Pansement d’ulcère l- Soins infirmier : a) La phase de lavage ; Etape essentielle dans la réfection du pansement. Observation de l’état des plaies et de la peau péri-ulcéreuse ( desquamations, hyperkératoses… ) et des espaces inter- digitaux. • Matériel (pour une plaie): 0 2 gants de toilette à usage unique (lavage,rinçage) 0 1 serviette de toile o Savon neutre • Technique : o Avec le 1er gant: or 5 Sni* to View Commencer par savonner la partie saine du membre du haut vers le bas Tourner le gant pour savonner la plaie o Avec le 2ème gant :
D Rincer à l’eau courante selon la même technique Sécher le membre avec la serviette en tamponnant d’abord la partie saine puis la plaie. b) La phase de détersion ; • La détersion enzymatique, stade initiale du processus de cicatrisation, n’est souvent pas suffisamment efficace, notamment dans les plaies chroniques. • Son objectif est d’éliminer des tissus nécrotiques ou fibrineux pour favoriser la prolifération cellulaire et la contraction des berges. peuvent être chirurgicales. ?? Les moyens de détersion o Classiques Chirurgie Mécanique (80 % de l’activité de soins) Autolytique Les « nouveaux » La pression négative Cl Les ultrasons (Active la détersion et stimule le bourgeonnement, Active l’épidermisation) La bio-chirurgie (asticothérapie) • es indications o Détersion chirurgicale • Plaie profonde > à 2 cm de profondeur Plaie postopératoire Plaie infectée cavitaire Cl Os exposé ou au contact o Détersion mécanique: ( curette ou bistouri) C] Plaie peu profonde fibrineuse Cl Plaie nécrotique chronique après mesure de l’indice de pression systolique Hématome post-traumatique Hyperkératose • Établir IPS= indicateur de pression systolique ?? Détersion mécanique o Choix stratégique nécessitant une évaluation quotidienne pluridisciplinaire o Technique de soins délégués à l’IDE mais importance de la formation+++ o Veiller au confort du patient et à la prise en charge de sa douleur (antalgique per os ou/et application anesthésie locale) o Lavage soigneux et doux de la plaie avant et après la détersion. fur et à mesure de la détersion. o Toujours progresser du bord de l’ulcère vers le centre. o En cas de plaie très fibrineuse : quadriller la fibrine au bistouri o Respecter les ilots de cicatrisation. Veiller à une asepsie parfaite (risque septique) o Association de pansements appropriés fonction du stade de la plaie. La fréquence de la détersion est variable en fonction de l’état de la plaie. • Traitement par pressothérapie négative (TPN/VAC) o Technique de pose TPN o Eteindre l’appareil 2h avant la refection o Protéger la peau péri-ulcéreuse avec un hydrocolloide mince o Adapter la mousse à la taille de la plaie, en fonction de la plaie il est possible de tapisser le fond avec un tulle gras (évite les arrachements de bourgeons au retrait du TPN) Fermer le pansement avec le champ adhésif de façon hermétique o Percer le pansement au centre et connecter la tubulure du pansement au réservoir et mettre l’appareil en fonction avec aspi ation de 75 à150 mmHg. Evaluation multi-centrique en cours : coût du matériel, temps infirmier et évolution des surfaces à 8 semaines. o Quelques recommandations : Cl Surveiller le bon chargement de la batterie. Ne pas laisser l’appareil éteint plus d’une heure. Cl Surveiller le réservoir : niveau de remplissage, exsudats. Alarme sonore se déclenche: en cas de fuite si le réservoir est lein ou pour tout autre dysfonctionnement de l’appareil. Cl Fréquence du pansement : tous les 2 à 3 jours ll- Rôle infirmier : • Respect des règles d’hygiène et prév pansement : tous les 2 à 3 jours • Respect des règles d’hygiène et prévention des infections nosocomiales . ?? Précautions d’hygiène standard pour la réalisation des pansements : o isolement technique : tablier et gants à usage unique o matériel à usage unique o hygiène des mains o Respect de règles d’organisation des soins en salle de pansement o Respect de l’ordre de passage en salle de pansement en onction de la notion de portage de BMR : Non porteur, non identifés, porteurs • Installation confortable du patient • Maîtrise du temps de réalisation des soins • Rôle éducatif : L’IDE a un rôle essentiel dans la prévention des récidives au travers l’éducation personnalisée dispensée pour chaque patient : o règles d’hygiène de vie en regard des pathologies, des conditions de vie, o éducation à la compression veineuse o éducation des patients sous traitement AVK o éducation du patient diabétique • Rôle de transmission : L’IDE est l’interlocuteur privilégié du édecin : o Évolution de la plaie o Tolérance des pansements o Respect des règles d’hygiène de vie o Respect des traitements Les microbes qu’on trouve dans une lui-même dans l’immense laie proviennent du patient cas, et non du milieu antiseptiques, l’iode, l’argent, n’ont aucune utilité prouvée dans une plaie, où ils peuvent même être nuisibles. L’eau du robinet suffit dans tous les cas à nettoyer une plaie. Quant aux antiseptiques, leur rôle majeur est de désinfecter la peau saine AVANT un soin qui franchit la barrière cutanée (piqûre, ntervention chirurgicale). La douche quotidienne à l’eau du robinet et au savon n’est jamais interdite en cas de plaie, bien au contraire. Il en est de même après une opération chirurgicale. Les antibiotiques peuvent être dangereux car ils sélectionnent des microbes qui leur résistent.
En matière de plaies et de cicatrisation, les antibiotiques ne doivent être utilisés que dans certains cas, qui sont rares en pratique La nature est bien faite, et nous cicatrisons le plus souvent malgré le pansement. Il suffit pour s’en convaincre de se déplacer dans le iers monde et les milieux défavorisés. Aucun pansement, aucun procédé moderne ne permet réellement d’accélérer la cicatrisation. Seule la chirurgie permet d’accélérer la cicatrisation d’une plaie lorsqu’elle est nécessaire et lorsqu’elle est possible. Quant au pansement, son rôle majeur est simplement d’assurer le confort du patient. une cicatrice évolue pendant au moins un an, et son aspect final est imprévisible et dépend de chaque cas. une cicatrice est indélébile et ne peut jamais être effacée ou « gommée ». Il est impossible de faire disparaitre une cicatrice.