DM Pour Le 3 11

NEMOZ Léa DM de français 1ère ESI Ian Dupuis Paul Dupont 960 Chemin des lilas 38 280 Palbeau Le 20 or 3 1167 Route des 38 200 Gauldeau Sni* to View Bonjour Paul, Suite à notre cours de litt rature de la semaine dernière, je voulais te faire part de mes convictions. Selon moi, un poète écrit pour créer une atmosphère différente de la réalité. Il va nous transporter, à travers un poème, dans un monde surréaliste qui va alors développer en nous de l’imagination et du rêve. La première remarque que je peux établir est qu’au cours de ces rois poèmes nous pouvons remarquer la présence de la femme.

Dans le premier poème, intitulé «Le Fou et la Vénus» de Baudelaire, nous pouvons remarquer que l’image de la femme est représentée par Vénus qui est la Déesse de l’amour, un personnage de la mythologie romaine. L’imaginaire prend place à travers l’homme qui demande de Paide à la déesse notamment poète va employer des adjectifs faisant références aux sens tels que « odorante » au vers 6, « jeune » et « neuves » au vers 7 qui vont amener une certaine jeunesse et de la vie dans le poème.

Dans le second tercet, nous pouvons également souligner la présence des adjectifs « miraculeux » au vers 8 ainsi que les deux comparaisons rouges comme des cœurs et blancs comme des âmes » qui font pareillement référence à un monde merveilleux. Et enfin, dans notre dernier poème, «1909» écrit par Apollinaire en 1931, nous pouvons remarquer la comparaison « Les yeux dansants comme des anges » au vers 6 qui nous indique la présence d’une personne à laquelle on ne peut rien reprocher et nous emporte vers le rêve.

D’après les explications que je viens de te présenter, je peux donc en conclure qu’être poète, c’est se laisser emporter vers l’imaginaire et le rêve. Baudelaire écrit en prose, nous pouvons distinguer que l’homme qui parle à la statue de Vénus n’obtient aucune réponse. En effet, avec la dernière phrase de ce poème écrit en prose : « Mals l’implacable Vénus regarde au loin je ne sais quoi avec ses yeux de marbre » le poète nous montre bien la réalité car il est impossible que la Déesse lui donne une réponse.

De plus, comme u me l’as écrit dans ton courrier, Vénus est un personnage de la mythologie grecque donc une invention. Également, l’allégorie touche à l’autobiographie, à la condition de l’homme et de l’artiste en général et à un mélange de deux drames. Nous pouvons même constater que le fou qui est face à Vénus incarne le poète face à l’art ainsi que l’homme face à la femme et à l’amour. On peut ainsi remarquer les registres pathétique et tragique qui montrent l’impuissance et le ridicule.

En outre, chez ces trois poètes, nous pouvons remarquer que e désir est associé aux couleurs du printemps et à la chaleur avec (d’œil brulant du Soleil » et aux «fleurs» dans le poème de Baudelaire, à «la tunique brodée d’or» chez Apollinaire et chez Marie Krysinska par «le jeune soleil » ainsi que les «lys», «roses», «iris» et «lotus» qui montrent la même idée de former un bouquet. Tous ces mots font donc ressortir la réalité dans ce poème. je peux donc en conclure que dans ces trois poèmes, il y a en effet de l’imagination et du rêve mais aussi de la réalité. paul