taxons EPT (Éphéméroptères, plécoptères et trichoptères).

En calculant la moyenne des 6 indices obtenus dans le tableau 4 sur le nombre total de taxons, le nombre de taxons EPT, le pourcentage d’EPT sans hydropsychidae, le pourcentage de chironomidae, le pourcentage des deux taxons dominants et l’indice FBIv, on a pu trouver que l’indice ISVB est de 71 Aussi, en calculant tous les points évaluant les paramètres de « habitat, on a pu trouver que l’indice de qualité de l’habitat du site d’échantillonnage est de 22,5 points.

DISCUSSION Selon l’indice de qualité de l’habitat obtenu, soit de 22,5 points, on peut alors interpréter e 100 m échantillonnée PAGF 7 6 réfère au tableau de Hinterprétation de l’indice de qualité de l’habitat. Afin d’appuyer ce diagnostic, je vais aborder les paramètres suivants : les types de courant, la présence ou non d’une grande quantité de sédiments fins, la stabilité et la végétation des berges, la fréquence des seuils et le substrat benthique. Tout d’abord, on a pu trouver que le type de courant du site échantillonné était sous-optimal.

La vitesse du courant nfluence les conditions physicochimiques d’un cours d’eau et ainsi, la diversité des espèces à cause des adaptations que les organismes développent pour s’adapter aux changements dans leur environnement. Le courant dans un cours d’eau permet le brassage, ce qui entraîne une hausse de la quantité de dioxygène dissous et de la turbidlté dans l’eau, une répartition égale des nutriments et de la chaleur et un renouvellement constant de l’eaul.

Donc, plus il y a de brassage dans une rivière, plus les organismes développent des adaptations particulières en fonction de leur habitat, ce qui permet une plus grande diversité hez les espèces de MIB. En outre, on a pu déterminer que la sédimentation du site d’échantillonnage était sous-optimale. La présence d’une grande quantité de sédiments fins est mauvais pour la diversité des espèces de MIB, car une accumulation importante de sédlments au fond de la rivière provoque sa dégradation progressive2.

De surcroît, on a pu trouver que la stabilité et la végétation des berges à la gauche de la rivière était optimale, mais que la stabili stabilité et la végétation des berges à la gauche de la rivière était optimale, mais que la stabilité des berges à la droite de a rivière était marginale. La végétation de la rive fournit de la nourriture et des nutriments aux espèces vlvants dans la rivière.

De plus, elle sert de filtre pour empêcher certains fertilisants de se répandre dans la rivière et elle stabilise les rives en ancrant le sol et en prévenant l’érosion3. Donc, une bonne stabilité et végétation des berges permet une diversité des espèces dans un cours d’eau. Aussi, on a pu déterminer que la fréquence des seuils du site échantillonnée de la Rivière-du-Nord était optimale. Un seuil permet la diversité des espèces, car il y a beaucoup de ioxygène dissous dans l’eau.

Finalement, on a pu déterminer que le substrat benthique du site d’échantillonnage était sous-optimal. Le substrat benthique d’un cours d’eau joue un rôle important dans la diversité des espèces, car il sert de support pour les organismes benthiques tels que les MIB qui s’y nourrissent, s’y abritent et s’y reproduisent. Un substrat composé de gravier et de roches est plus susceptible d’abriter une plus grande diversité de MIB, car il permettra plus de support aux MIB qui s’y accrochent qu’un fond sablonneux.

Selon le tableau 4 du document TP «Survol benthos» présentant e taux de phosphore et la classification d’un lac4, on peut distinguer que la portion de la Rivière-du-Nord que l’on a échantillonnée est eutrophe, car le résultat obtenu, soit de 34 Ag/ L se situe PAGF 16 a échantillonnée est eutrophe, car le résultat obtenu, soit de 34 pg/L se situe entre 31 et 100 pg/l— Comme il est décrit dans ce document, le phénomène de l’eutrophisation peut être causé en majeure partie par l’activité humaine, car elle est responsable d’un apport excédentaire de phosphore dans les cours d’eau.

On trouve du phosphore dans les détergents pour les lave-vaisselles, es fertilisants et les eaux usées des égouts et des fosses septiques. On peut donc en déduire que la cause d’un taux de phosphore si élevé au site d’échantillonnage provient d’un ajout de phosphore par les intrants agricoles le long du parcours de la rivière.

Selon le tableau 3 du document TP «Survol benthos» présentant les effets de la concentration de l’oxygène dissous sur les organismes d’un écosystème aquatique5, on peut distinguer que la portion de la Rivière-du-Nord que l’on a échantillonnée permet à toutes les espèces aquatiques de survivre, car le résultat btenu, soit de 8,0 mg/L, se situe entre 8 et 11 mg/L. Coxygène dissous dans l’eau est essentiel pour les organismes vivants, car elle leur permet d’accomplir de la respiration cellulaire.

En effet, les décomposeurs produisent de l’ATP par la respiration cellulaire. Donc, plus la concentration en dioxygène dissous dans l’eau est élevée, plus on qualifiera un écosystème comme étant sain, car il assure la survie de nombreux organismes aquatiques, comme dans le cas du site d’échantillonnage de la Rivière-du-Nord. Selon le tableau 2 du document TP «SurvoI benthos» por