Visite de la ville de Soignies

VILLE DE SOIGNIES or2s Sni* to View Office communal du Visite guidée « LE CENTRE HISTORIQUE DE SOIGNIES ET SES FACADES MILLESIMEES » Actualisé en fevrier 2014 par Christian CHANTRY – guide local Visite guidée du centre historique de Soignies et ses façades millésimées Accueil des personnes s’étendra sur près de 3 siècles. Vous imaginez bien qu’il n’y a aucune maison à l’endroit ou nous nous trouvons, quelques maisons de bois se trouvent en rive gauche de la Senne. Là ou il y a toujours eu des habitants peut-être même avant notre ère.

A partir de 1142, une Charte de ville régit la vie en communauté ans la cité et précise les relations entre le Chapitre des chanoines, les autorités civiles et les bourgeois, habitants du bou g. Cest vers 1250 que la collégiale sera dédiée à St-Vincent, patron de la cité. Vers 1365, les bourgades veulent se protéger, c’est ainsi qu’on commence par des levées de terre autour des maisons qui sont venues s’agglutiner près de l’édlfice religieux pour chercher protection des diverses invasions. En 1379, on commence à construire les portes d’accès et à limiter le nombre de rues amenant à la place du marché.

Progressivement, les levées de terre seront remplacées par des murailles. Cette fortification de la ville va entraîner une densification et un aménagement de l’espace intra-muros. Réorganisation de rues, c’est ainsi qu’on peut remarquer des rues tronquées et des rues en cul de sac. L’espace bâti se resserrera au 15 et 16S. A l’époque les maisons sont en bois et torchis. Il faudra attendre la fin du 1 7è S pour voir les premières maisons civiles en dur, ce qui deviendra obligatoire pour éviter les propagation d’incendie.

Vincent Madelgaire – notre Saint-vincent Celui que les sonégiens vénèrent et considèrent comme le Père de leur cité, s’appelait en fait Madelgaire comme son père, le nom e sa mère étant Onuguère. Issu d OF s’appelait en fait Madelgaire comme son père, le nom de sa mère étant Onuguère. Issu de l’aristocratie franque, il serait né, vers 610, au domaine de Strépy (aujourd’hui englobé dans l’entité de La Louvière), l’un des vastes domaines mérovingiens de la vallée de la Haine.

Nous nous trouvons ici aux confins du royaume de Neustrie, qui couvre depuis la Loire le nord-ouest de l’ancienne Gaule et sur lequel règne alors Clotaire Il ; sur le plan ecclésiastique, la région relève du diocèse de Cambrai, dont l’évêque est (saint) Géry. Lorsqu’il quitte l’adolescence, Madelgaire s’avère homme de devoir et de service. Cest aussi comme chrétien engagé qu’il conduit une mission de pacification en terre lointaine (le nord de l’Ibérie en Espagne) et que, à son retour, il prend en charge, en tant que gouverneur, administratif, judlclaire et militaire, les destinées du pagus qui préfigure le Hainaut.

Les temps connaissent une relative stabilité sur le plan politique, d’autant que, depuis 613, Clotaire Il a réuni sous son sceptre les deux royaumes de Neustrie et d’Austrasie et que leur sort reste scellé sous son fils Dagobert Ier, de 629 à 639. A la mort de ce dernier, la Neustrie continue sous Clovis Il à occuper l’avant de la scène par rapport à l’Austrasie de son frère ainé Sigebert III, Dans toutes ses activités, Madelgaire rencontre l’appui matériel autant que le soutien moral de son épouse, Waudru.

Née vers 620 à Cousolre (entre Maubeuge et Beaumont) Le couple donne naissance à quatre enfants : Landry (comme son grand-oncle), Madelberte, Aldetrude et Dentelin. Vers 656, suite aux : Landry (comme son grand-oncle), Madelberte, Aldetrude et Dentelin. Vers 656, suite aux luttes de conquête entre les deux royaumes e Neustrie et d’Austrasie, Madelgaire et Waudru cholsissent de rompre radicalement d’avec les repères de la vie du monde et ils décident, de commun accord, de se séparer pour se consacrer tous deux à la vie religieuse.

Madelgaire rejoint l’abbaye d’Hautmont (sur la Sambre, ? quelques kilomètres en amont de Maubeuge). Ses victoires sur lui-même et sur les attraits du monde lui valent d’adopter en religion le nom de Vincent, le  » victorieux  » (du verbe latin vincere, qui signifie vaincre). Vers 670, Vincent quitte Hautmont pour établlr icl sur les terres qu’il reçut et qui ressortit alors au pagus de Brabant, une bbaye qui marque un jalon de plus dans l’essor du mouvement monastique. Il y meurt en 677.

Office communal du Tourisme: La Ville de Soignies a acheté le bâtiment pour y installer les services du Tourisme, des affaires économiques et l’agence de développement local. L’office du tourisme fut inauguré le 7 mai 1999. Façades millésimées Le millésime est une date inscrite à un endroit d’une maison, d’un édifice. Le millésime est souvent contemporain de l’édification du bâtiment et vise à rappeler justement la date de construction. Il faut cependant faire attention aux réinterprétations possibles.

Comment se fait la datation ? par ancrage : des ancres comprenant deux parties : le tirant et la hampe profilée. L’ancre révèle la position d’un sommier qu’elle solidarise à la maçonnerie. Par l’incision ou mise en relief dans la position d’un sommier qu’elle solidarise à la maçonnerie. Par l’incision ou mise en relief dans la pierre Par usage de la brique saillante qu’on retrouve souvent sur les granges de ferme Cest l’usage des chiffres arabes à partir du 16è S qui permettra la datation plus aisée d’un bâtiment.

En effet, en chiffres romains, la formulation est plus complexe et emploi plus nombreux de signes. Ainsi pour réaliser 1488, il fallait 15 signes. Vous imaginez le résultat sur une petite façade. Descendre sur la place Verte Profiter de l’endroit pour exposer : la naissance de la cité l’histoire de St-Vincent l’évocation de la fête religieuse du Tour St-Vincent et de la Procession historique ; l’évocation de la fête folklorique de Simpelourd.

La place Verte Il faut imaginer que cet espace était autrefois occupé par la Senne. D’un côté, en rive gauche, le moulin des chanoine, et de l’autre côté, la grange aux dîmes du Chapitre formaient deux monuments parmi les plus anciens de la cité. En aval du moulin, un gué permettait de traverser la rivière, en amont, une vaste étendue d’eau garantissait le fonctionnement régulier des rouages du moulin. Le quartier du grand moulin de ces « Messieurs subit au fil du temps de profondes transformations.

La grange aux dîmes disparait en 1 825 pour permettre l’aménagement d’une place destinée à l’établissement des marchés. Elle porte successivement le nom de (1 822 à 1830), puis place d PAGF s OF lace Guillaume d’Orange rs de la Révolution française et enfin place Verte, non plus bucolique suite ? l’implantation d’arbres. Le vivier et le moulin disparaissent au cours des travaux entamés en 1888 pour couvrir la Senne. C’est à cette époque (1886) que l’industriel et tanneur Van Cutsem se fit construire une imposante maison entre la place et son usine.

A l’angle de la place Verte et de l’ancienne « rue du Moulin », se trouve une maison millésimée del 763 avec façade toute en pierre bleue et qui se trouvait en face de l’ancien moulin. La place fut rénovée en 2006 et l’an peut y voir une statue en pierre représentant un cheval, symbole d’une reconnaissance pour les chevaux de trait de la région et primés mondialement. _Jne statue en bronze représentant notre folklore local, la Simpelourd.

Hôtel de ville 1886 et 1909 Il est situé dans les bâtiments des bureaux (1909)et de la maison (1886) que fit construire l’industriel et tanneur Gustave Van Cutsem (Lions porteurs du millésime de part et d’autre du fronton central du bâtiment de droite). Les imposantes ruines industrielles ont été démolies pour faire place à un parking. Les tanneries furent implantées à Soignies sous l’ancien régime. Le tanneur Pierre-Joseph Gérard crée un établissement à cet endroit, en aval de rancien moulin en 1804, le bien passe en 1861 ? l’enghiennois Gustave Van Cutsem (bourgmestre de Soignies de 1896 à 1907).

La partie gauche de l’Hôtel de Ville, maison que Monsieur Van Cutsem se fit bâtir en 1886 par les architectes bruxellois Paris et Decuyper est d’architecture « art nouveau » : l’emploi de briques colorées et vernissées méla colorées et vernissées mélangées à des briques ordinaires et la pierre bleue ciselée et moulurée du bow-window est nouveau, à cette époque, pour Soignies (briques colorées blanc ou jaune, grès, arkose). La toiture s’orne d’épis de faîtage, girouette et éléments en fer forgés. Au dessus du portail d’entrée, une pierre porte des insignes de tanneurs : planes croisées et cornes de bovidés.

A droite, les anciens bureaux rénovés et agrandis abritent une grande partie des services communaux ainsi que la salle du conseil communal. Par l’apposition d’une pierre portant l’inscription : « hôtel de ville » et la pose de hampes porte- drapeaux, la façade a acquis une certalne monumentalité. L’entrée se fait par l’imposante porte cochère. Rue du Lombard Sur façade du café du coin, marque de Thomas Wincqz (1752-1807) « TW» incision dans bloc de pierre. Maison de l’OCT Maison de la 2ème moitié du XVIIIème siècle, en briques et calcaire, à trois niveaux de hauteur dégressive sous une bâtière de tuiles.

Rez-de-chaussée commercial reconstruit au XXème siècle sur le soubassement de pierre primitif et percé d’une porte remployant des éléments originels. Ancienne droguerie Mariscal. Maison du CPAS 1563 C’est la plus ancienne maison en dur ayant un millésime authentique. Pas nécessairement la plus vieille maison de la cité. Le rez-de-chaussée date du 16è S et se caractérise par une assise régulière de pierre et une façade toute en blocs de pierre taillés. Cette façade a subi au fil du tem s de nombreuses modification PAGF 7 OF façade toute en blocs de pierre taillés.

Cette façade a subi au fil du temps de nombreuses modifications c’est ainsi qu’on aperçoit que les fenêtres de droite n’ont pas le même gabarit que celles de gauche. Les cordons de pierre sont d’origine. Les baies ressemblent à celles de l’ancien Hôtel de ville de Braine-le-Comte. Baies ? meneaux ou croisées de pierre. Les agrafes ont remplacé le montant central. Décapage des façades C’est à partir de 1 985 qu’on commence à décaper les façades du entre ville pour remettre en valeur les matériaux de construction des maisons.

Remarquez les incisions dans les pierres bleues d’ornementation. Il ne s’agit pas à d’une décoration quelconque mais ce travail avait pour fonction de permettre l’incrustation du badigeon. Maison du Vicaire 1767 Architecture de type tournaisien par l’alternance des matériaux, briques et pierres. Ce type architectural est très en vogue dans la 2ème moitié du 18è S. Le soubassement à peine modifié depuis l’origine se composent d’assises de pierres bleues posées en lits réguliers. On y retrouve a marque d’un carrier, Pierre DEPRETZ. Voyez l »importance de la travée centrale d’influence Louis XV.

Détails de la porte : Montant monolithe(en une seule pièce) qui repose une plinthe (différent de départ prismatique ou congé pyramidale) Voyez l’importance de la travée centrale qui est l’œuvre de l’esculpteur Jean-Joseph Bottemanne traverse chantournée imposte (donner de la clarté dans le couloir) linteau chantourné niche corniche bombée la verticalité entre : 8 OF rocaille, clé feuillagée, statue (aujourd’hui disparue) mascaron (masque ou visage grotesque) L’école communale 1876 Voici un édifice public de style éclectique du dernier tiers du 19è S.

Il s’agit d’une recherche dans le répertoire architectural historique et combiné, juxtaposé, et recomposé. Cela a été posslble grâce à la montée industrielle locale qul a enrichi une certaine bourgeoisie . C’était pour cette classe une façon d’affirmer, de traduire sa prospérité, sa puissance et surtout d’asseoir son autorité. Ornementation très recherchée. Il s’agit ici d’une œuvre de l’architecte Hendrick BEYAERT (personnage qui figura sur nos anciens billets de 100 FB). C’est ‘essor industriel des carrieres qui permet à la ville de faire appel ? un architecte de renom.

Architecture du bâtlment : Alternance de briques et pierres bleues. Influence renaissance flamande. On dira qu’il est de style néo renaissance d’influence hispano flamand de la seconde moitié du 16è S par ses pignons à redans et tourelles. Les maitres de carrière voient avec intérêt la création de l’école primaire et de dessin ainsi que la bibliothèque. En effet par ce biais, l’ouvrier sera formé, s’émancipera et pourra assumer son ascension sociale ainsi que ses loisirs bien que modestement aut-il le dire.

Petite maison basse rue de la Régence Bâtiment de type traditionnel avec etites fenêtres jadis ? croisée , toit à tuiles plate cé un toit de chaume PAGF chaume délimité par des pignons saillants et à gradins. Toit de chaume = épis de seigle de 25È 30 cm sur toit fort pentu pour permettre l’écoulement rapide de l’eau. Belle porte de style baroque caractérisée par des montants moulurés à bossage surmonté d’un plein cintre surmonté d’un larmier formant ressaut au niveau de la clé. Le larmier avait pour fonction de rejeter les eaux s’écoulant sur a façade de part et d’autre de la porte.

Il faut préciser que les corniches sont devenues courantes à partir du début du 20è S Cette porte ne porte aucun signe d’identification mais on retrouve la même porte dans le cœur ancien de Bruxelles au no 34 de la rue des Bouchers et un signe d’identification permet d’attribuer cette porte à Pierre Wincqz (1635-1728) maitre carrier à Ecaussinnes. Maison Nalis dite Maison espagnole Il s’agit d’une remarquable demeure du 16è S à deux niveaux en briques, moellons et pierres taillées de calcaire. Disposée en « L » autour d’une courette intérieure par laquelle n accède par une porte-cochère en arc brisé.

Il s’agit de la plus ancienne maison de ville en dur non millésimée. Quelques caractéristiques : tour d’escalier à vis extérieur ; portes d’entrée décorées en accolade Le style gothique se retrouve dans la modénature (profil des moulures) des portes • montants de portes moulurés (harpés) s’intègrent aux retours de soubassement (doucines renversées) saillant ; départs prismatiques au bas des portes ; fenêtres à croisées de pierre ;: pignons saillants à gradins • sous corniche, une frise de briques édentées.. Il s’agit d’une belle reconv