Économie Chapitre 1: Introduction 1. Qu’est-ce que l’économie ? 1. 1 Définition L’économie est la science qui étudie la façon dont les individus et les sociétés utilisent des ressources relativement rares, limitées en vue de satisfaire des besoins multiples. Les économistes considèrent donc que les besoins sont multiples. Pour les satisfaire, il faut mobiliser des ressources qui sont limitées. Il faut donc nécessairement effectuer des choix: quels besoins va-t-on privilégier ? quels biens va-t-on produire ? n quelle quantité ? comment va-t-on les produire ? quels sont es besoins collectifs questions intéressen s or al ? etc. Toutes ses Sni* to View 1. 2 Valeurs politique Système de valeur (e Choix politiques (ex: partis de droite) Choix économiques (ex: moins d’impôts) Dans ce cours on parle de principes. Les choix économiques sont dictés par les choix politiques et ceux-ci sont eux-mêmes conditionnés par le système de valeur qui existe dans une société. Remarque: on parle ici des choix économiques collectifs.
Exemple: dans une société globalement individualiste, les partis politiques de droite ont plus de chances de l’emporter ux élections et devraient logiquement mettre en œuvre une économie plus libérale (globalement moins d’impôts, limiter la sécurité sociale, etc. ). schéma comme un circuit en mouvement permanent. Quand le mouvement s’accélère, on produit et on échange plus de biens et services et de travail, l’économie est dite « en croissance » on produit de plus en plus de richesses d’année en année.
A l’inverse, quand les flux ralentissent, on produit moins de richesses et on dit que l’économie est en « récession En économie ouverte Pour compléter le schéma, an va introduire des relations ?conomiques avec l’étranger, symbolisées par un seul agent économique baptisé le « reste du monde Enfin, on tiendra compte aussi des intermédiaires financiers (IF) (banques, compagnies d’assurances, caisses d’épargne). Ces agents assurent le financement de féconomie en collectant l’argent des agents en surplus et en prêtant de l’argent aux agents en déficit.
L’effet multiplicateur Conséquence d’une augmentation de la conso en éco fermée ? (question d’exam) Imaginons que l’Etat décide d’augmenter les transferts sociaux (allocations familiales, de chômage, etc. ), dans ce cas, le revenu isponible des ménages augmente automatiquement, ce qui implique une augmentation de la consommation, et donc en économie fermée, une augmentation de la production. Pour produire plus, les entreprises devront embaucher. Il y a aura donc moins de chômeurs et plus de salariés.
La masse salariale globale va augmenter, ce qui va provoquer une augmentation supplémentaire du revenu disponible et donc de la consommation, de la production, de l’emploi, etc. On a donc au final, une augmentation du revenu disponible plus que proportionnelle, c’est ce qu’on appelle l’effet multiplicateur. En écono 31 evenu disponible plus que proportionnelle, c’est ce qu’on appelle l’effet multiplicateur. En économie ouverte, l’effet multiplicateur existe aussi mais de manière atténuée.
En effet, l’accroissement du revenu disponible va provoquer une augmentation du revenu des ménages, cette consommation se portera en partie sur des biens produits dans l’économie nationale (ce qui provoque un effet multiplicateur) mais aussi sur des biens importés. On risque donc de voir augmenter les importations et celles-ci n’ont aucun impact sur l’emploi et les revenus dans réconomie nationale et ne participent onc pas à l’effet multiplicateur. Exemple: Politique de relance de François Mitterrand en 1981 par une augmentation des transferts sociaux.
Cette polltlque a échoué car la France était déjà une économie très ouverte sur l’étranger. On a donc stimulé les importations mais pas beaucoup la production nationale et l’emploi. TUYAU: Etre capable de reproduire ce type de raisonnement pour l’examen. 2. Les 3 courants de pensée traditionnelle Au début, on avait dit que les individus répondaient à des choix indlviduels. Mais il y a aussi des choix collectifs. On va être dans une économie libérale. . 1 Adam Smith (1723-1790) philosophe Né en 1723, mort en 1790 et il est philosophe.
Il a écrit « Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations », publié à la fin de sa vie en 1776. Smith va découvrir que le marche a une place très importante. Ce marché est caractérisé par la rencontre entre acheteurs et vendeurs. Il en déduira que l’un comme l’autre, leur comportement est dicté par une variable importante 3 1 Il en déduira que l’un comme l’autre, leur comportement est dicté par une variable importante du marché. La variable s’effectue ur la demande et l’offre, mais surtout aussi sur le prix du bien/ servlce.
Le poids d’un indivldu est fonction de sa taille, sa densité osseuse, etc. ). Adam Smith observe la société et le fonctionnement de l’économie, il remarque en particulier un mécanisme qui sera central dans sa vision de l’économie: le marché. Le marché est un lieu de rencontre entre des agents qui offrent » des biens, des services, du travail, des capitaux, etc. (les vendeurs) et des agents qui sont désireux d’en acquérir (les acheteurs). Le comportement des uns et des autres est déterminé par le prix:
Les vendeurs offrent plus si le prix est plus élevé (ce comportement est représenté par la courbe O dans le graphique) Les acheteurs sont prêts à en acheter plus si les prix sont bas Dans la théorie du marché, il existe un seul prix et une seule quantité où les acheteurs et les vendeurs sont d’accord, c’est le point d’équilibre du marché, représenté par le point E dans le graphique. Smith observe également que le marché a une caractéristique intéressante, il est autorégulateur.
C’est-à-dire qu’il se régule de lui-même en cas de perturbation (par exemple par une baisse de l’offre). Sa dynamique interne lui permet de retrouver un nouvel équilibre. Si le marché est autorégulateur, Smith conclue qu’il ne doit pas intervenir dans l’économie. L’équilibre spontané du marché va garantir une situation optimale (la meilleure utilisation possible des ressources disponibles) pour satisfaire un maximum de besoin. 1 meilleure utilisation possible des ressources disponibles) pour satisfaire un maximum de besoin. Pour S. : le travail est source de richesse.
Le rôle de l’Etat dans l’Economie est donc très limité. L’Etat doit se concentrer d’assurer le bon fonctionnement du marché et de reserver la concurrence. 2. 2 Karl Marx (1818-1883) Philosophe économiste allemand. Le contexte historique : La révolution Industrielle. Au 19e siècle, l’économie se transforme profondément, progressivement. L’agriculture perd sa place de premier secteur économique et c’est l’industrie qui devient la première source de richesse. Ce phénomène s’explique notamment par certain progrès technologique notamment la machine à vapeur.
Cette période est caractérisée par un afflux de main d’œuvre vers les villes. Cette main d’œuvre est employée dans les nouvelles usines ans des conditions de travail très difficile et pour des salaires très faibles (à la limite de la subsistance). Livres : le manifeste du parti communiste (1848), Le capital (1867) Une vision de la société Pour Marx, la société industrielle est divisée en plusieurs classes sociales, principalement la bourgeolsle (z patrons et actionnaires des E, ils possèdent les moyen de production (machine, mine… ) et le prolétariat (z Travailleurs, qui ne possèdent que leur force de travail). Les intérêts des deux classes sociales sont divergents. Les patrons qui veulent faire un maximum de profit, veulent garder es salaires peu élevés et ne pas dépenser de l’argent pour la sécurité ou le confort des ouvriers. Ceux-ci veulent exactement l’inverse. Ce rapport de force s’exerce PAGF s 1 le confort des ouvriers. Ceux-ci veulent exactement l’inverse. Ce rapport de force s’exerce sur un marché (celui du travail) et, à l’époque de Marx, l’avantage tourne clairement au profit des patrons.
Ceux-cl, pour faire un maximum de profits, imposent des salaires faibles et des conditions de travail très durs. C’est ce que Marx appelle l’exploitation du prolétariat par la bourgeoisie. Une évolution historique déterminée pour Marx : l’exploitation du prolétariat par la bourgeoisie débouche nécessairement sur la lutte des classes d’opposition parfois violente entre les classes. Pour lui, l’issue en est necessairement la victoire des ouvriers et l’avènement de la révolution prolétarienne.
La bourgeoisie est donc amenée à disparaitre en tant que classe sociale et les ouvriers vont organiser la société différemment, c’est la société collectiviste. 2. 3 Keynes (1883-1946) Livre : La théorie générale de l’emploi, de l’intérêt de la monnaie (1936) Le contexte historique : La théorie de Keynes s’enracine dans la période de la grande dépression fin des années 20 début année 30 : la crise économque s’est Installée durablement, la production, diminue de même que la consommation, l’emploi et les revenus. Comme il n’y a pas de protection sociale, de nombreuse personne connaissent la misère.
Les gouvernements qui ont en tête la pensée de Smith restent passifs, ils attendent que les marchés retrouvent un équilibre d’eux-mêmes mais rien ne se passe et la crise s’éternise. Le concept des anticipations négatives . our Keynes, le comportement des ménages et le choix qu’ils doivent faire entre consommation e 1 négatives : Pour Keynes, le comportement des ménages et le choix qu’ils doivent faire entre consommation et épargne seront fort influencés par le contexte économique et par la vision qu’ils ont de leur avenir. Cest ce qu’il appelle les anticipations rationnels.
Si l’avenir parait rose, les ménages auront tendance à consommation une large part de leur revenu. A l’inverse, si il pense que demain sera pire qu’aujourd’hui, ils épargneront un maximum dans un but de précaution (une poire pour la soif). Ce comportement est compréhensible à l’échelle individuelle mais collectivement il va alimenter la dépression économique. En effet, moins de consommation implique moins de production, moins de production implique moins de travall, moins de travail implique moins de revenu et donc moins de consommation etc.
Cercle VICIeux. Le rôle de CEtat : Pour Keynes un seul agent est a même de casser cette spirale négative c’est l’Etat. Par différentes politiques, il peut redonner confiance aux ménages et aux entreprises pour les inciter à de nouveau consommer et investir. par exemple augmenter les épenses de l’état en infrastructure pour créer de l’emploi ou accorder des aides aux chômeurs, familles nombreuses etc. Remarque : on peut donc dire que Keynes va donner une légitimité aux systèmes de sécurités sociales qui verront le jour après la guerre 40-45.
Les systemes modernes de sécurite sociale (assurance, maladie, allocation familiale etc. ) sont d’abord basé sur un principe de solidarité mais la pensée de Keynes leur donne aussi une justification économique. Ils permettent d’éviter que des personne 7 1 donne aussi une justification économique. Ils permettent d’éviter ue des personnes précarisées (par la maladie, perte d’un emploi) ne sortent du système économique, ne consomment plus et donc ralentissent la croissance. par les allocations (chômage, invalidité ils restent des agents actifs dans l’économie. etc. , Keynes et la monnaie • Keynes met aussi en lumière les relations qui existent entre d’une part les taux d’intérêt et la monnaie et d’autre part l’économie réelle (la production, la consommation, l’emploi). Il explique que pour stimuler l’économie, il e st utile de baisser les taux d’intérêt pour diminuer l’épargne et favoriser la consommation, ce qui est ouhaitable en période de crise. En résumé Les mécanismes de marché ne suffisent pas pour sortir l’économie de la crise dans un délai raisonnable (à cause des anticipations négatives). L’Etat est donc investi d’une mission de régulation économique.
II doit relancer l’économie en cas de crise en augmentant ses dépenses et en jouant sur les taux d’intérêt. Remarque : Dans les années 30 certains ont mis en pratique des politiques volontaristes de l’Etat pour sortir l’économie de la crise en partlculier le président Américain Roosevelt et sa politique baptisée le New Deal. Les systèmes d’organisation économique de la société 3. 1 Le système » capitaliste » ou libéral ou économie du marché 1) C’est le marché qui assure le grand équilibre économique par le jeu de l’offre et la demande, les ressources augmentent vers les activités les plus rentables. ) Le profil est le moteur de l’activité économique. C’est lui qui pouss les plus rentables. pousse les entreprises à investir, afin de créer de la richesse. 3) Le droit de propriété privé des moyens de productions; les usines, les terres les mines appartiennent à des personnes prlvees. ) Le système est basé sur la totale liberté d’entreprendre, la liberté de commencer une activité économique. 5) Le système est basé sur la concurrence indispensable au bon fonctionnement des marchés et qui doit stimuler l’innovation. ) Le rôle de l’état dans l’économie est minime. Il doit se contenter d’assurer la sécurité de biens et des personnes, voire garantir la concurrence mais pas plus. 7) Au plan des valeurs c’est un système basé sur l’individualisme, la liberté et le matérialisme (un système pour qui la recherche du bonheur consiste à la consommation de biens matériels) 3. Les systèmes collectivistes 1) Propriété collective des moyens de productions, c’est PEtat qui possède tous les moyens de productions. ) En théorie, l’égalité entre les individus est décrétée, il n’y a plus de classes sociales, plus de bourgeoisie, tout les individus n’ont de droits et de devoirs que vis à vis de la Collectivité. 3) Le marché n’a plus sa place, le fonctionnement de l’économie est planifié part des fonctionnaires de l’État. L’économie est soumise à un plan qui détermine les besoins à satisfaire, les objectifs de production, l’affectation des ressources, les prix etc. ) En terme de valeur, l’individu est clairement soumis au groupe, les intérêts collectifs prime sur les intérêts particuliers. . 3 Les syst PAGF 31 clairement soumis au groupe, les intérêts collectifs prime sur les intérêts particuliers. 3. 3 Les systèmes intermédiaires Dans la très grande majorité des pays d’aujourd’hui, on pratique un système intermédiaire : Une économie de marché avec une intervention plus ou moins importante de l’Etat dans de nombreux secteurs ou l’on estime que le marché est contraire à une certaine idée de la justice sociale. Exemple : l’éducation, a santé, les transports collectifs, les logements, ETC.
Après la guerre (40-45), dans la plupart des pays d’Europe occidentale, on a mis en place un système de sécurité soclale largement financée par l’Etat – on parle parfois de l’Etat providence – qui met à [‘abris une grande majorité des citoyens de certains aléas de l’existence comme le chômage, la maladie, l’invalidité, ETC. La charge que représente toute cette politique sociale sur les budgets de l’Etat peut devenir très lourde et l’Etat a donc une place importante dans l’économie que l’on peut mesurer par ‘indicateur de pression fiscale et parafiscale. ression fiscale et parafiscale = Taxes et impôts + prélèvement sécurité sociale / PIB En Belgique aujourd’hui, ce chiffre avoisine 45 %. Ce qui veut dire que presque la moitié de la richesse produite dans le pays est prélevé par l’Etat et la sécurité sociale pour alimenter leur budget. Aujourd’hui la sécurité sociale est critiquée par certain pour différentes raisons . Elle génère des abus : il est en effet très difficile de contrôler tous les individus qui bénéficient d’allocation. La sécurité sociale coûte très cher et en partlculier alo