Dans quelles mesures une action culturelle peut participer au développement local ?

Les différences entre les régions, localités, villages, entre générations, entre groupes sociaux, sont des différences culturelles. Au lieu de les lalsser s’effacer, on devrait plutôt les affirmer et les promouvoir, pour ne plus considérer le développement et l’action culturelle « comme un luxe dont on peut se passer, mais comme une partie intégrante du développement local et territorial. Tout d’abord, il me semble important de définir ce qu’est « l’action culturelle » car même si le terme semble simple, l’éxpliquer l’est moins.

L’action culturelle serait donc un ense mis en oeuvre afin d de le dynamiser, com locaux. Il y a deux ty localités et la culture particulièrement. po ammes ou de plans s d’un territoire et positions d’artistes des gens des és, les ruraux plus La culture des gens, se fond dans la mondialisation parce qu’ aujourd’hui, quelle que soit l’originalité d’une culture, elle s’imprègne de la culture de masse et disparait peu à peu.

Cependant, il ne faut pas oublier que la culture, ce n’est pas seulement les arts et les lettres, mais aussi les modes de vie et les valeurs. La culture pour les gens correspond aux services mis à la disposition des populations : cinémas, musées, théâtres… Je dirais que le développe Swipe to Wew next page développement local est le résultat de l’association des capacités locales avec des moyens exterieurs, (investissements privés ou crédits publics), comme pour le secteur culturel. En fait, la culture, c’est le patrimoine, la nature et la création.

Le patrimoine est à la fois matériel (patrimoine architectural, églises, ruines) et immatériel (traditions orales, savoir-faire, langues, expressions locales). Préserver le patrimoine, c’est le premier objectif d’une action culturelle. Mais la valorisation commerciale du patrimoine et son rapport au développement économique entraine de nombreuses interrogations. Est-ce qu’il faut vraiment faire profits de tout ? La restauration de monuments ou batiments (église, ferme, place… ) n’est nécéssaire que si elle apporte un afflux touristique ?

Ne peuvent-elles pas être réalisées juste pour le plaisir et la culture des habitants ? La qualité de l’environnement dans lequel nous vivont élève probablement notre niveau culturel. On s’intérrese à l’histoire de notre ville ou village (comme le village de Vouvant), la nature est une autre cpartie de l’environnement dans l’espace rural. Et donc, la nature, c’est de la culture, mais sous la forme de paysage. Cela dit, cette nature est cultivée. Les forêts ne seraient pas ce qu’elles sont si elles n’étaient pas entretenues (Mervent).

Et l’avenir des paysages tel qu’on les connais dépend entièrement des acteurs qui les ont façonnés depuis toujou PAG » OF d qu’on les connais dépend entièrement des acteurs qui les ont façonnés depuis toujours. La création artistique, en milieu local , est quant à elle compliquée, car elle touche au goût, et à l’Imagination de chacun. En fait, on pourrait facilement poser des questions comme « Par qui ? pour qui Les spectacle, les expositions ou même la littérature peuvent être « des cadeaux » d’artistes locaux Jérôme Aubineau, Conteur —Jean Chevolleau, Artiste peintre).

Il y a toujours des difficultées : faire s’intéresser la population locale pour qu’elle se sente concernée par l’initiative culturelle. On trouve beaucoup trop de festivals, de concerts ou d’expositions d’art, qui se servent du paysage rural comme un décor, à des fins pécuniaires, et qui au final ne rassemble que des gens des vllles. Entre une animation conçue comme un simple divertissement pour des vacanciers déprimés et une dynamique d’accueil plus vrai, plus désireuse d’explorer le terrain pour le développer, le choix à pourtant l’air évident.

Les pouvoirs publics justifient une sois-disante démarche culturelle par l’aide qu’ils apportent au développement (que ce soit l’État ou les collectivités locales) alors que ce n’est pas un meilleur niveau culturel qui est visé, mais surtout une hausse des activités économiques… C’est pourquoi les ministères français de la Culture et de l’Agriculture ont déclaré qu’on doit considérer le développement culturel « non plus comme un luxe don l’Agriculture ont déclaré qu’on doit considérer le développement culturel « non plus comme un luxe dont on pourrait se passer, mais comme un moteur du développement économique et ocial ».

Il y a une égalité à maintenir entre les besoins culturels et les besoins économiques. En conclusion, c’est vrai qu’à la campagne le mélange entre culture et économie passe souvent par le tourisme mais rien n’empêche les promoteurs (ou médiateurs, comme nous avons pu en profiter à Vouvant) d’actions culturelles d’assembler le besoin d’attirer un public extérieur et l’envie de satisfaire les désirs -rarement exprimés— du public local. Malheureusement, il y a toujours le problème d’une évaluation « juste’ des résultats de leurs démarches dûe à la multiplication des actions.

Les ubventions (indispensables et habituelles) empêche de quantifier les bénéfices réels, mais aussi et surtout les déficits financiers de ces actions. D’un autre côté, on ne peut mesurer qu’à moyen ou long terme les conséquences d’une animation temporaire sur le renforcement du lien social et de l’esprit collectif (je pense aux expositions éphémères, comme le parcours contemporain par exemple). Il faut donc être réalistes et exigeants lors de lévaluation. Il ne suffit pas d’attendre la prochaine saison ou la prochaine éxposition… Non ! Il reste à faire le bilan : quantitatif et qualitatif.