1. 2. Typologie des risques bancaires 6 1. 2. 1. Le risque crédit 6 1. 2. 2. Le risque de Marché 9 1. 2. 3. Le risque opérationnel IO 2. Contexte réglementaire 12 2. 1. Réglementation prudentielle Bale II – La mesure des fonds propres 12 2. 2. Le rôle des fond rop tian des faillites PACE 1 or 8 bancaires 13 2-3. Pilier 1 – Exigenc Sni* to View ur les fonds propres, provisions, risques 15 2. 4. Pilier 2 : le rôle du superviseur 16 2. 5. Le pilier 3 : la communication financière 18 3.
De la nécessité de maitriser le risque opérationnel 19 3*1. Le risque opérationnel : définition et enjeux 19 3. 2. Mapping des 8 lignes d’activité du risque opérationnel 20 3. 3. Mapping des pertes opérationnelles 21 4. La mesure du risque opérationnel dans les activités bancaires acteurs de processus : 38 5. 2. Augmenter la réactivité de la banque 40 5. 2. 1 . Vérification de l’efficacité globale de la gestion des risques 40 5. 2. 2. Organisation du reporting 41 5. 2. 3.
Les tableaux de bord 42 5. 2. 4. L’organisation du help desk 45 Conclusion 46 Bibliographie 47 Introduction Quel est le point commun entre une épidémie de grippe A, un ponzi qui s’élève à 50 milliard de dollars, un piratage de données, ne erreur de saisie, une catastrophe naturelle ou encore une fraude engageant des pertes de trading de plus de 5 milliard d’euros ? Tous ces événements – vous l’aurez compris – non-exhaustifs, font partie de ce que l’on appelle le risque opérationnel.
La prise en compte du risque opérationnel est l’une des grandes nouveautés de la réglementation Bâle Il. Ce risque vient des pertes directes et indirectes pouvant résulter de carences ou de défaillances attribuables à des procédures, à des personnels, à des systèmes internes ou à des événements extérieurs. La définition du risque opérationnel est une gageure. Ce risque présente un caractère atypi ue dans la mesure où il concerne l’ensemble des activités de est par ailleurs souvent financier.
Le trader de la Société Générale qui a pris pour 50 milliards € d’exposition en risque de marché sans autorisation a-t- il pris un risque de marché ou est-ce un risque opérationnel pour la banque ? Ce sont plusieurs opératlons d’achat sur lesquelles les contrôles ont été inopérants qui ont induits les pertes. Mais c’est une pratique frauduleuse d’un employé qui est la cause de ces pertes.
Le risque opérationnel peut être difficile à appréhender notamment à cause de l’enchainement en cascade de plusieurs risques opérationnels distincts : combien peut couter un blanchiment d’argent suivi d’une mise en examen d’un directeur d’agence bancaire ? Du fait de cette complexité, la réglementation propose une typologie des sources de risque opérationnel, que nous étudierons dans ce dossier après avoir défini les différents types de risques bancaires ainsi que le contexte réglementaire encadrant ce domaine d’intervention.
La mesure des fonds propres réglementaires pour couvrir e risque opérationnel est un défi important qui nécessite tout d’abord une collecte de données. Celles-ci sont souvent inexistantes, incomplètes, redondantes. De multiples erreurs et systèmes d’informations sont susceptibles d’occasionner des pertes. Il est très difficile de cerner le montant, la fréquence et les facteurs-clés à l’origine du risque. Les banques sont néanmoins en train de mettre en place des procédures de collectes de données et des approches formalisées en la matière.
C’est ce que nous tenterons de décrypter. 1 . Le Risk management Le pilotage bancaire repose sur une estimation exhaustive des risques, qui nécesslte de recourir ? pilotage bancaire repose sur une estimation exhaustive des risques, qui nécessite de recourir à des modèles de plus en plus complexes et sophistiqués. Dans ce contexte, l’activité de Risk management devient un véritable pôle stratéglque au sein de l’organisation bancaire. Au sein des banques, les risques ont toujours fait l’objet dune attention particulière.
La nouveauté dans ce domaine réside dans la détermination et l’obligation d’une gestion plus active des risques. Ces objectifs modifient adicalement les dispositifs traditionnels de suivi des risques de plusieurs manières : une meilleure définition des différentes dimensions des risques bancaires, l’apparition d’une gestion quantitative et planifiée de ces risques, un pilotage plus actif des risques, des mesures plus précises, des outils et des dispositifs nouveaux. Bref, il s’agit de mettre en place une gestion calculée des risques dans le but de faciliter et d’améliorer l’efficience dans la prise de risque.
Le risque n’est plus un élément intangible dont l’appréciation est essentiellement qualitative. Il devient un objet spécifique, mesurable et quantifiable, et un facteur de performance. La gestion des risques n’est autre que l’ensemble des outils, des techniques et des dispositifs organisationnels nécessaires pour y parvenir. Elle n’est nullement figée mais, au contraire, en évolution constante. 1 . 1. La notion de risque bancaire Les risques bancaires sont multiples et multidimensionnels.
Il faut les classifier et les définir le mieux possible en vue de les mesurer et de les maîtriser. Le risque lié aux mouvements des marchés est spécifiquement financier. PAGF Le risque lié aux mouvements des marchés est spécifiquement – Le risque de crédit, considéré comme commercial, est celui qui provoque des pertes en cas de défaut des contreparties. – Le risque opérationnel, désigne le risque de dysfonctionnement, de défaillances attribuables à des procédures, à des personnels, ? des systèmes internes où à des événements extérieurs. Les autres risques que l’on ne peut catégoriser. pour plus de compréhension, nous détaillons ces trois types de risque dans une partie dédiée. 1. 2. Typologie des risques bancaires 1. 2. 1 . Le risque crédit Le risque de crédit se définit par comme « par la perte potentielle supportée par un prêteur suite à une modification de la qualité du crédit de l’une de ces contreparties sur un horizon donné ». On peut spécifier trois composantes du risque de crédit : le risque de défaut, le risque de dégradation de la qualité du crédit, le risque de recouvrement.
Le risque de défaut correspond ? l’incapacité ou au refus de la contrepartie d’assurer le paiement de ses échéances. Le risque de dégradation de la qualité du crédit résulte de la perte de fiabilité du débiteur. Le risque e recouvrement correspond à l’incertitude liée au taux de recouvrement postérieur à un défaut constaté. Toute dégradation du crédit entraine une diminution de la valeur de la créance ou du prêt, une baisse de la notation du débiteur et une hausse des spreads exigés sur la dette.
L’évaluation du risque crédit vise à a attendue d’un portefeuille récier la perte probable un horizon donné, cette attendue d’un portefeuille de crédit sur un horizon donné, cette perte devant être couverte par une provision. La perte effective pouvant être plus élevée que la perte attendue, l’évaluation du isque de crédlt vise également à apprécier la perte inattendue, celle-ci devant être couverte par les fonds propres.
La perte attendue en cas de défaut (EL – expected loss) correspond au montant exposé au défaut (EAD – exposure at default) affecté de la probabilité de défaut (PD -probability of défault) et du taux de perte en cas de défaut (LGD – loss given défault) : EL = EADX pc x LCD La perte étant aléatoire, il convient d’estimer non seulement la perte moyenne attendue (Expected loss), mais aussi la distribution de cette perte. Cette distribution permet de éterminer la perte inattendue (UL – unexpected loss) qui doit être couverte par les fonds propres.
A titre d’illustration, si on considère un prêt unique avec une loi biominale du défaut PD et une perte P, la perte attendue et la perte inattendue se calculent aisément puisque l’espérance de la perte s’exprime : Liévaluation du risque de crédit repose sur des modèles ad hoc dont la construction comprend 2 phases. La première consiste en une collecte cffinformations sur les éléments constitutifs du risque de chaque crédit individuel. Il s’agit de ranger les crédits en lasses de risque et de déterminer les probabilités de défaut, le montant des expositions et les pertes en cas de défaut de chaque classe.
La seconde phase consiste à modéliser l’incertitude des pertes et à agréger les expositions Individuelles pour décrire I modéliser l’incertitude des pertes et à agréger les expositions individuelles pour décrire le risque de portefeuille dans son ensemble. IL convient alors de tenir compte des corrélations entre les risques des différents crédits. Liévaluation du risque individuel de crédit La construction du premier étage d’un modèle de risque rédit comprend trois étape.
La première est consacrée ? l’affectation des positions individuelles dans un ensemble de classes de risque définies par le système de notation interne de l’institution financière. En pratique la plupart des grandes banques disposent de systèmes de notation des emprunteurs : des systèmes de scoring pour les divers types de clients de l’activité de détail (particuliers et professionnels), des systèmes experts de diagnostic financier pour les entreprises. Les banques peuvent aussi recourir aux notes fournies par les agences de otation ou par d’autres fournisseurs d’informations financières.
Ces systèmes de notation permettent de classer les crédits en fonction de leur risque individuel de défaut. La seconde étape consiste à mesurer la probabilité que le crédit migre vers une autre classe de risque. Cette étape est cruciale puisque la classification interne des crédits et les probabilités de défaut et de transition retenues à ce stade déterminent très largement la forme de la fonction de densité des pertes et donc la dispersion des pertes potentielles sur le portefeuille ainsi que la VaR.
Cette ?tape nécessite aussi de mesurer la valeur de l’exposition, autrement dit la valeur de chaque crédit, dans les divers états possibles, c’est-à-dire en fonction de son apparten chaque crédit, dans les divers états possibles, c’est-à-dire en fonction de son appartenance aux différentes classes de risque. La troisième étape consiste à déterminer le taux de perte en cas de défaut. Celui-ci dépend du taux de récupération ou du recouvrement en cas de défaut, qui dépend lui-même de la nature du crédit, de sa maturité et des garanties qui lui sont associées La probabilité de défaut (PD)
Le risque de crédit, c’est d’abord le risque que la valeur d’un prêt fluctue en raison d’événements qui affectent la qualité de l’emprunteur et sa capacité de remboursement. Son estimation repose sur les probabilités de défaut des crédits si on considère un modèle de défaut, ou sur les probabilités de changement de note ou de grade si on considère un modèle en valeur de marché. Pour estimer ces probabilités, on range d’abord les crédits en classes de risque en utilisant un système de notation. On mesure ensuite le risque de transition d’un emprunteur d’une classe de isque vers une autre.
Il est souhaitable que les probabilités de transition soient ajustées pour tenir compte des caractéristiques des emprunteurs et des condltions générales de l’économie. Il est tout aussi souhaitable de conditionner l’estimation des matrices de transition au secteur d’activité et à la taille de l’entreprise si les données disponibles sont insuffisantes. Cela revient à utiliser des probabilités de transition différentes pour des entreprises de dimensions différentes appartenant à des secteurs différents. L’exposition en cas de défaut (EAD)