prison

Actuellement: Les fonctions des prisons varient selon les époques et les sociétés. La plupart du temps, il s’agit: de punir une personne reconnue coupable d’une faute d’une certaine gravité, de protéger la société des personnes dangereuses de décourager les gens de commettre des actes interdits par la loi d’obliger le détenu à faire pénitence, en le forçant à poursuivre des études ou une activité destinées à le réinsérer ou le réhabiliter de neutraliser les opposants politiques d’empêcher des prévenus de prendre la fuite ou de ompromettre leur f provisoire.

Le «paradoxe pénite fonctions de répressi Autrefois, la prison s Snipe to rs de détention diction entre les mer les malades mentaux de manière les isoler de la soci t . Depuis, la majorité des pays disposent d’hôpitaux psychiatriques. Mais les prisons contiennent une population relativement importante de personnes souffrant de troubles mentaux. On attribue principalement sept principes à la prison: correction:: amendement, remplacement social classificatlon: répartltlon dans des établissements pénitentiaires elon différents critères (âge, sexe,gravité de l’acte, etc. modulation : où le déroulement de la peine passe par différentes étapes (privation de liberté, assignation à résidence suivie de libération conditionnelle avant la liberté) travail : comme obligation et comme droit (tout condamné a le droit de travailler plus que l’obligation de travailler), le travail pénitentiaire pourrait contribuer à la réinsertion professionnelle des détenus resocialisation.

Erving Goffman prétendra que, au contraire, ces institutions totales loin de resocialiser les individus, pouvaient rovoquer chez lui unedéculturation entraînant son incapacité ? se réadapter à la société ambiante contrôle : nécessite un personnel spécialisé institutions annexes : il faut une assistance apportée au détenu lors de sa sortie de prison, au moment de la réelle resocialisation. Le nombre de personnels d’encadrement est passé de du nombre des détenus au milieu du xixe siècle à près de 30% de nos Jours.

Catégorisation des détenus Le système pénitentiaire repose sur la production de catégories de classification des détenus toujours plus fines. La séparation es enfants s’impose progressivement au xixe siècle, en mettant en concurrence deux modèles : celui de la prison pour enfants, dont la Petite Roquette devient une des références en Europe et celui de la colonie pénitentiaire, expérimenté à partir de 1837 à Mettray.

La colonie pénitentiaire de Mettrayde Frédéric- Auguste Demetz se présente comme un modele alternatif qui entend régénérer les adolescents par le contact avec la nature et le travail de la terre. Elle inspire directement plusieurs projets européens, comme le « Mettray hollandals » de Willem Surlngar, La séparation des sexes fait figure de véritable obsession chez les théoriciens pénitentiaires, préoccupés des dangers que ferait courir la promiscuité à la moralité. ? l’image de Bérenger, on considère ainsi qu’il faut «que les deux sexes ne se voient jamais, ne s’entendent jamais, et n’assiste pas même en commun au service divin», Les femmes ont ainsi leurs lieux de détention propres, comme la Saint-Lazare à Paris. La nature des crimes et des délits, les récompenses et les punltions sont d’a PAG » OF d Saint-Lazare à Paris. unitions sont d’autres principes de différenciation. Mouvantes au gré de la conjoncture politique, les conditions de détention des prisonniers politiques sont traditionnellement plus souples que celles des droits communs.

En France, ce principe est notamment renforcé par la réforme du code pénal de 1832 à l’issue de laquelle les «politiques» sont cantonnés dans des quartiers spécifiques où le travail ne leur est pas imposé, Les peines de substitution La peine de prison peut coûter cher à la communauté nationale : ne pas remplir le rôle qui était prévu ; voir des effets secondaires négatifs. La privation de liberté est durement ressentie par les prisonniers et dans certains cas, la prison peut nuire à la capacité de s’autodéterminer donc à la réinsertion du prisonnier.

Pour ces raisons, la majorité des démocraties prévoient des condamnations à des peines de substitution (appelées aussi peines alternatives) comme un travail d’intérêt général (appelé «travail communautaire» au Québec) le port d’un bracelet électronique de surveillance fixe ou mobile une amende (qui peut s’ajouter à l’incarcération ; voir les cas de ontrainte par corps, allongeant jusqu’à deux mois la peine de prison, notamment dans le cas de trafic destupéfiants) un sursis à la peine de prison : il est souvent assorti d’une mise à l’épreuve (obligation de soins, de travail, de formation, d’indemnisation des parties civiles, etc. ). Le non-respect de cette mise à l’épreuve entraîne une révocation du sursis. Le condamné va alors purger sa peine ferme dans un établissement pénitentiaire. À celle-ci s’ajoutera éventuellement sa nouvelle peine un ajournement de peine un placement extérieur