Le Libraire

Plan de rédaction : Le Libraire Introduction Sujet amené : Durant les années cinquante, les Québécois se questionnent quant à leur identité et le rôle du clergé. Sujet posé : Est-il vrai de dire que Le Libraire est un roman dans lequel triomphe la liberté ? Sujet divisé : – Les mesures restrictives imposées par le clergé et les mœurs Le personnage principal pose des actes pour contrer ces mesures restrictives Développement Argument #1 : Les au veiller au respect des Sous argument . contrôlée par les gro « à gauche de c nce des curés pour vres est interdlte et urs cadenassée et ue j’avais crue d’abord condamnee ouvre sur un énorme placard. M. Léon l’appel son capharnaüm » p. 23 Explications : Mise en évidence des mesures prises pour garder secrète la vente des livres interdits Lorsque le secret commence à se savoir, le propriétaire décide de se départir des lyres interdits Sous argument #1. 2 : La population entière semble agir sous l’influence du clergé « Eh ben, c’est pas bon pour la santé icitte de contrer les curés.

Les ficelles, c’est eux autres qui les ont, vous comprenez » p. 104 Métaphore expliquant que le clergé dirige tout dans le village Les gens doivent agir sous Vinfluence d du clergé, ce qui brime la liberté individuelle Argument #2 : Le personnage principal défie l’autorité et il est libre à sa manière Sous argument #2. 1 : Hervé défie le monde clérlcal et son patron en vendant L’Essai sur les mœurs à un collégien : « Quand le collégien a demandé L’Essais, mon premier mouvement a été de refuser, de dire que nous ne l’avions pas.

Puis je me suis ravisé. Curiosité ? Sympathie ? Souvenirs de jeunesses ? » p. 64 Hervé agit selon ses propres croyances puisqu’il croit à la liberté individuelle Sous argument #2. : Hervé agit selon ses propres convictions ? la toute fin du livre « En fricotant ma petite transaction, j’avais fait d’une pierre deux coups : mystifier les bonzes de Saint-Joachin et rouler ce foireux de Chicoine » p. 41 Il trompe les autorités et il se venge de son patron, car il ne prônait pas réellement la liberté Il agit comme bon lui semble ce qui est une preuve de liberté indlviduelle Conclusion Retour sur les arguments : – Le livre dénonce la censure des autorités religieuses – Hervé vit sa vie comme il le veut malgré les restrictives Ouverture : Se référant au manifeste de Borduas « Refus Global », Le Libraire dénonce les contraintes pour démontrer que la liberté individuelle est à portée de tous. Cette liberté est le début d’un nouveau contexte social. ontexte social. Le Libraire Vers la fin des années cinquante, les Québécois commencent ? se questionner à propos de leur identité propre et au rôle que jouent l’église ainsi que le clergé dans leur vie. Le roman de Gérard Bessette, Le Libraire, dénonce la censure exercée par les élites religieuses et politiques. Lui-même victime de cette censure, Bessette a finalement fait publier son roman en France u début des années soixante. Est-il vrai de dire que Le Libraire est un roman dans lequel triomphe la liberté ?

Afin de répondre à cette question, cette critique littéraire démontrera les mesures restrictives imposées par le clergé et les mœurs du temps d’avant la Révolution tranquille ainsi que les actions posées par le personnage principal pour contrer ces mesures restrictives. Tout d’abord, pour veiller au respect des interdits, les autorités se fient à la vigilance des curés. Considéré comme un acte suspect, la lecture de certains livres est l’une des interdictions soulevées ans ce roman, et celle-ci est contrôlée par les groupes religieux.

Effectivement, dans la librairie où travaille Hervé Jodoin, certains livres interdits sont vendus en secret depuis le capharnaüm à gauche de ce bureau, une porte toujours cadenassée et que j’avais crue d’abord condamnée ouvre sur un énorme placard. M. Léon rappel son capharnaüm » p. 23. Cette citation permet de mettre en évidence les mesures prises par le propriétai » p. 23. Cette citation permet de mettre en évidence les mesures prises par le propriétaire afin de cacher et de garder secrète la vente ou la location de ces livres interdits.

Ces livres étaient vendus seulement à certaines personnes sérieuses et ce, en toute confidentialité, puisque ceci n’était pas moralement permis par la société. Lorsque le secret est sur le point d’être découvert par le curé, le propriétaire élabore un plan afin de se départir des livres interdits, ce qui prouve, encore une fois, le pouvoir qu’avait le clergé à l’époque. De plus, la population entière de Saint-Joachin semble agir sous l’influence du clergé.

Assis à la taverne, dégustant une bière comme à chaque jour, Hervé Jodoin se fait questionner concernant la vente de livres péciaux. Tout le monde semble au courant de ses démêlés avec le curé. Même son ami, le père Manseau, lui mentionne : « Eh ben, c’est pas bon pour la santé icitte de contrer les curés. Les ficelles, c’est eux autres qui les ont, vous comprenez » p. 104. Cette métaphore utilisée par le père Manseau exprime clairement que ce sont les curés qui dirigent tout dans le village et que la population n’a pas son mot à dire.

Ainsi, on comprend que les gens sont contrés d’agir sous l’influence du clergé, et ce en tout temps. En somme, la liberté individuelle n’est pas permise dans e village ; la lecture de certains livres est interdite et les gens agissent constamment sous l’influence du cle PAGF lecture de certains livres est interdite et les gens agissent constamment sous Pinfluence du clergé qui impose des mesures restrictives qui briment la liberté individuelle.

D’un autre côté, le personnage principal, Hervé Jodoin, défie l’autorité et il est libre à sa manière. Dans un premier temps, il ose défier le monde clérical ainsi que son patron en vendant L’Essai sur les mœurs, un livre interdit, à un jeune collégien qui ne faisait pas parti de la liste des personnes sérieuses clairement pécifiée par Chicoine : « Quand le collégien a demandé L’Essais, mon premier mouvement a été de refuser, de dire que nous ne l’avions pas. Puis je me suis ravisé. Curiosité ?

Sympathie ? Souvenirs de jeunesses ? » p. 64. Confronté à cette situation, Hervé choisi d’agir librement, selon ses propres croyances, même si cela pouvait lui causer des ennuis. Il agit ainsi puisque qu’il croit fermement à la liberté individuelle. De plus, Jodoin agit selon ses propres convictions à la toute fin du roman. Effectivement, lorsque le curé découvre la vente des livres interdits, le ropriétaire de la librairie confie les livres à Hervé afin de s’en départir et de les remiser pour un certain temps.

Cependant, il change le plan, il vend la marchandise à un libraire de Montréal et il empoche l’argent pour lui-même : « En fricotant ma petite transaction, j’avais fat d’une pierre deux coups : mystifler les bonzes de Saint-Joachin et rouler ce foireux de fait d’une pierre deux coups : mystifier les bonzes de Saint-Joachin et rouler ce foireux de Chicoine » p. 141 . Ainsi, en choisissant de faire cette action, Hervé trompe les autorités et il se venge e Chicoine qui disait prôner la liberté individuelle, mais qul en vérité ne voulait que se faire de l’argent et protéger son petit commerce.

En somme, Hervé représente la liberté individuelle puisqu’il agit comme bon lui semble. Il est indifférent et les autres n’ont aucune influence sur lui. Puisqu’il vit la vie qu’il souhaite avoir, ceci nous permet d’affirmer qu’il est libre malgré les restrictives imposées dans son village. Pour conclure, on peut dire, sans se tromper, que Le Libraire, publié au début de la révolution tranquille, dénonce les idées de ensure des autorités religieuses et politiques.

Gérard Bessette fait passer son message à l’aide de son personnage principal, Hervé Jodoin, pour qui les valeurs traditionnelles et la censure sont révolues. Son besoin de vivre sa vie comme il le désire l’emporte sur tout. On peut donc dire que la liberté finit par triompher au final. Se référant au manifeste de Borduas « Refus global », Le Libraire dénonce les contraintes de l’époque afin de démontrer que la liberté individuelle est à portée de tous. Cette liberté n’est que le début d’un nouveau contexte social Total : 894 mots