Finance islamique

1. Les apports potentiels de la finance islamiques aux problèmes économiques et sociaux Dans une analyse objective, Iain de tout autre calcul idéologique ou politique, l’économe islamique en général et la finance islamique en particulier pourraient apporter, entre autres alternatives, des solutions à certains problèmes mis en relief en Tunisie dans son contexte postrévolutionnaire.

Ceci est valable, non seulement pour la Tunisie, mais également pour les autres pays souffrant des mêmes problèmes: chômage, dégradation u pouvoir d’achat, problèmes liés au développement et ? l’infrastructure… En effet, signalons d’abord que les institutions financières Sni* to View islamiques pourraien mobilisation de ress ressources internes dans les coffres forts en l’absence d’instru ors Pice pour la es.

En effet, des s forme de cash ns immobiliers nvictions d’une grande frange de la population. Le grand engouement qu’a connu Banque Zitouna à l’ouverture de ses portes en 2010 de la part de petits épargnants en est la preuve. En outre, les formules ‘investissements basées sur les techniques participatives, telles que « Al Moudharaba » ou « Al Swipe to View next page Al Moucharaka » sont fortement plus juteuses que les placements bancaires classiques, notamment en période de baisse de taux.

La souscription à des « Sukuk » auprès d’un émetteur sérieux pourrait garantir une rentabilité bien loin de celle offerte ? travers des placements monétaires. D’un autre côté, ce même mécanisme de « Sukuk » pourrait être utilisé pour mobiliser des ressources pour l’Etat, les opérateurs privés, les banques t financer ainsi des projets d’envergure et des méga projets • projets d’infrastructure, raffineries, aciérie, constructeurs automobile…

Les fonds d’investissement islamiques sont également un cadre attrayant pour drainer des ressources, notamment auprès de bailleurs de fonds externes, qui sont intéressés par l’investissement en Tunisie. En ce qui concerne les projets innovateurs, ou ceux promus par de jeunes promoteurs ne disposant pas des ressources nécessaires pour l’autofinancement, « Al Moudharaba » pourrait onstituer une solution, où le bailleur de fonds se place en « Rab Al Mel » et le promoteur en gestionnaire ou « Moudharib P.

D’un autres côté, le marché des assurances n’a pas atteint, à l’instar de beaucoup de pays musulmans, le niveau de développement souhaité en raison des obstacles d’ordre charaique. Ce marché pourrait être fortement dynamisé grâce à la solution « Takaful De d’ordre charaique. Ce marché pourrait être fortement dynamisé grâce à la solution « Takaful De ce fait, les institutions financières islamiques pourraient être n levier pour le financement de la croissance.

D’autres institutions non financières à l’instar de celles de « Al Waqf » (donation faite à perpétuité à une œuvre d’utilité publique, pieuse ou charitable) et celles de « Zakat » (l’aumône) apporteraient un excellent palliatif au financement du déficit budgétaire, à travers la prise en charge partielle du financement du développement. En effet, en présence d’un cadre réglementaire régissant la collecte de ces ressources de « Zakat » et de « Waqf et surtout instaurant les règles de contrôle et de onne gouvernance, les possibilités de mobilisation de ressources par ces institutions sont colossales.

Ces ressources pourraient être orientées pour appuyer les efforts de l’Etat en matière de prise en charge des familles nécessiteuses, de la lutte contre la pauvreté, de l’amélioration des conditions de vie dans les régions les plus défavorisées, voire l’implication dans le financement des biens d’utilité publique, les écoles, les universités, les hôpitaux en l’occurrence (à l’instar des fondations dans le monde occidental).