Devoir d’apprentisage du travail universitaire. l) Présentation de l’ouvrage J’ai choisi de réaliser cette excercice de prise de note d’aprés l’oeuvre de Robert Linhart intitulée l’établi. Ce livre a été publié par les éditions de minuit en 1978. Ce roman est le résultat d’une étude profonde menée par l’auteur qui décide en 1967 de « s’établir » (ce qui justifie le titre donné a l’ouvrage) c’est a dire de s’immiscer dans cette usine Citroen de la porte de Choissy.
Cette oeuvre est un exemple remarquable Swipe to page d’ethnographie (c’est est l’étude descriptiv or 1 1 des coutumes de po , Snipe to View a pendant un an étr banlieue parisienne. logie dont l’objet rain des moeurs et et Robert Linhart ine Citroen de la s descriptions et analyses il raconte et interprette ce qu’il voit mais aussi ce qu’il ressent. Robert Linhart est né en 1943, c’est un normalien, il est titulaire d’un doctorat en sociologie et en philosophie. Il s’est interéressé lors de ses études a la lutte des classes ainsi qu’aux rapports de productions. Robert Linhart est un milltant Marxiste-Léniniste de la fin des années 60.
Il déteste Mai 1968 qu’il qualifie de « Révolution Bourgeoise », pour l’anecdote il fera donc a cette ériode une cure de sommeil d’un mois et c’est aprés celle-ci au début de l’été qu’il decide de de « s’établir ». Les différents ouvrages publiés par Robert Linhart seront de prés ou de loin engagés. II tente a travers eux de montrer la nécessité de se révolter contre la domination des bourgeois capitalistes libéraux. Avec l’établl il cherche a demontrer les contraintes pesantes de l’organisation taylorienne et fordiste trés dévellopées a cette période dans les usines françaises.
Il) Prise de notes chronologique, analyse: -Le premier jour. Mouloud (p9-26) Dans ce premier chapitre, l’auteur décrit son premier jour de travail. Il y explique son entretient d’embauche, sa visite médical et la découverte de l’usine. Il sera classé O. S 2 ce qui signifie ouvrier spécialisé. Dans cette premiére partie, Robert Linhart découvre pour la premiére fois la chaine de montage des voitures 2CV « la chaine ne correpsond pas à l’image que je m’en étais faite. » (p9). L’auteur s’emploi a de nombreuses descriptions de l’environnement au sein de l’usine, la grissaille , les ouvriers, la chaine.
L’auteur va également falre sa premiére connalssance, il ‘agit de Mouloud un ouvrier classé M2 qui va etre chargé de le former a son poste. Mouloud est un immigré, sa famille est rester en Kaylie mais lui est contraint de rester en france pour faire vivre sa famille. Linhart va etre placé a l’atelier de soudure ou il va devoir pour se premier jour se contenter d’observer Mouloud pour apprendre « la répétition de gestes identiques » (Pl 3) pour ne pas « couler » face au rythme de la chaine.
Ce premier jour fut difficile et t PAG » 1 identiques » (Pl 3) pour ne pas « couler » face au rythme de la chaine. Ce premier jour fut difficile et trés fatiguant pour l’auteur ui angoisse déja a l’idée de ne pas etre a la hauteur au poste de soudure. Dans cette premiére partie Mouloud aura eu un role important pour l’auteur, en effet il est sa premiére connaissance au sein de l’usine ; Il a donc permis son intégration. -Les lumiéres de la grande chaines (p27-59): Aprés ce premier jour difficile l’auteur va connaitre un changement de poste en effet il va etre placer au gainage des vitres de 2CV.
Il n’arrivera pas non plus a durer a ce poste il sera alors placé a un autre atelier de la grande chaine consistant a habiller les siéges de voitures. Ce poste sera le bon. Cela fait désormais 3 mois qu’il est embauché chez citroen lorsque qu’il fait un malaise il va alors etre conduit a l’infirmerie ou Robert Linhart va dénoncer la médecine du travail » il donnerait un aspirine a un mort ». On apprend également que les médecins de citroen touchent des primes si ils accordent peu diarrets du travail.
Suite a ce malaise, L’auteur va etre contraint a un nouveaux changement de poste; En effet il va rester sur la grande chaine mais aura desormais un role de controle des différentes piéces en fin de chaine. C’est a ce nouveaux poste qu’il va faire a rencontre de Simon un homme agé qui travaille comme lui sur la grande chaine. L’auteur va sentir en lui immédiatement une ame de révolté, plus tard Simon lui racontera sa participation aux gréves de Mai 68 : »i PAGF30F11 de révolté, plus tard Simon lui racontera sa participation aux gréves de Mai 68 reve a haute voix de la révolution ».
D’un point de vue analyse ce chapitre est trés intéresant, l’auteur y fait de nombreuses descriptions et critiques notamment sur la médecine du travail mais aussi sur la maniére dont sont traités les ouvriers par les chefs « comme de vous répétez a chaque instant ue vous n’étes rien ». De plus, on peut voir dans ce chapitre que l’auteur commence a se familiariser avec les lieux et les collégues il témoigne d’une forte entraide ouvriére. Pour finir sur ce chapitre, il est judiciceux de souligner ce passage ou l’auteur décrit cette scéne qu’on pourrait Juger de premier signe de révolte ouvriére.
En effet, lorsque la chaine a démarer une minute avant la fin de la pause les ouvriers ne se sont pas laissez faire et on fait preuve de solidarités en débranchant la chaine durant une minute avant de ce remettre au travail. -Le comité de base (p60-90): Aprés deux chapitres de déscriptions et d’interprétations, l’auteur va en ce début de chapitre dévoiler ses ambitions: « je ne suis pas entrer chez citroen pour fabriquer des voitures mais pour faire du travail d’organisation de la classe ouvriére. Face a la dureté du travail quotidien, des humiliations des chefs et des conditions inhumaines du travail l’auteur souhaite en effet qu’une prlse de conscience génerale est lieu dans l’usine. Le probléme est qu’il va etre confronté a la peur des autres ouvriers, en effet ils trouvent la cause juste mai PAGFd0F11 est qu’il va etre confronté a la peur des autres ouvriers, en ffet ils trouvent la cause juste mais lui rappellent que la CFT (syndicat en place) est corrompus: « ramassis de briseurs de gréves et de truqueurs d’élections. Linhart va alors faire une rencontre décisive, celle de Primo un trentenaire sicilien lors d’une distribution de Tract. Suite a un communiqué de Citroen la révolte prend forme, L’entreprise déclare que les journées finiront 45 minutes plus tards pour ratrapper les heures perdues pendant les gréves de Mai 68. L’organisation avec primo ce précise, ils seront un mouvement indépendants de tout syndicats nommé « le comité de base de citroen choissy. Ils sont au départ une vingtaine a se réunir aprés le travail dans un café voisin.
La déclsion de ne pas continuer le travall 45 minutes en plus est une évidence, ils ont donc un mois pour mobiliser le maximun d’ouvriers dans l’usine. prise de consicence avec Primo d’une classe ouvriére internationnale » les millions dhommes a la chaine de la production automobile. » Pour toucher un maximun d’ouvrier le tract qui sera publié, distribuer et afficher sera traduit en plusieurs langues selon les nationnalités de l’usine ( espagnols, marocains, yougoslaves… ) .
Le fait que les tracts soient traduits ans plusieurs langues permet d’apporter a l’ensemble des ouvriers un sentiment d’appartenance fort qui sera payant par la suite de part la mobilisation. -La gréve (p90-115) : Ce chapitre débute le lundi 17 février, c’est le jour J pour l’auteur s 1 gréve (p90-11 5) : est ce que ce mois de propagande va t’il etre payant? Cela va t’il marcher? Il angoisse et éspére profondément que la mobllisation sera forte : »Montrer qu’ils n’ont pas réussit a nous briser, que nous restons des hommes libres. A 17h c’est la délivrance pour l’auteur la mobilisation semble avoir marcher en effet, »il ya plus e 400 grévistes » c’est une premiére victoire mais le probléme est désormais de savoir comment vont ils faire pour qu’elle perdure. Le lendemain a la reprise du travail l’auteur va longuement décrire la menace des chefs et la mise en place de la resistance de citroen pour qu’a 17 heures ne se produise pas le meme événement qu’hier « ils nous harcélent dans notre travail et ils restent pour nous intimider. L’entreprise Citroen va faire venir différents interptétes pour mettre la pression sur les ouvriers étrangers, en leur disant qu’ils risquent l’expulsion si ils quittent eurs poste a 17 heures aujourd’hui. Ce pendant, arrive la fin de journée et l’auteur est satisfait c’est une seconde petite victoire puisque qu’ils sont » prés de trois cents » a c’etre mobilisés pour se second jour de gréve. Le lendemain , aprés une nuit blanche les grévistes de la veille distribuent des tracts avant le début du travail ils vont alors etre agressés physiquement par des chefs qui vont les frappés et les menacés avant de s’enfuir dans l’usine.
Pendant la journée tout les immigrés vont etres convoqués par les chefs 6 1 de s’enfuir dans l’usine. Pendant la journée tout les immigrés ont etres convoqués par les chefs qui vont les menacés d’expulsions si ils continuent la gréve. A la fin de la journée de ce troisiéme jour de gréve, les actions menées par les chefs ont en partie payés ils ne sont plus que « deux cent cinquante grévistes environs ». Le lendemain la mobilisation sera quasiment similaire avec environs deux cents grévistes.
La gréve aura au moins tenu toute la semaine. L’auteur est épuisé et contrarié car les chefs ont expulsés 20 camarades de leurs foyers. En ce début de semaine la mobilisation chuta fortement et les chefs réussirent a combler es trous des grévistes de 17h, cette mobilisation trop peu suffisante permis aux chefs d’assurer la production jusqua 17h45. – L’ordre citroen (pl 16-132) L’auteur vient d’apprendre qu’il va etre transferé dans un autre atelier a 5 min a pied de l’usine.
Son sentiment premier est la colére et l’incompréhension, il voit ses éspoirs de poursuite de gréve s’éloigner. Il travaille désormais dans un petit entrepot constitué de 11 personnes, son travail consiste a aller chercher diverses piéces au sein de l’atelier pour qu’elles soient envoyés a l’étranger. Il s’interroge sur la cause de son isolement qui arait pourtant évidente, « c’est une pratique courante, dans les entreprlses de reléguer les geneurs,les agités… » .
Linhart se rend a chaque soir a 17 heures pile a la sortie de l’usine; Il constate que plus les jours passes plus les nouvelles sont mauvaises, jusqu’au « dém PAGF70F11 l’usine; Il constate que plus les jours passes plus les nouvelles sont mauvaises, jusqu’au « démentelement du comité de base » chute aux enfers des noyaux durs L’auteur raconte ensuite a qui ont formés le comité de base, en effet la dizaine de leaders dont faisait partis Linhart va subir des pressions terible de la part es chefs et de la direction :i’on saurait les obliger à prendre leur compte, à disparaitre. Tous finalement vont quittés l’usine sous cette trés forte presion, l’un se fera employé chez citroen l’autre dans une usine allemande et d’autres rentrerons au pays. Linhart est finalement le seul du comité de base a etre encore employé par citroen propablement par la promesse qu’il c’était faite de n’abandonner sous aucun prétexte. – Le sentiment du monde(pl 33-152) : Dés le début de ce chapitre l’auteur apprend son retour a l’usine de Choissy, des son arrivé il sent le poids de la gréve ans la maniére dont le traite les chefs.
Il va avoir pour role de transporter des objets d’un batiment a un autre. Linhart va vite se rendre compte que les chefs ont l’intention de le faire craquer comme les autres membres du comité de base, « citroen met donc le paquet pour me faire prendre mon compte. » Mais le résultat est inverse, au bout de 3 semaines il aura perdus 10 kilos mais fera tout pour resister façe a eux. ‘établis (p152-1 78) : Dans cette ultime chapitre, Robert Linhart va connaitre son dernier changement de poste, il est placé cette fois a l’atelier de soudure, il est chargé de controler les
B1 changement de poste, il est placé cette fois a l’atelier de soudure, il est chargé de controler les piéces de voitures ayant une anomalie. L’auteur va dans cette partie faire des descriptions sur les procésus de productions blouse blanche ce proméne avec le chrono dans la poche. » Il explique les procésus de rationalisation mené au sein de l’usine, l’objectif est d’accélérer les cadences avant le 1er aout date de la fermeture de l’usine pour les congés.
La direction sait que les ouvriers ne se mettrons pas en gréve car ils ont besoins d’argent pour rentrer aux pays ou our les enfants, c’est pour sa qu’ils se permettent d’augmenter les cadences pour accroitre la productivité de chacun. L’auteur décrit longuement la mise en place de l’organisation du travail dans l’usine, l’observation de « blouse blanche » sur la chaine, ils prennent des notes. Tout cela dans l’objectif de gagner en productivité, il explique que certains outils sont changés remplacer par de nouveaux plus rapide.
Lors du dernier jours avant la fermeture de l’usine pour les congés, le 30 juillet 1969 l’auteur apprend qu’il est renvoyé de chez Citroën pour motif de « compression du personnel ». A la sortie de l’usine, Linhart pprendra par Kamel (un collègue de son dernier poste) que l’entreprise lui a proposé de l’argent pour déclencher une bagarre avec lui pour qu’ils aient un motif de renvois. Ce dernier chapitre est très intéressant car il démontre l’impuissance de la classe ouvrière façe a ceux qui la dirige Ill) La thése démontre l’impuissance de la classe ouvrière façe a ceux qui la dirige.
Ill) La thése de Linhart: A travers ce livre Robert linhart réalise un témoignage poignant des conditions de la classe ouvriére. Il n’a pas hésité a « s’établir » pour dénoncer ces conditions dans les usines françaises de ette période. Au travers de nombreuses descritpions il raconte les douleurs physiques mais également morales que subissent aux quotidiens ces hommes et ces femmes. Cette ouvrage est aussi dune certaine maniére un hommage rendu a ces personnes qui tout les matins se rendaient a l’usine.
Ce livre souléve des problématiques, sur l’interet du modéle Tayloro- Fordiste, les descriptions sont significatives, les cadences sont infernales, les conditions de travail inimaginable ,les ouvriers sont chronométrés et constament surveillés. Mais également sur la classe ouvriére, elle a vraiment exister et existe encore sans oute aujourd’hui. Linhart raconte la solidarité qui règne dans cette usine peu importe l’origine des ouvriers personne ne se juge car » ils sont tous dans le meme bateau » .
L’auteur dénonce également le raçisme qui régnait dans cette usine, les immigrés sont constaments rabaissés et menacés d’expulsion. Ce livre permet également de se rendre compte que l’auteur avait raison, la classe ouvriere est capable de se soulever façe aux injustices et au patronnat. D’un point de vue personnel j’ai particuliérement apprecié travailler sur cette oeuvre de Robert Llnhart, je trouve la cause évidement juste ma 11