Réflexion sur le cinéma, sur base des pensées de Serge Daney.

Réflexion sur le cinéma , sur base des pensées de Serge Daney. Pour parvenir à entreprendre cette essai, je me suis tout d’abord poser deux grandes questions: • « Qu’est-ce que c’est que le cinéma » « Qu’est ce qui m’a amené à faire du film? » Je pense que le cinéma est une manière de s’exprimer, comme tout art en générale. Mals il s’agit d’un autre langage, dune autre forme de communication : c’est celui des sentiments et des images. C’est ce rapport à abolir les frontières.

La volonté, les senti obstacles entre les g Au cinéma, le travail qui est concentré, m ar l’artiste dans son ce qui supprime les ors à r ée une expérience Autrement dit, et comme le suggère clairement Daney, le cinéma est l’acte de montrer. « C’est un acte. Montrer est impure, montrer mouille, il y a donc une moral possible Cest donc l’acte qui comte et non le visuel.  » Je n’ai jamais eu une très grande culture cinématographique avant de rentrer à Sint-Lukas, mais j’ai toujours su que l’image avait pour mo, un grand intérêt.

L’écrivain écrit et celui qui pense en images cinématographiques devient réalisateur. pour Daney, sa ligne cinéma c’est « Rossellini-Renoir-Hawks en e qui me concerne je tiens sur la ligne de Godard-Tarkovski-Anto Godard-Tarkovski-Antonioni. Aucun des trois n’est un auteur contemporain, peut-être est-ce parce que le cinéma d’aujourd’hui a perdu de son éblouissement. Pourtant, la dernière fois que je suis sortie d’une grande salle de cinéma, ce fut une autre impression que d’avoir été simplement diverti, avec « La Gran Belleza » de Sorrentino.

Un beau film de qualité, qui fait certainement référence au film « Rome» de Fellini. Quand je cite les mots « beau » et « qualité »,je ne parle pas de la qualité de la pellicule, cela n’aurait aucun érite, mais bien ce que Sorrentino a essayé de nous montrer dans son image. je pense qu’une de choses sur laquelle je suis parfaitement Serge Daney, c’est la distinction qu’il a établie entre l’image et le visuel. En un mot, l’image n’est pas une quelconque idée exprimée par le réalisateur mais tout un monde miroité dans une goutte d’eau, une simple goutte.

Le Visuel n’est qu’une illusion qui nous rend passif. De nos jours, les nouvelles Images, les belles images gue Daney appelle « visuel » règnent sur les petits écran comme sur les grands. Même si il en fut la même histoire il y a de ça 50 ans avec le film e Kapo. Je comprends le mépris de Daney et de Rivette, face au film de Pontecorvo. L’«abjection » face un homme qui s’est plus attardé à faire un beau cadrage qu’à celle de l’essence de son film, qui aurait dû montrer l’atrocité l’essence de son film, qui aurait dû montrer l’atrocité de l’erreur humaine : celle des camps de concentration.

Mals je pense effectivement qu’aujourd’hui cela ne fait plus son effet, moi-même je du lire le texte de Rivette après avoir vu la scène de Kapo pour comprendre ce mépris. Je ne suis pas nostalgique, ni mélancolique face au cinéma d’auparavant . Je pense que les moyens echnologiques que l’on a atteint, et qui non pas fini d’évoluer, sont grandioses, mais on ne s’en sert plus à bonne escient. Le spectateur est plus impression par ce qu’ils voient, techniquement que parce que le réalisateur tente de lui montrer.

Tarkovski parlait dans son livre « le Temps scellé » du fait que la couleur est une exigence plus commerciale qu’esthétique. Pour autant qu’on défini le mot esthétique non pas comme la beauté d’un plan mais comme une prise de conscience. La prise de conscience de quelque chose qui nous est arrivé face à ce que nous nous sommes confronté, à ce qu’on nous a montré. Selon lui, la valeur picturale d’un plan, qui n’est que la conséquence mécanique de la qualité de la pellicule, exerce une influence sur le spectateur. Au final un creux se forme au sein du monde du cinéma.

D’une part l’art du cinéma et d’autre part les industries américanisées. Simplement le fait qu’on parle de genre au cinéma, il s’agit en général de productions commeciales, tels que la comédie, le we de genre au cinéma, il s’agit en général de productions commeciales, tels que la comédie, le western, le drame psychologique, le policier, le film d’horreur ou de catastrophe, hélas aujourd’hui la forme de cinéma la plus ourant, imposée comme de l’extérieur et dirigé par des seules intérêt commerciaux. Tout le monde sait bien qu’une industrie, doit en un premier temps être rentable.

Pour son fonctionnement et son développement, il faut couvrir ces frais tout en ayant un certain bénéfice. Mais depuis quand un art à été soumis à de tels critères ? Je reste persuadé que tant qu’on parlera du cinéma comme un art, il ne peut exister qu’une seul forme de pensée : la forme poétique, et donner au cinéma les moyens d’exprimer les réflexions et les sentiments de l’auteur. Quel est le genre de Bresson par exemple ? Aucun. Bresson est Bresson. Il est un genre en lui-même. Antonioni, Fellini, Bergman, Kurosawa ne ressemblent qu’à eux- mêmes.

Si le texte de Rivette devrait être appliqué à l’époque d’aujourdhui, il ne s’agirait pas simplement d’un mépris envers une scène de Pontecorvo, mais contre tout un nouveau système d’industrie dans le monde du cinéma. Daney disait dans son interview que le cinéma, en plus de montrer, c’est le fait de servir. On rend service à quelqu’un et ce quelqu’un est le spectateur. Malheureusement ce n’est pas un service quand un plan sert ? vendre, quand on ne demand PAGF spectateur. endre, quand on ne demande au spectateur aucun interaction avec ce qu’il est entrain dobsewer. D’où mon terme de spectateur passif.

Aussi longtemps que le cinéma connaîtra cette situation, il restera difficile pour les œuvres cinématographiques véritables de voir le jour, sans parler de leur accès auprès d’un grand public. Le totalitarisme américain pose problème car il ne permet pas aux gens de savoir même à quoi ressemble un film Iraquiens. Mais je suis convaincu, qu’à un moment donné, la société, habitué à un cinéma qui à une histoire, une action, des personnages et un happy end, se lassera. L’homme ne change pas, il restera toujours quelqu’un de curieux et recherchant la déroute de ses sens.

C’est pourquoi commencer un film, ce n’est pas choisir les acteurs, les genres, ou le choix du scénario mais ça commence par son amblance émotionnelle. Une chose est sur, malgré toute les images de synthèse qu’on visionne tous les jours sans les digérer, rien ne fait plus d’effet sur un public qu’un bon vieux Buster Keaton ou un film de Fred Aster où tout le monde ressort de la salle en dansant. Reflexion sur base : Interv’iew de Serge Daney. « Cine-Soon » Livre : « Itinéraire d’un ciné -fils. » Texte sur Toledo.