DENI DE GROSSESSE

Déni DE GROSSESSE TOTAL « Elles accouchent mais ne sont pas enceintes » Quel impact cela peut-il avoir sur la construction du lien mère enfant ? source : http://googl mots clés : « déni de TABLE DES MATIERES 1. INTRODUCTION 3 or 28 Sni* to View 1. 1 Présentation du sujet et motivation 3 1. 2 Démarches effectuées 4 1. 3 Questions et problématique 4 2. LE DENI DE GROSSESSES 2. 1 Définition et bref historique 5 2. 2 Population concernée et quelques chiffres 7 2. 3 Pas de signes de grossesse ? 7 2. 4 La levée du déni, l’annonce8 3. DEVENIR MERE : concept du vécu d’une grossesse « normale 4.

L’AITACHEMENT / LE LIEN MERE-ENFANT 11 médiatisées, par exemple avec le déni de grossesse de la chanteuse française, Sheryfa Luna, qui n’a appris être enceinte qu’a 6 mois. Mais il existe d’autres cas ou ces femmes apprennent leur maternlté qu’au moment de l’accouchement sans comprendre ce qui leur arrive. Le plus souvent, c’est l’incompréhension qui règne, en premier lieu face à ces grossesses déniées, soit par diverses croyances populaires et / ou religieuses, ou comme de simples préjugés : « Comment elle n’a pas pu s’en rendre compte ? C’est impossible. ?, « Cette femme n’a encore jamais eu d’enfant uparavant, sinon elle se serait rendu compte tout de suite des symptômes et des mouvements du bébé ou encore « Cela n’arrive qu’aux personnes ayant un état psychologique très affaibli. Motivation J’ai choisi ce sujet car justement cela faisait un moment que je m’interrogeais sur ce phénomène qui est le déni de grossesse, d’autant plus que j’ai pu remarquer qu’on en parlait de plus en plus récemment, notamment par l’intermédiaire des médias. Je n’avais encore jamais vraiment pris le temps de faire quelconques recherches à propos de ces grossesses mystérieuses.

A travers e travail, à l’aide de divers ouvrages et documentations que j’ai pu trouver, je souhaitais en apprendre bien plus, et comprendre l’impact possible sur la construction du lien mère-enfant, par rapport a une grossesse vécue normalement. Pour ma part, et a priori, la grossesse a toujours fait figure d’une étape importante dans la vie d’une femme. C’est un heureux événement que je s OF figure d’une étape importante dans la vie d’une femme. C’est un heureux événement que je souhaiterais partager avec ma famille et mes proches en temps voulu. Dans le cas d’un déni de grossesse, ce processus n’est pas le même.

Ayant été confrontée indirectement, il y a quelques années, à une grossesse déniée d’une amie, j’ai été particulièrement intéressée et investie dans mon travail. 1. 2 Démarches effectuées Tout d’abord, via internet j’ai recherché ouvrages, articles, et documentations abordant le sujet du déni de grossesse. Il a été difficile de trouver des études traitant de ce sujet, en effet il existe beaucoup de témoignages de femmes ayant vécues un déni de grossesse partiel ou total sur Internet, ou beaucoup d’ouvrages expliquant le phénomene, mais très peu de recherches ou études pécifiques.

Dans un premier temps, j’ai voulu contacter une amie, qui elle- même a vécu cette situation, apprenant sa grossesse au dernier moment, quelques heures avant l’accouchement. Je lui avais proposé de me faire part de son histoire comme témoignage pour mon développement. Dans le même temps, au cours de la rédaction, après mûre réflexion et discussion avec mon enseignante accompagnante, j’ai préféré obtenir l’avis d’une sage-femme travaillant à la maternité de Genève. Grace « aux bouches à oreilles j’ai été mise rapidement en relation avec cette dame.

Je pense que cela a pu e permettre d’avoir un point de vue extérieur et plus neutre sur ce phénomène et surtout sur ma problématique. De plus, cela m’a permis de mettr plus neutre sur ce phénomène et surtout sur ma problématique. De plus, cela m’a permis de mettre aussi en lien le rôle que peuvent jouer les professionnels de la santé, avec celui de la favorisation à la construction de l’attachement entre la mère et son nourrisson lors d’un déni de grossesse. Cet entretien fut très enrichissant pour mon travail mais aussi pour ma propre culture générale. . 3 Questions et problématique J’ai voulu comprendre qu’est-ce qu’un déni de grossesse édicalement parlant et s’il existe différents types de dénis. Ce phénomène touche-t-il exclusivement une certaine catégorie de femmes ? Au lendemain de mon entretien avec une sage-femme, il m’a paru évident de pointer cette problématique essentiellement sur le déni grossesse total, étant donné que l’arrivée de l’enfant est réellement inattendue et que l’adaptation entre la mère et le bébé est d’autant plus précipitée.

Il m’a semblé important d’étudier les différents processus d’une grossesse dite standard afin de mieux comprendre ce qui se passe dans le corps d’une femme lors d’un déni. Sans oublier, ‘orienter principalement mes investigations sur la question de la construction du lien entre la mère et l’enfant, au-delà du déni de grossesse. 2. DENI DE GROSSESSE 2. 1 Définition et bref hist N’ayant pas conscience de sa grossesse, le ventre ne grossit pas et d’autres symptômes peuvent eux aussi faire défaut comme l’aménorrhée 1 qui caractérise souvent la grossesse.

Ces grossesses déniées passent généralement inaperçues de l’entourage même. La femme ne prête pas attention aux mouvements du bébé ou les assimile à tout autre chose. Freud2 a défini le déni comme la « non considération d’une artie de la réalité ». Dans le domaine psychanalyste, le déni de grossesse équivaut à « un mécanisme de défense consistant en un refus par le sujet de reconnaitre la réalité d’une perception traumatisante » («Je ne suis pas enceinte : enquête sur le déni de grossesse G.

Guernalec-Levy, 2009) En cas de grossesse ordinaire, l’utérus Lors d’un déni de grossesse l’utérus bascule et se développe vers l’avantse développe de façon verticale, a ce qui donne le ventre rond de la femme peine perceptible. enceinte. PAGF s OF Toujours autour de la définition du déni, et pour davantage omprendre qu’est qu’un déni de grossesse, il est essentiel de définir les trois différents niveaux de non reconnaissance lors d’une grossesse : Mécanisme de défense : la femme ignore totalement son état de « déni de grossesse » et ceci à tout instant ou jusqu’à la levée du déni.

Dénégation de grossesse : la femme reconnaît les symptômes mais ne les associe pas à une grossesse affirmant l’impossibilité de pouvoir être enceinte. Dissimulation : la femme est consciente d’être enceinte et le cache délibérément a son entourage pour divers motifs comme sociaux, économiques, religieux ou familiaux. « Le déni de grossesse : une revue de littérature », Mme Corre Ferragu – 2002) DA savoir : la « grossesse nerveuse a Pinverse du déni, représente une gestation psychique chez la femme, en l’absence de l’enfant. Bref historique . ? Le terme dénier est apparu dans la langue française en 1160. A présent, on lui assimile deux significations : refuser d’accorder quelque chose qui lui est dû. refuser de reconnaître quelque chose comme vrai ou comme sien. » (« Le déni de grossesse : une revue de littérature », Mme Gorre L’utilisation de la terminolo à elle que très récente. Au e « déni de grossesse » n’est quant , de nombreux écrits 6 OF Il est fort probable qu’à cette époque cette pathologie temporaire ait pu être associée à une maladie mentale vu le caractère inhabituel et extraordinaire de ces grossesses.

L’amélloratlon de la compréhension autour de ce phénomène médical n’a commencé qu’à la moitié du 20ème siècle. Etant donné, le peu de recherches scientifiques et les nombreuses interrogations autour de ce mystère médical, ce n’est que le début de l’apprentissage pour l’Homme, des différents aspects psychologiques (et non physiologiques) rentrant eux-aussi, en ompte lors d’une grossesse. (« Déni de grossesse : 99 histoires vécues AFRDG – 2009) 2. Population concernée et quelques chiffres Le déni de grossesse touche des femmes sans troubles psychiatriques particuliers. Il peut se rencontrer chez toute femme en phase de procréer, quelques soit son âge ou sa catégorie socio-professionnelle contrairement aux idées reçues. A l’heure actuelle, il n’existe aucune statistique sur le nombre de cas de dénis de grossesses en Suisse. Mais d’autres enquêtes ont été réalisées sur le territoire américain, allemand et autrlchien Selon eux, le taux de dénis varierait entre O.

S et 3 cas pour 1000 nalssances. Le déni de grossesse : une revue de littérature », Mme Gorre Selon l’office fédéral de la statistique suisse, il y a eu 82′ 164 naissances pour l’année 2012. Si l’on reprend le pourcentage de 0. 5 à 3 pour 1000, il est possible qu’il y ait eu, environ entre 41 et 246 cas de déni de grossesse en 2012 sur le territoire suisse. (http://www. 7 OF environ entre 41 et 246 cas de déni de grossesse en 2012 sur le territoire suisse. (http://www. bfs. admin. h/bfs/portal/fr/index/themen/01/06/blank /key/02/01 html) En ce qui concerne Genève, selon les statistiques genevoises, il a eu 4645 naissances sur le canton. Si l’on reprend toujours le même pourcentage, il ait possible qu’il y ait eu, à peu près entre 2 et 13 cas de déni de grossesse en 2012 sur le territoire genevois. (http://www. ge. ch/statistique/tel/publications/2013/informations _statistiques/autres) Ce bref calcul permet d’avoir une représentation plus précise du nombre probable de femmes ayant pu être touchées par cette « pathologie temporaire » dans notre pays en 2012.

A savoir : il s’agit de chiffres approximatifs et qui regroupent tous les cas de dénis de grossesse, c’est-a-dire aussi bien les artiels que les totaux et qui ont été déclarées auprès d’une maternité ou lors d’un suivi médical. 2. 3 pas de signes de grossesse ? Lors d’un déni de grossesse, les signes classiques de grossesse sont absents lors puisqu’il y a « une problématique de l’inexistence de la grossesse psychique La femme n’ayant pas fait le lien entre la tête et son corps. Elles accouchent et ne sont pas enceintes », S.

Marinopoulos et Israël Nisand, 2011) Les signes sympathiques de grossesse tels que douleurs au niveau mammaire, nausées, vomissements, asthénie3 ou aménorrhée sont le plus souvent absents chez ces femmes. Chez la plupart de ces femmes on ne constate aucune prise de poids, ou il s’agit uniquement de uel PAGF 8 OF la plupart de ces femmes on ne constate aucune prise de poids, ou il s’agit uniquement de quelques kilos qui peuvent être traduits par diverses raisons autres que la grossesse.

Ce bébé devient alors un passager clandestin et se développera à la verticale en s’allongeant le long de la colonne vertébrale. (cf. image p. 5) (« Le mystère des grossesses silencieuses » – mémoire de fin d’études – HEdS – 2008) La majorité des patientes affirme ne pas avoir senti, et ce à aucun moment, leur bébé bouger. Le plus souvent, ces mouvements sont interprétés par ces femmes par des troubles digestifs et/ou intestinaux. Guernalec-Levy – 2009) 2. 4 La levée du déni, l’annonce Il existe deux sortes de dénis de grossesse.

Dans les deux cas, la femme apprend soudainement une grossesse plus au moins avancée. Cette annonce se nomme la levée du déni de Déni de grossesse partiel La levée du déni peut avoir lieu à différentes étapes de la grossesse. La femme apprend sa future maternité précipitamment. Toutefois il arrive régulièrement que ces patientes sous-estiment le terme et demandent une IVG « en rgence » (interruption de grossesse volontaire avortement) alors que le terme légal est dépassé.

L’annonce est une vraie surprise et le choc souvent rude pour ces patientes. Cependant, la levée de déni est une étape importante car plus le diagnostic se fera tôt, plus la femme aura du temps pour réaliser et accepter sa rassesse. Dès ce moment-là, l’esprit avant PAGF OF plus la femme aura du temps pour réaliser et accepter sa grossesse. Dès ce moment-là, l’esprit ayant fait le lien avec le corps, la grossesse psychique étant reconnue par la femme, les symptômes commenceront à apparaître (ventre rond, poussées e lait, mouvements du fœtus… etc. Interview sage-femme, février 2014) C’est au moment de cette annonce que la réalisation psychique de la grossesse commence pour ces patientes. Pourtant certaines femmes refusent catégoriquement de voir la réalité en face, et ceci malgré l’annonce par un professionnel de la santé et les diverses preuves (échographie par exemple). On peut voir en ce comportement une sorte de persistance au déni (on parlera alors de dénégation ou dissimulation). Déni de grossesse total : Ce n’est qu’au moment du travail ou de l’accouchement même ue la femme comprend qu’elle va devenlr mère.

Le plus souvent ces femmes viennent consulter aux urgences pour adultes, pour douleurs intestinales Il arrive aussi que ces femmes accouchent seules a domicile ou en lieu public. La femme ne se rend absolument pas compte de ce qui lui arrive jusqu’à la naissance du bébé. II est donc encore plus difficile pour ces femmes de le réaliser et de l’accepter, l’annonce est brutale. Qu’elles deviennent maman du jour au lendemain, est peu dire ! Le déni de grossesse : une revue de littérature », Mme Garre (« Interview sage-femme, février 2014) En ce qui concerne, un déni