Concours De La Re Sistance

Ill – La diffusion de l’horreur des camp A• La diffusion par les médias La libération des camps a pris 4 mois (janvier 1945 – mai 1945) Devant Pavancée des Alliés, les nazis évacuèrent les hommes et les femmes des camps sur la route : ce sont les « marches de la mort Les camps furent libérés par les armées Alliés au fur et à mesure de leur avancée. Le premier grand camp libéré fut Auschwitz par l’armée rouge le 27 janvier 1945. Durant leur avancée sur le territoire ennemi, les Alliés découvrent l’horreur du génocid or 5 L’existence des camp population allemand amps. blic même la e la réalité des Dès 1930 des informations sont dittus es par le régime nazi ? propos des camps de concentration et d’extermination. Mais ces informations qui sont publiées sous la forme de photographies, sont utilisées à des fins de propagande : les camps de concentration apparaissaient comme des prisons où les détenus devaient se soumettre au travail forcé. Cependant des opposants allemands et autrichiens au régime nazi divulguent la véritable vérité : ils dénoncent les nazis de violence arbitraire et de mépris de la vie humaine envers les étenus.

D’ailleurs des survivants des camps de concentration témoigneront dans les journaux et dans des livres. Dès 1944, les camps sont mentionnés dans la Résistance Combat, au sujet de Buchenwald, et dans Libération à propos dAuschwitz. À partir du printemps 1 945, les autorités militaires laissent les presse française couvre la libération des camps ; des reporters sont chargés de suivre les unités alliés qui progressent en Allemagne. Jacques-l_aurent Bost, recruté par Albert Camus et devenu correspondant de guerre du journal Combat, se retrouve insi à visiter le camp de Dachau libéré.

Le 30 septembre 1943, Défense de la France publie un numéro spécial « Les fruits de la haine consacré aux tortures infligées aux résistants par laGestapo et par la police de Vichy dansles prisons et dans les camps de concentration. Le magazine Objectif animé par le Comité de libération des reporters photographes de presse édite à l’été 1945 un dossierspécial sur les camps de concentration nazis. Dans les jours qul suivirent la libération des camps, les armées alliées obligèrent les civils du IIIème Reich à visiter les camps e concentration établis à proximité de leur résidence.

Dans plusieurs camps les soldats alliés obligèrent les civils à enterrer les cadavres. La plupart des civils niaient connaitre l’atrocité des camps mais les détenus ne les ont jamais cru ; ils dénonçaient les civils habitant dans les environs d’être des témoins. Témoignages, photos et films, documents administratifs allaient bientôt alimenter le lourd dossier d’accusation du procès de Nuremberg. B)Le procès de Nuremberg : la vérité révélée au monde Le procès de Nuremberg fut l’une des plus grandes découvertes e l’horreur des camps.

Il fut intenté, devant un tribunal militaire international, à 24 dirigeants et à 8 organisations de l’Allemagne nazie du 20 novembre 1945 au 1 octobre 1946. Les accusations portaient sur les crimes de guerre, les crimes contre la p 1 octobre 1946. Les accusations portaient sur les crimes de guerre, les crimes contre la paix et contre l’humanité. Les déclarations et témoignages permettent au monde de prendre conscience de l’étendue du génocide juif.

Le 3 janvier 1946, l’accusation américaine fait paraître deux témoins : Otto Ohlendorf et Dieter Wisliceny. Ohlendorf, ancien chef de l’Einsatzgruppe D, va expliquer les activités des Einsatzgruppen sur le front de l’Est. Le SS Ohlendorf estime que l’Einsatzgruppe D a fait, entre juin 1941 et juin 1942, 90 000 victimes, femmes et enfants compris. Si tous les Juifs au départ étaient fusillés, on ne fusilla bientôt plus que les hommes, éliminant femmes et enfants dans les chambres à gaz.

Les crimes contre l’humanité et la Shoah sont abordés pour la première fois le 29 novembre 1945, lors de la projection d’un documentaire reprenant les images tournées lors de la libération es camps de concentration et d’extermination par les troupes alliées. Ce film fait forte impression sur toutes les personnes présentes, y compris sur les accusés. Dieter Wisliceny, membre du SD depuis 1934 et proche d’Adolf Eichmann, explique comment ce dernier s’est occupé de la « question juive » pour le RSHA : émigration, concentration, extermination.

Le témoin raconte comment Eichmann, sous les ordres directs d’Himmler et d’Hitler, faisait disparaître les Juifs. D’après les estimations à la fois d’Eichmann et de Wisliceny, quatre à cinq millions de Juifs ont été exterminés grâce au travail ‘Eichmann. Interrogé sur le nombre de ses victimes, Ohlendor (SS du führer) estime que l’Einsatzgruppe D a fait, entre juin 1941 et juin 1942, 90 000 vic Ohlendor (SS du führer) estime que l’Einsatzgruppe D a fait, entre juin 1941 et juin 1942, 90 000 victimes, femmes et enfants compris90.

Si tous les Juifs au départ étaient fusillés, on ne fusilla bientôt plus que les hommes, éliminant femmes et enfants dans les fourgons à gaz. pour l’accusation du génocide juif Rudolf HôE, premier commandant du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz, fait une déposition devant le tribunal le matin du 5 avril 1946, après avoir fait deux déclarations les 14 mars et 5 avril. Hô13 explique alors comment Himmler lui transmit les ordres du Führer, qui étaient que la SS devait éradiquer le peuple juif, et qu’Auschwitz était l’endroit le plus propice pour ce faire.

Mais ne fait pas de différence entre le camp de concentration d’Auschwitz, existant depuis 1940, et le camp d’extermination de Birkenau construit à partir de 1941 Durant sa déposition, Hog va expliquer la construction de Birkenau, les méthodes de gazage par le zyklon g, et estime ? 2 500 000 personnes mises à mort dans les chambres à gaz du omplexe. D’après les estimations du SS dirigeant du RSHA Adolf Eichmann, quatre à cinq millions de Juifs ont été exterminés grâceà son travail.

Dans le camp de Ravensbrück, les déportés travaillaient jusqu’à ce que mort s’ensuive ; contrairement ? Auschwitz qui était considéré comme le symbole des meurtres de masse commis par les nazis : plus de 1,1 million de détenus ont été tué. Le rôle d’Auschwitz dans l’éradication des Juifs n’apparaît pas dans le procès ; aucun Juif survivant ne sera d’ailleurs entendu. L’avocat des SS tente de contester les chiffres concernant le massacre des PAGF