Le Cartel Des Gauches

d’éliminer la branche r volutionnaire des socialistes et permet un rapprochement avec les radicaux. Ce Cartel des Gauches va alors regrouper les radicaux socialistes, les républicains socialistes et les socialistes. Cette coalition va alors former des listes communes dont les critiques du gouvernement en place font l’unité. Pour les élections législatives de 1924, le Cartel va présenter des listes dans 50 départements soit 57 circonscriptions. C’est lors de ces élections législatives du 1 1 mai 1924 que le Cartel des Gauches connait le succès.

Ces élections onnaissent le plus fort taux de participation avec seulement 1 d’abstention, ce qui rep Le Cartel Des Gauches Premium gy zgiggy I anpe,nq DI, 20151 II pages Le point de vue de Pierre Bertrand après la victoire du Cartel des Gauches La législature 1919-1924 du Bloc national, avait été confrontée aux difficultés considérables issues de la guerre : application des traités de paix, paiement des réparations, reconstruction des régions dévastées, vie chère, déficit des finances publiques, affaiblissement de la monnaie.

Le Bloc National avait alors réussi n ces temps périlleux à écarter les limites partisanes. Mais ? Swipe to page partir de 1922 les rad mise en place et la n le bloc d’opposition. par la scission entrai du parti communiste orll c, permettant la auches, qui forme st aussl favorisée ème internationale 1920 permettant représente le plus faible taux depuis les élections de 1871.

Bien qu’en nombre de vote, les adversaires au Cartel des Gauches soient gagnants, avec 4 500 000 voix contre 4 200 000 voix, le Bloc des Gauche va obtenir un plus grand nombre de sièges, avec 286 soit quasi une majorité absolue, contre 233 pour leurs dversaires. Cette victoire est permise grâce à la loi du 11 avfll 1924 qui modifie la répartition des sièges par département en garantissant un minimum de 3 députés par département et en fixant le nombre de députés à 584. Mais cette victoire est aussi permise par la propagande de la presse politique de gauche qui milite pour la victoire du Cartel.

Cest le cas du journal « Le Quotidien » dont est extrait l’article du document. Le journal Le Quotidien est fondé en 1923 et dirigé par Henri Dumay. Il devient vite l’organe du Cartel des Gauches dont il travaille à la victoire ?lectorale de 1924. A partir de cette victoire, le journal va militer pour la destitution du président Millerand, et cet article de Pierre Bertrand, rédacteur du Quotidien, du 15 mai 1924 dont le titre « C’est tout de suite qu’il fait agir », en est la preuve parfaite.

Mais en de quel manière l’article dénonce-t-il la politique du Bloc National et le président en place, tout en soutenant le Cartel des Gauches. Le Quotidien, dans cette article s’efforce à dénoncer la politique du Bloc national, dénonciation qui passe par des sous entendus, fin d’exprimer les revendications politiques sous forme d’un programme du Cartel des Gauches (l), PAG » 1 d’exprimer les revendications politiques sous forme d’un programme du Cartel des Gauches (l), puisque le journal est l’instrument docile du Cartel (Il). – Une dénonciation de la politique du Bloc national sous forme de programme pour le Cartel des Gauches Le Quotidien va d’abord s’attacher à décrire un bilan critique du Bloc national (A) sous forme de promesses faites au peuple, bilan qui peut-être vu en réalité comme un programme pour le Cartel des Gauches (B). Cette critique du bilan va s’accompagner d’une vive critique du président en place (C), Millerand, le journal luttant pour sa destltution.

A) La critique du bilan du Bloc national Cet article est écrit 4 jours après les élections législatives, et le quotidien va s’efforcer à dépeindre le bilan de l’assemblée sortant, celle du « Bloc national » (1. 42-43). En parlant au nom du peuple, l’article décrit « le peuple » (1. 3) comme « Déçu » (1,6) d’un bilan politique désastreux.

Comme dit en introduction, la France l’après guerre à du mal à se relever des dégâts causés, et malgré ous les efforts déployés par le Bloc national, le pays est toujours plongé dans des difficultés économique lié à la dévaluation du Franc et au problème non payement des indemnités qui devaient être versés par l’Allemagne. Mais le journal étend les réprimandes de son bilan au travers d’un ensemble d’autres causes.

Elle lance ainsi une longue énumération en parlant toujours au nom du peuple « On lui a promis s’il envoyait à la Chambre une majorité républicaine, que l’on se mettrait PAGF30F11 républicaine, que l’on se mettrait hardiment à l’œuvre » (1,8-9). S’en suit une succession de promesses soit disant faite au peuple par le Bloc national, mais qui peut s’apparenter à un programme politique du Cartel des Gauches, comme la réparation des erreurs du Bloc national.

B) un véritable programme politique du Cartel Entre les lignes 9 et 19, il est mentionné 12 points qui forment un véritable programme politique du Cartel des Gauches, dont il s’agit d’analyser le fond point par point. Cette énumération commence avec, toujours cette adresse du peuple par « on lui a promis » « que l’on voterait l’amnistie, que l’on réintégrerait les cheminots révoqués » (l . -10). Ceci fait référence au fait que le bloc national avait réprimé le mouvement de grève des cheminots de 1920 notamment par des révocations de des grévistes.

L’amnistie concerne aussi des hommes politiques condamnés pendant la guerre (Joseph Caillaux et Louis Malvy). Ensuite « que l’on reconnaîtrait le droit syndical » (l. 11). La référence est ici faite à l’interdiction des fonctionnaires et notamment aux instituteurs de disposer d’un droit de se syndiquer. Le Cartel des Gauches milite depuis sa formation pour un droit aux fonctionnaires de se syndiquer, ce qui va eur apporter un soutien massif de ces professions. ? Que ron réaliserait les assurances sociales » (1. 12), cette réclamation est due à une insuffisance du système de sécurité sociale, et c’est pour cette raison que le PAGFd0F11 pour cette raison que le Cartel des Gauche milite pour un droit identique à celui du régime social en Alsace Lorraine. « Que l’on réprimerait la spéculation, que l’on établlralt le réglme de la nationalisation industrielle des monopoles. » (1. 12-14).

Ici il s’agit évidemment d’un point idéologique des partis socialistes u Cartel des Gauches, au-delà de critique faite à la politique du Bloc, c’est bien une opposition idéologique entre le libéralisme économique pour le Bloc et l’interventionnisme Etatique pour le Cartel, et il parait dès lors évident qu’il ne peut réellement s’agir d’une promesse faite par le Bloc, mais d’un élément du programme du Cartel encore une fois dissimulé. ? Que Pon rendrait accessible à tous l’enseignement à tous les degrés » (l. 15). Le Cartel veut se battre pour le droit à l’accès de classes ouvrières aux lycées et universités qui sont encore payante ? l’époque. ? Que l’on introduise la justice dans la fiscalité » (l. 15-16). Le Cartel souhaite lutter contre la politique économique du Bloc qui, par la Loi dite du double décime avait établi une majoration de 20 % sur les impôts ; le taux d’imposition de la tranche marginale supérieure atteint 90 96. ? Que l’on réduirait le service militaire » (1. 16). Avec la menace d’une guerre, le service militaire avalt été porté à 3 ans le 7 août 1913 par la loi Barthou. Seulement, en 1923 le Bloc avait pourtant abaissé le service à 18 mois, ce qui en soit constitue une promesse réussi et s 1