Cours d’Histoire 1 ères or 126 Sni* to View Histoire 10 : Questions pour comprendre le vingtième siècle Programme .
Les thèmes et les questions peuvent être articulés dans un ordre différent de celui de leur présentation, à l’exclusion du thème 1 Questions Mise en œuvre Genèse et affirmation des régimes totalitaires (soviétique, fasciste et nazi) – es régimes totalitaires dans l’entre-deux-guerres : genèse, points communs et spécificités es totalitarismes face aux démocraties dans les années 1930 La fin des totalitarismes – La dénazification de l’Allemagne et le procès de Nuremberg La sortie progressive du totalitarisme en URSS : Khrouchtchev, la déstalinisation et ses limites ; Gorbatchev, de la Glasnost à la disparition de l’URSS Thème 4- Colonisation et décolonisation (7-8 heures) Le temps des dominations coloniales – Le partage colonial de l’Afrique à la fin du XIXème siècle – L ‘Empire français au moment de l’exposition coloniale de 1931 , réalités, représentations et contestations La décolonisation Deux études – La fin de l’empire des Indes La guerre d’Algérie Thème 5 – les Français et la République (15-16 heures) La République, trois républiques
L’enracinement de la culture républicaine (les décennies 1880 et 1890) – Les combats de la Résistance (contre l’occupant nazi et le régime de Vichy) et la refondation républicaine 1958-1962, une nouvelle République La République et les évolutions de la société française – La République et la ques le Front populaire Croissance et mondialisation – La croissance économique et ses différentes phases depuis 1850 – Les économies-monde successives (britannique, américaine, multipolaire) La croissance économique et ses différentes phases depuis 1 850 Cette question traite des profondes mutations de l’économie ondiale depuis le milieu du XIXe siècle.
Sur la longue durée s’impose un grand mouvement de fond caractérisé par la croissance, et par les étapes décisives de la mondialisation, marquées la première par des fluctuations de rythme et des différenciations géographiques, la seconde par des « économies- monde » successives. l. La croissance économique, un phénomène quantitatif Définie comme l’accroissement durable de la production globale d’une économie, la crolssance est un phénomène quantitatif mesurable, notamment par les évolutions du produit national brut. Elle résulte de facteurs de nature extensive (l’augmentation du nombre de travailleurs, d’équipements, de matières premières) ou/et de nature intensive (utilisation plus efficace des facteurs de production, favorisée notamment par des innovations technologiques). invention : mise au point d’un nouveau procédé -innovation : application industrielle. Ex : machine à vapeur de James Watt (1776) Les transformations scie rs conséquences : l’investissement du matériel de production). -révolution des transports : machine à vapeur + métallurgie = chemin de fer ou steamer La généralisation du processus de production industrielle dans la première moitié du XIXe siècle marque le point de départ, dabord en Europe, de la croissance économique contemporaine. Traitement d’une courbe statistique : Statistiques : Ensemble de données numériques qui servent ? quantifier un phénomène sur un temps fixe ou une évolution.
Différentes sortes : tableau, courbes, diagrammes à bâtons ou circulaires (histogramme)… Chiffres bruts ou relatifs. 1) Présentation : titre, dates (évolution ou temps fixe, espacement régulier) qu’il convient de caractériser, unité mployée (millions pour les valeurs absolues ou % pour les relatives), source (valeurs donc fiables ou estimations), pertinence du choix. 2) Description : tendance générale (trend) puis aspects particuliers : il est pertinent de les regrouper par classe, groupe ou catégories. 3) Explication : rechercher dans l’histoire économique, politique… les raisons de tel phénomène. 4) Conclusion : les conséquences des phénomènes décrits et leurs devenirs. Au ch0ix: NOI P. 18 ou P. 20 Il.
Les causes de la croissance, une approche systémique Quelques caractéristiques essentielles de cette croissance euvent être mises en évidence . 1 . une approche plus systémique Elle ne peut plus être expli uée seulement par une succession de transformations radica ues de productions. A l’extension et la diversification des marchés, l’essor des transports rapides, l’innovation technique et celle des modes de production. Révolution : changement brusque et irrémédlable, bouleversement rapide voire violent. Idée de métamorphose du mode de vie. Utilisé dès 1820 en Angleterre mais surtout après 1845 (Friedrich Engels : compa RE). Mouvement de même ampleur que Révo néolithique.
Ici passage u « domestic system » au « manufacturing system A ce jour, 3 Révo I : 1830 : charbon et textile 1870/80 : électricité et automobile 1950 : nucléaire et informatique A chaque fois, association nouvelle. Source d’énergie et innovation technique. Causes de ces changements ? 2 types d’explication, l’une positive, l’autre négative. défi face à une situation de pénurie ? -défi démographique (crainte réelle du surpeuplement au XVIIIO, cf. Thomas Robert Malthus) Ex : population GB : 1740 : 7, 5 M hab. 1840 : 15, 9M hab. -défi énergétique (raréfaction d’une source énergétique comme le ois de chauffage en Europe, fin XVIIIe siècle). Cpdt. Défi surmonté/ ou pas ; tout dépend des pays ; présence nécessaire d’autres conditions favorables -Révo agricole (à la fois cause et conséquence), stimulant la croissance démographique. épargne+main d’œuvre abondante=développement d’un marché intérieur : d’où formation d’une classe moyenne capable de consommer qui apparaît décisif aux libéraux tels Adam Smith • idée de faire coïncide les intérêts personnels et généraux par une necessaire liberté d’entre rendre, aboutissant à un enrichissement général d rticuliers et des Etats). popo (des particuliers et des Etats). 2. le rôle des acteurs Il faut associer à ces mutations structurelles le rôle des acteurs, variable selon les périodes et les pays : celui des grands groupes industriels et de services très capitalistiques ; celui des myriades de petites entreprises, celui de l’État, agent majeur d’encadrement et de soutien de l’économie. La croissance s’opère sur fond d’un débat idéologique entre les tenants du libéralisme contestant l’interventionnisme étatique, et les partisans de la socialisation des moyens de production.
On peut prendre comme ppui un exemple d’une grande entreprise, dont les évolutions sur le long terme sont significatives de celles du contexte et des fondements de la croissance. III. De fortes variations dans le temps et des disparités dans l’espace 1 . La croissance se nourrit de cycles productifs successifs • De 1850 à la Seconde Guerre mondiale on note deux phases de l’industrialisation : La première – celle du charbon, de la vapeur, du textile et de l’acier — connaît son pic à la fin du XIXème siècle et a donné naissance aux pays noirs. – La seconde industrialisation est fondée sur l’électricité, le étrole, l’automobile, l’avion, la mécanique et la chimie.
Selon Patrick Verley, le fait majeur réside dans le passage d’une croissance extensive à productivité constante, à une croissance de la productivité par intensification. Après 1 945, hausse progressive du niveau de vie des sociétés industrielles La croissance est tirée par la hausse rogressive du niveau de vie des sociétés indust pées qui favorise une (produits blancs des appareils ménagers, et produits gris de l’électronique et de raudiovisuel), par le BTP et les équipements structurels liés à la reconstruction et au redémarrage des ?conomies et par tous les nouveaux marchés ouverts par la cybernétique, les biotechnologies, l’informatique et les matériaux dits « du futur 2.
Elle comporte de fortes variations dans le temps et des disparités dans l’espace : -La période 1850-1939 est en situation médiane entre deux moments de forte croissance : son intensité, bien qu’importante (2h en moyenne), est moins soutenue qu’avant 1850 et surtout que lors de la période des Trente glorieuses qui atteint des taux supérieurs à dans la plupart des pays occidentaux, voire près de 10% au Japon (taux atteint fin XXe-début XXIe siècles par la Chine). Sur le long terme, la production croit régulièrement, les prix baissent, les produits sont plus nombreux et plus accessibles aux consommateurs, mais la croissance est affectée de phases de crises (Grande dépression de 1 873 à 1896, crise de 1929). Les crises qui sont survenues depuis le milieu des annees 1 970, après le premier choc pétrolier, ne remettent pas en cause fondamentalement la croissance.
Sans entrer dans le détail on pourra mettre l’accent sur quelques caractères communs (saturation des marchés, spéculations boursières, financiarisation de l’économie, etc. et sur la diversité des réponses apportées ? ces crises, qui d’initiatives étatiques sont aujourd’hui en quête de solutions internationales (G20, FMI, OMC). Les fluctuations de la croissance Passage d’une crise ancienne de sous-production à une crise de surproduction (non écoulement du stock. saturation du marché car nombre de consommateur non extensible). du stock, saturation du marché car nombre de consommateur non extensible). -1ère crise moderne : 1873, crise fin et banque. 1929/30 : doc. p. 30/31 -relances : 1846-1848 : « Gold Rush 1890 : « découverte des mines d’or du Transvaal » : début de la Belle Époque.
Crise : point de retournement de la conjoncture : crise, évènement ponctuel, d’intensité variable, se traduit par la chute des prix, ralentissement de l’activité et montée du chômage. Dépression : phénomène de longue durée qui sult la crlse, reflet de la stagnation économique. Elle prend fin quand la reprise de l’investissement et le redressement de l’emploi. Il faut donc parler de la crise de 1929 et de la dépression des années 30. Cycles courts dits Juglar de 7 à 15 ans/cycles longs dits Kondratiev ou Schumpeter de 25 à 30 ans. 3. Une remise en cause du modèle de croissance Dans le contexte de l’épuisement des modèles idéologiques anciens, de nouveaux cadres de pensée remettent en cause les modèles de la croissance et du consumérisme nés de deux siècles d’industrialisation.
L’émergence des politiques de développements durables, s’inscrivent dans ces approches critiques, issues de la crise des années 70 et des travaux du Club de Rome. Des thèses plus radicales sont portées par les économistes de la décroissance. Les économies-monde successives (britannique, américaine, La mondialisation est un phénomène ui, s’il a trouvé une dynamique exceptionnell des racines lointaines ?tats, au sein d’Empires ou d’aires de civilisation, notamment dans l’espace Europe-Asie-Afrique, bien avant le « bouclage » du Monde par les découvertes et explorations . C’est d’ailleurs cette dernière caractéristique, c’est à dire le processus de mise en relatlon et d’interaction de territoires éloignées qui définit la mondialisation.
La mondialisation a été dominée par des centres de puissance des espaces géographiques formant des systèmes économiques autonomes et intégrés, fondés sur des faisceaux de flux humains et de marchandises, des relations militaires et culturelles, entre es réglons périphériques et dépendantes et un centre, un État, identifié à une ville qui concentre l’essentiel des fonctions du commandement économique et souvent, mais pas toujours, celles du pouvoir politique et symbolique. Forgé par Fernand Braudel et Immanuel Wallerstein, le concept d’économie-monde a d’abord été appliqué aux cas européens de villes-États comme Venise ou Gênes aux XIV-XVle siècles, avant de consacrer la primauté et l’exportation du modèle européen issu de l’industrialisation et de la constitution des empires coloniaux. Progressivement, Péconomie-monde est confondue avec ‘expression d’économie mondiale, nouvelle acception qui signifie que la partie du Monde considérée comme économie-monde est aujourd’hui pensée en termes de rôle moteur et dominant au sein de l’espace-Monde.
La Grande-Bretagne, les Etats-Unis, et l’aire multipolaire actuelle constituent les trois économies-monde à étudier, pour comprendre et signifier les dé lacements successifs des centres de gravité étant entendu ultipolaire actuel, les Etats-Unis, l’Europe et l’aire asiatique est hétérogène à la différence des deux précédents. Chap. 2 : La Formation des économies-monde depuis 1950 INTRODUCTION L’expresslon forgée par l’historien F Braudel en 1979 pour définir un système d’échanges internationaux centré sur un état ou une ville qui regroupe des fonctions de commandement économique à l’échelle mondiale. ‘économie monde n’est pas l’économie mondiale mais un monde en soi non limité par les frontières des états. Toujours ces systèmes se caractérisent pas un centre étroit et dominant, des périphéries proches « brillants seconds » et d’immenses périphéries en retard et exploitées. Il discernait ainsi le système des villes du nord au MA (Bruges, les Cltés de la Hanse et les foires de Champagne, Aux XIV et XVe les illes-états d’Italie et des Pays-Bas. En 1500 Anvers puis au XVIe/ XVIIe Gênes, Londres et L’Angleterre au XVIIIe et XIXe, NY au XXe. ) On distingue depuis les XIX e et XXe siècles trois économies monde successives qui ont chacune participé à la progressive mondialisation des échanges que nous connaissons aujourd’hui. Problématique : quels sont les étapes et les puissances majeures de cette mondialisation toujours plus grande ? Quels sens donner à un mot qui recouvre des réalltés qui s’enrichissent. I L’Empire britannique : LINE PREMIÈRE ÉCONOMIE MONDE 1850-1914 DOC 29-2 PAGF 96