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Réseaux premium LJNIVFRSITF CATHOLIQIJF DE L’AFRIQLJF nF L’OUEST unité Linlversltalre de Cotonou Faculté des Sciences Agrancmlques et de l’EnvironnementAnnée•acadëmique : 20122013 RESUME En Afrique rapport de stage wafafiduciare Premium je remercie chaleureusement Monsieur Directeur de l’École Superieur de Technologie d’Agadir. ainsi que tous les professeurs parrains de notre formation durant les deux années d’études, Mes vifs remerciements vont auss,.. ontrat fiscal T ES2 Le caractère multiforme des inégalités Selon la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de tous les hommes naissent et demeurent libres t égaux en droits ». Ce principe d’égalités des droits n’a toutefois pas entravé weber I. Max Weber Max Weber est ne en Allemagne (1864). où il méne des études de droit, thistoire, d’économie et de théologie, II a publié plusieurs ouvrages ; le et le politique, l’éthique protestante et l’esprit du Sur… arbusse IULIA IAMFS A la tolie„, passionnément COUP OF CŒUR I Alanna Richards passait nonchalamment en revue les robes de cocktail suspendues sur leurs cintres, Protégées par un film transparent. toutes portaient le nom d’un grand „ Utilisation logiciel Gispro e cette économie et représente 37,1 % du PIB. Le secteur productif agricole est caractérisé par la prédominance de petites explo’tations agricoles et sa vulnérabilité à la variabilité climatique.

Le Bénin dispose d’un fort potentiel agricole, mais la valorisation limitée de ces atouts n’a pas permis d’enclencher le changement structurel souhaité de féconomie béninoise. Les besoins d’investissements productifs en agriculture qui nécessitent des crédits à moyen et long termes sont quasi insatisfaits (crédit d’équipements, financement des infrastructures agricoles, etc. ). Le mode actuel de financement (micro finance, etc. ne saurait conduire à un développement rapide du secteur agricole et ne rime pas avec la vision du Gouvernement qui veut faire du Bénin une puissance agricole dynamique à l’horizon 201 5 (FAO, 2012). Les cultures vivrières (le mais, le niébé, le riz, le mil, etc. ) permettent de couvrir globalement les besoins alimentaires dans le pays, mais restent encore largement en deçà des potentialités offertes par les conditions écologiques du pays. Parmi les principales céréales, le riz est la source alimentaire qui croit le plus rapidement sur le continent.

L’accélération du taux d’accroissement de la consommation du riz peut être attribuée en grande partie à la forte demande en Afrique Australe et en Afrique de l’Ouest, où la consommation de riz a enregistré respectivement (en moyenne) une croissance de 11,58 % et 6,55 % par an (ADRAO, 2007). cependant, Si l’on analyse aujourd’hui la nature de la disponibilité alimentaire du riz, le Bénin reste déficitaire malgré son fort potentiel de production sur pratiquement tout le territoire (FAO, 2009).

La production du riz OF fort potentiel de production sur pratiquement tout le territoire (FAO, 2009). La production du riz ne couvre que 47% des besoins du pays (Adégbola et al, 2011) pendant que la consommation nationale augmente de 10,92 % par an entre 2000 et 2012 malgré les efforts consentis par l’Etat et les partenaires au développement. La flambée actuelle du prix du riz sur le marché international devrait donner une nouvelle impulsion pour augmenter l’investissement dans le secteur rizicole en vue d’accroitre la production et réduire la dépendance vis-à-vis des importations.

Les différentes études relatives à l’analyse socio-économique de la production du riz au Bénin, révèlent que la culture du riz est elle et bien possible (Ahoyo, 1996), et les systèmes de riziculture exigent une forte consommation en intrants et des charges de production très élevées, mais avec la faiblesse de l’épargne rurale, l’utilisation régulée des facteurs de production selon le calendrier cultural, pose en filigrane la problématique du financement agricole, en effet l’absence de mesures d’accompagnement nécessaires à l’adaptation des acteurs locaux et de la filière riz local .

Face à ce nouveau contexte, les difficultés de production et de commercialisation du riz devraient pousser les acteurs à se éorganlser et à développer des stratégies pour une meilleure prise en charge de leurs préoccupations (augmenter la production du riz, réguler le commerce du riz et satisfaire cette demande sans cesse croissante). Dans ce cas, l’agriculture contractuelle apparait comme une alternative crédible.

Ainsi les contrats agricoles établis entre les acteurs du monde agricole jouent un grand rôle et ne sont pas sans effets sur agricoles établis entre les acteurs du monde agricole jouent un grand rôle et ne sont pas sans effets sur la performance de production du riz. Le contrat est un moyen pour organiser la roduction et l’échange. Il constitue un dispositif de coordlnation des activités et joue ainsi un rôle incitatif pour la production et la commercialisation.

Un projet d’agriculture contractuelle naît lorsqu’un groupe de consommateur, de commerçant ou transformateur établit un contrat pour différents produits agricoles avec des agriculteurs pour une raison ou plus. Ce contrat donne droit à différents produits définis au préalable et livrés selon entente (Agrihotte, 2013). Rays (1 972), définit l’agriculture contractuelle comme des arrangements contractuels entre les agriculteurs et les ntreprises, que ce soit oral ou par écrit, en spécifiant un ou plusieurs conditions de production et ou la commercialisation d’un produit agricole.

Presque toutes les études empiriques conduites sur l’agriculture contractuelle ont conclu que les agriculteurs sous contrat ont eu des bénéfices comparativement aux agriculteurs qui sont sans contrat. En effet, le contrat leur a permis d’accéder au crédit, aux nouvelles technologies et aux marchés, et a induit des revenus plus élevés. Warning et Key (2002) affirment que les producteurs d’arachide ont accru substantiellement leur revenu en participant u programme d’agriculture contractuelle initiée pour cette culture au Sénégal. Selon les auteurs, les accroissements de revenus observés ont plusieurs sources.

Selon Miyita et al. (2007), les producteurs sous contrat en Chine ont obtenu des revenus plus élevés grâce à l’accroissement des rendements dans le ca ont obtenu des revenus plus élevés grâce a l’accroissement des rendements dans le cas de la pomme de terre du fait de l’assistance technique offerte par leurs partenaires commerciaux. Dans le cas de l’oignon, les revenus des producteurs sous contrat e sont accrus à cause de l’augmentation des prix de vente provoquée par l’amélioration de la qualité (variété améliorée) selon ces mêmes auteurs.

Birthal et al. (2005) ont montré qu’en Inde, la marge brute des producteurs de lait sous contrat est presque le double de celle des producteurs indépendants ? cause de la réduction sensible des coûts de production et de commercialisation. De plus, Simmons et al. (2005) ont trouvé que l’adhésion au contrat a affecté positivement le bien-être des producteurs de volallles et de semences de maïs et de riz en Indonésie . Parce que le contrat leur a permis d’avoir un ccès sécurisé au marché, et en plus, les revenus générés se sont améliorés.

Par ailleurs, Ramaswami et al. (2006) ont révélé que la production de la volaille sous contrat est plus efficace que celle sans contrat en Inde. Au Bénin, peu d’auteurs ont exploré le champ de l’agriculture contractuelle en général et particulièrement celle relative aux cultures vivrières. Gabre- Madhin (2007) et Fafchamps et Gabre-Madhin (2006) trouvent que l’agriculture contractuelle est développée pour le mais au Bénin et au Malawi, et précisent qu’il s’agit essentiellement de contrats informels.

Kpènavoun et Gandonou (op cit) confirment ces résultats et ajoutent que les contrats, bien qu’ils soient oraux sont respectés au Bénin Certaines études montrent que les acheteurs préfèrent contracter avec de grands agriculteurs en raison des coûts de tr PAGF s OF montrent que les acheteurs préfèrent contracter avec de grands agriculteurs en raison des coûts de transaction plus faibles (Key et Runsten, 1999).

Cependant, il ya aussi des cas où les petits exploitants bénéficient de l’agrlculture sous contrat à travers un meilleur accès aux intrants et la technologie menant à un revenu lus élevé et plus stable (Bellemare, 2012 ; Minten et al, 2009 ; Rao et Qairn, 2011 ; Rao et al 2012). L’agriculture contractuelle suit habituellement l’un des cinq grands modèles existants (le modèle centralisé, le modèle de la plantation-mère, le modèle multipartite, le modèle informel, le modèle intermédiaire), selon le produit, les ressources du promoteur et Pintensité des relations nécessaires entre ce dernier et l’agriculteur (FAO, 2002)..

Les changements des habitudes de consommation tels que le nombre croissant de points de vente de restauration rapide, le rôle accru joué par les supermarchés ans nombre de pays et l’expansion continue du commerce mondial de produits frais et transformés, ont également donné une impulsion au développement de ce mode de production.

La plupart des études effectuées sur les contrats agricoles au Bénin, disponibles, se concentrent sur les caractéristiques des contrats, des explo’tations et des agriculteurs, à défaut de saisir les préférences des contrats de production et de vente du riz entre les agriculteurs et les partenaires commerciales. En outre, les préférences des agriculteurs ont rarement été considérées.

Ici, ous abordons ces lacunes en analysant les facteurs qui peuvent motiver les riziculteurs du Zou-Collines d’entrée en contrat avec un partenaire commerciale pour la production et la vente du riz. Zou-Collines d’entrée en contrat avec un partenaire commerciale pour la production et la vente du riz. Le document est structuré en Cinq Chapitres. Le premier expose l’introduction, la problématique et justlfication, les objectifs fixés et les hypothèses de recherche formulées.

Le chapitre 2 présente les cadres conceptuel et théorique de l’étude. Le cadre méthodologique sont développé dans le chapitre 3. Les résultats sont exposés dans le chapitre 4. Enfin, la conclusion et les suggestions sont exposées dans la dernière partie du mémoire. Problématisation et Justification Dans les pays en voie de développement, les petits agriculteurs sont confrontés au mons à trois contraintes majeures qui limitent leur potentiel à accroître leurs productions et leurs revenus (Bijman, 2008).

Premièrement, ils manquent d’informations ? propos des techniques de production et des opportunités de marchés ; deuxièmement, même avec une information suffisante à propos des investissements profitables, les petits producteurs anquent sauvent de moyens financiers nécessaires ; l’accès à un crédit est limité par les forts taux d’intérêts exigés ; et troisièmement, les petits agriculteurs ont souvent une aversion pour le risque contrairement aux grands producteurs or l’impact attendu des différentes réformes du secteur agricole est d’améliorer les conditions de vie des agriculteurs par le relèvement des superficies aménagées et cultivées et l’augmentation des productions et des rendements en particulier pour le riz. Le risque sur les revenus des producteurs est soumis à des variations de rendements et de prix des intrants ; et la isponibilité des ressources pour les acquérir conven 7 OF des intrants ; et la disponibilité des ressources pour les acquérir convenablement et en tirer profit. Cependant, la performance du secteur évolue en dents de scie à tous les niveaux. De façon générale, plusieurs contraintes affectent la production rizicole au Bénin et ces contraintes varient suivant les types de système de production de riz.

Les contraintes majeures les plus communément citées, vécues par ces producteurs sont : la difficulté d’accès au crédit, l’insuffisance des intrants agricoles, le anque de capacité de stockage, l’inexistence des marchés pour l’écoulement du riz, la petite taille de l’exploitation, la difficulté d’acquisition de matériel de travail (Adegbola, 2011 Il était estimé que de nombreux producteurs de riz dans le Sud et Centre Bénin qui sont des zones de forte production de vivriers, se heurtaient à des problèmes de liquidité qui limitaient leur capacité de réaliser les investissements agricoles et d’utiliser davantage des intrants modernes (Capo-Chichi, 2006 ; Djenontin, 2006). Le volume de financement alloué dans le secteur du riz n termes de subvention publique, privée et de crédit de la part des différents acteurs financiers est très faible.

Il était autre supposé que la plupart des riziculteurs étaient trop pauvres pour constituer des épargnes et que les marchés formels étaient dominés par les prêteurs d’argent monopolistes qui imposaient des taux d’intérêt usuraires et que les banques commerciales étaient trop prudentes pour prêter à la plupart des agriculteurs (PDC, 2008). De plus, la faible participation des petits producteurs aux marchés ,la faible production du riz des producteurs, un auvais écoulement de la production, la fai 8 OF marchés ,la faible production du riz des producteurs, un mauvais écoulement de la production, la faible utilisation des techniques modernes de production, et l’absence de programmes d’incitation aux facteurs d’amélioration de la productivité agricole accentuent le sous-emploi en milieu rural et aggravent aussi le niveau de vie faible de ces populations (Capo-Chichi, 2006 ; Djenontin, 2006).

Ce sont autant de facteurs qui limitent le développement de la filière riz dans ces communes. Vue qu’il existe des difficultés d’écoulement du riz local et le anque d’intrants fiables de bonne qualité aux petits agriculteurs, les difficultés de financement (accès aux crédit, etc. ), et de marchés garantis et lucratifs pour leur productions, cependant, l’agriculture contractuelle bien organisée fournit ces liens et semblerait offrir une possibilité importante de production commerciale aux petits exploitants. De même, elle offre aussi aux investisseurs Fopportunité de garantir une offre fiable, tant du point de vue de la quantité que de la qualité (FAO, 2002).

Plusieurs études ont cité l’agriculture contractuelle comme otentiellement bénéfique pour les agriculteurs (par exemple, Prowse 2012 et 2005 Da Silva), mais souvent avec l’avertissement que il doit être bien gérée (Eaton et Shepherd, 2001 Masakure et Henson (2005), ont constaté que les petits producteurs au Zimbabwe entrent en contrat pour la production de égumes exotiques, car ils en tirent les avantages principaux à savoir un marché garanti, l’acquisition de connaissances techniques et un accroissement du revenu. De plus, Fafchamps et Gabre-Madhin (2006), trouve qu’au Bénin et au Malawi, les commerçants du maïs préfinance PAGF Fafchamps et Gabre-Madhin (2006), trouve qu’au Bénin et au Malawi, les commerçants du maïs préfinancent souvent les producteurs non pas pour résoudre les besoins de financement des activités agricoles mais beaucoup plus pour garantir l’achat de la production attendue et d’améliorer la qualité de leur produit.

Cette pratique permet donc de résoudre les contraintes majeures auxquelles sont confrontés les petits agriculteurs, (citées par Bijman, 2008). Cela amène à dire que si le contrat conduit à une amélioration des comportements sociaux, plusieurs facteurs ffectent l’ampleur de son impact. Il s’agit sied de s’interroger sur les éléments qui peuvent motiver le choix de l’adoption d’un contrat agricole entre les partenaires de l’opération pour la production et la commerciallsatlon du riz. C’est dans ce cadre que cette étude propose d’analyser les facteurs déterminant l’adoption des contrats agricoles aux niveaux des acteurs directs de la filière au Sud et Centre du Bénin.

Canalyse de ces facteurs sera effectuée pour déterminer sur quels facteurs il faudrait mettre l’accent dans l’élaboration de politiques de éveloppement agricoles visant à faciliter Pintégration des contrats de production et de ventes du riz au Sud et au Centre du Bénin. Objectifs ET HYPOTHESES Objectif global L’objectif global de notre étude est d’analyser les facteurs déterminant l’adoption des contrats agricoles par les producteurs du riz au Sud et au Centre du Bénin. Objectifs spécifiques De façon spécifique, il s’agit de : présenter les caractéristlques des contrats agricoles existants dans la zone d’étude mais aussi l’organisation et le fonctionnement associé à la mise en œuvre 75