ebola

Les consequences economique du virus ebola Il serait assez utopique de penser à chiffrer les retombées de cette épidémie sur l’économie d’un pays ou d’une zone. De fait, une épidémie est capable d’affecter tous les secteurs de l’économie d’un pays. Ce genre de choc peut provoquer une suite d’évènements qui peuvent à leur tour provoquer d’autres chocs qui vont exacerber la situation économique. Il est toutefois possible d’identifier les différents secteurs qui seront affectés par cette épidémie.

Pour assurer la prise en charge des personnes infectées et lutter ontre la propagation de la maladie, les pays affectés ont été amenés à faire des dépenses supplémentaires nan prévues au budget. En Sierra Léo ont déjà été dépensé prévoir pour le reste dans les autres pays ont mis en place des or 10 Sni* to View nextggge ns de dollars USD et d’autres sont ? rtainement le cas leurs voisins, qui • viter ou prendre en charge assez rapidement tout cas de maladie déclarée. Ces dépenses supplémentaires affecteront, sans nul doute, les équilibres budgétaires quel que soit le moyen de financement adopté.

De nombreux programmes d’investissement public ou e développement ont été mis à l’arrêt et certaines entreprises, notamment celles des secteurs extractif ou minier ou de l’agro- allmentaire ont dû suspendre leurs activites. En Guinée, Arcelor Mittal a suspendu les travaux d’expansion d’un minerai de fer parce qu’une partie de la main d’œuvre t Swipe to nex: page travaillant sur ce chantier a été évacuée. En Sierra Léone, aussi, London Mining a fait évacuer une partie de son personnel « non essentiel Par ailleurs, le secteur touristique est aussi affecté de pleins fouets.

La destination étant compromise avec l’épidémie, les touristes préfèrent ne pas se rendre dans ces ays. pour les voisins, l’impact sur le secteur touristique est aussi éminent. La crainte de la maladie amènera les touristes à ne pas s’intéresser à la destination. Aussi, les mesures comme la fermeture de frontières ou les contrôles médicales systématiques limitent les échanges économiques avec les voisins mais aussi contraignent certains touristes à préférer des destinations moins contraignantes et présentant moins de risques de contamination.

Le Sénégal a interdit toutes importations de produ•ts agricoles en provenance de la Guinée ; une mesure qui pourrait concerner ous les pays touchés et adoptée sans doute par de nombreux partenaires commerciaux de ces pays, notamment ceux importants de la viande et des produits agricoles. La croissance se trouve ainsi limitée, tout au moins cette année. Selon des travaux de l’agence Moody’s, du FMI et de la Banque Mondiale, la Guinée-Conakry pourrait perdre un point de croissance en 2014 : au lieu de 4,5% initialement estimé.

Les autres pays touchés pourraient aussi voir leur croissance atteindre des niveaux plus bas que celle prévue. es objectifs de recettes, fiscales notamment, de l’Etat ne seront pas atteints, contribuant ainsi ? ccentuer les déséquilibres budgétaires et à tenir en échec les programmes de développement des autorités. En effet, les dép 10 déséquilibres budgétaires et à tenir en échec les programmes de développement des autorités.

En effet, les dépenses supplémentaires de santé causées par cette épidémie, seront financées en réduisant certaines dépenses d’investissement ou courantes, avec l’aide financière ou à travers des emprunts. Ce faisant, l’Etat augmente ses arriérés auprès de certains de ses fournisseurs et crée ainsi une entorse à ses propres programmes de développement en retardant l’avancement des ravaux d’infrastructures qui sont essentiels pour pérenniser les performances économiques. Les déséquilibres budgétaires provoqués par cette épidémie en cours, affecteront à moyen terme la qualité de la signature du pays touché.

De fait, le respect des critères notamment en matière de gestion budgétaire, sous la surveillance du Fmi sont des préalables à l’action des partenaires financiers et garantissent aussi la réussite des interventions sur le marché financier international. Si les incursions des pays africains ces dernières années (surtout en 2014) sur le marché financier international, nt été des réussites, c’est en partie parce que les indicateurs produits par le Fonds en matière de gestion de ressources publiques rassurent les investisseurs.

Si ces indicateurs se dégradent, bien qu’indépendant d’une mauvaise gestion des ressources mais en lien avec un choc, les investisseurs seront moins aptes à investir et ce d’autant que les moteurs de la croissance ont été mis à mal. Pour preuve, un simple coup d’état militaire (bien que non assimilable à une épidémie), suffit pour entacher Fimage d’un pays auprès de ces partenaires, q épidémie), suffit pour entacher l’image d’un pays auprès e ces partenaires, quel que soient les efforts fournis pour revenir à l’ordre constitutionnel.

Au moins dans ce cas, l’activité économque se poursuit, garantissant au mons des recettes budgétaires pour l’Etat. Avec une épidémie, le retour des entreprises n’est pas imminent. Il peut s’avérer lent quand des garanties solides ne sont pas données quant à la capacité du pays à contenir l’épidémie, ce qui se traduirait par une croissance plus molle et donc par une incapacité de l’Etat à honorer ses engagements financiers, retardant ainsi la mise en œuvre des programmes de développement et contribuant à accentuer le oids de la dette sur l’économie à moyen termes.

Dans tous les cas de figure, l’incidence économique d’une épidémie, telle qu’Ebola, sur les pays africains est et sera majeure. S’il est difficile de chiffrer ses conséquences sur l’agriculture, la production industrielle, la sécurité alimentaire et plus encore sur les inévitables conséquences sociales de l’épidémie (destruction des familles et des structures sociales, millions d’orphelins livrés à eux-mêmes, réduction à néant des réseaux communautaires) ; une évidence est qu’elle limitera les performances économiques des pays et des zones qui sont ffectées.

En effet, si l’on considère que la croissance économique d’un pays est habituellement corrélée à ‘espérance de vie (selon les estimations de l’OMS, % de croissance économique est gagnée pour chaque 5 ans d’espérance de vie supplémentaire), une épidémie mortelle comme celle d’Ebola constitue une entrave considérable à la croissance écon 0 épidémie mortelle comme celle d’Ebola constitue une entrave considérable à la croissance économique à court et ? moyen terme, surtout si elle n’est pas rapidement maitrisée.

Les dépenses en infrastructures, en personnel qualifié et n formation que nécessite ce genre de maladie obèrent sérieusement le développement économique des pays africains qui ont déjà bien de mal à rendre leur croissance inclusive. Une situation qui met à nu une Afrique encore assez fragile dont les performances peuvent être remises en cause par des chocs tels une épidémie, un coup d’état, une catastrophe naturelle, etc.

Si l’on ne peut prévoir la survenue de tels évènements, il est tout au moins possible de pouvoir prendre les précautions nécessaires pour limiter leurs Impacts, notamment en ce qul concerne la santé et la vie politique. Comme le rappelle Georges, dans une émocratie (ou du moins quand on veut en construire une), des moyens moins onéreux pour l’économie existent ; de même, quand il s’agit de la santé, il est tout à fait possible d’éviter des situations qui freineront le développement du continent.

En effet, si l’Ebola au toutes maladies mortelles (comme le Sida) se propage aussi rapidement en Afrique, c’est parce que le système de santé est assez obsolète et ne permet pas de prendre en charge ces types de fléau. De plus, le comportement des populations en lien avec certaines pratiques culturelles — toutefois non maîtrisables en lien avec le niveau d’éducation — accentuent es risques de contamination.

Les 260 millions de dollar US promis par la Banque Mondiale et la BAD, pour lutter contre l’épidémie actuelle d’Ebola PAGF s 0 l’épidémie actuelle dE-boIa ne suffiront pas à contenir la situation actuellement et à préparer les 54 pays du continent à d’autres sltuations simllalres. Il serait convenable dès lors que les pays africains puissent déterminer des moyens permettant le renforcement du système de santé, avec la mise en place de systèmes d’informations adéquats et un investissement plus conséquent dans ce secteur[l] mais aussi dans l’éducation. ne ?quation qui peut paraitre complexe, dans la mesure où l’Afrique veut accélérer son rattrapage et qui se reflète à travers les divers plans de développement adoptés par les pays ; alors que les financements pour leur exécution ne sont pas généralement mobillsés à l’interne. Ces différentes contraintes appellent les pays africains à penser à un modèle de développement, qui s’adapte à ses capacités et prend en compte les différents défis. Après tout, la Chine ou la Corée du sud ne sont pas devenues émergentes en quelques plans d’émergence exécutés en une dizaine d’années.

Définition La fièvre Ebola est une maladie tropicale extrêmement infectieuse causée par le virus Ebola. Les symptômes principaux de la maladie sont la fièvre et les hémorragies; c’est la raison pour laquelle elle fait partie des maladies hémorragiques. Dans la plupart des cas, la maladie aboutit au décès du patient. La maladie s’est déclarée pour la première fois en 1976 près du fleuve Ebola (en Afrique, en République Démocratique du Congo, anciennement Zaïre).

Depuis, la maladie survient de manière récurrente dans différents pays africains, sous forme d 6 0 Depuis, la maladie survient de manière récurrente dans différents ays africains, sous forme de petites épidémies. Le virus Ebola se transmet d’homme à homme. A ce jour, on ignore toujours quel est le véritable vecteur du virus. Les singes et d’autres animaux hôtes sont mis en cause dans la propagation du virus. Les humains contaminés mais en bonne santé sont également suspectés de transmettre la maladie.

A ce jour, il n’existe aucun vaccin contre la fièvre Ebola. Cette maladie est à déclaration obligatoire. Causes Il existe quatre souches du virus Ebola: Ebola-Zaïre, Ebola-Soudan, Ebola-Côte d’Ivoire et Ebola-Reston; il semblerait que Ebola- Reston ne touche que les singes. Le virus de Marburg, proche du virus Ebola, est apparu pour la première fois dans la ville allemande de Marburg, où des employés de laboratoire ont été contaminés au contact de singes importés.

Cette forme est considérée comme un peu moins dangereuse que la fièvre Ébola. Transmission Le véritable vecteur (hôte) du virus demeure inconnu. Les singes, les rongeurs (rats) et les Insectes (mouches, moustiques) sont le plus fréquemment suspectés de transmettre la maladie. Transmission d’homme à homme: Par contact physique étroit, ra orts sexuels Par contact avec des liqui s: salive, sang, urine, (symptômes) La période d’incubation (durée entre la contamination et l’apparition des symptômes de la maladie) dure entre 2 et 21 jours.

Au début de la maladie, les signes ne sont pas relativement aspécifiques: Fièvre, frissons Céphalées Douleurs musculaires Maux de ventre Diarrhée, vomissements Parfois, difficultés à a déglutition Les troubles de la coagulation causés par le virus provoquent rapidement des hémorragies: diarrhées sanglantes, vomissements de sang, saignements au niveau du tissu conjonctif et des muqueuses, hémorragies visibles dans la peau. Dans les cas graves, un état de choc survient, impliquant une éfaillance des reins alnsl que d’autres organes vitaux.

Les patients décèdent fréquemment six à neuf jours après l’apparition des premiers symptômes. Le taux de mortalité se situe autour de 50- 90%. Les cas dans lesquels les sujets ne présentent pas de signes graves de la maladie sont très rares. Examens (diagnostic) En raison du risque important de contamination, le diagnostic biologique ne peut être effectué que dans des laboratoires sécurisés spécifiques. Grâce à des procédés microscopiques spécifiques, les agents patho ènes euvent être identifiés dans le sang et les tissus.

Des a s contre le virus peuvent PAGF 10 des facteurs de coagulation sont administrés au patient. La perte importante de liquide est compensée par des solutions de réhydratation, administrées par voie orale, si possible. Le traitement vise essentiellement à maintenir les fonctions des organes, en particulier, la fonction rénale. Médicaments Antalgiques Antibiotiques en cas d’infections bactériennes concomitantes Dans le cadre de l’accompagnement des patients, la priorité absolue est la protection contre la contamination de l’entourage et du personnel médical.

Mesures préventives Il n’existe aucun vaccin contre la fièvre hémorragique Ebola. Etant donné que l’on ne sait pas où le virus survit entre les épidémies, il est difficile de fixer des recommandations de prévention. Dans tous les cas, la protection des membres de la famille et des soignants constitue la priorité absolue lors d’une infection. Mesures préventives générales: Respect des règles d’hygiène corporelle et alimentaire Protection cantre les moustiques: répulsifs, moustiquaires, vêtements couvrants, etc.

Eviter les voyages dans les zones où la fièvre Ebola est endémque Eviter les contacts physiques étroits avec les habitants locaux Le risque de contamination est plutôt minime pour les voyageurs, puisque les zones où sévit le virus Ebola ne sont pas souvent visitées par les touristes. Néanmoins si des symptômes surviennent après un voy pion tropicale, il faut Commission européenne s’était engagée à fournir une aide de 1 1,9 millions d’euros, dont 8 millions d’euros seront finalement intégrées à la nouvelle enveloppe annoncée vendredi.

L’UE a annoncé cette aide alors que 200 experts internationaux sont réunis à Genève par l’organisation mondiale de la santé pour livrer leurs recommandations afin de développer en urgence es traitements expérimentaux contre l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola qui ne cesse de s’amplifier en Afrique de l’Ouest. Selon le dernier décompte de l’OMS jeudi, le virus a tué 1. 841 personnes sur 3. 665 cas dans les trois pays ouest-africains les plus atteints (Guinée, Liberia, Sierra Leone). plus gros de cette enveloppe, soit 97,5 millions d’euros, vise ? renforcer l’offre de services publics, notamment de santé, dans les pays concernés, tandis que 38 millions iront à un «soutien direct aux systèmes de soins de santé », a précisé la Commission dans un communiqué. Dans ce cadre, des crédits doivent être dégagés pour « remédier aux problèmes de sécurité alimentaire, d’eau et d’assainissement».

Le reste, cinq millions, doit permettre de fournir des laboratoires mobiles permettant une meilleure détection, et former le personnel de santé. Alors que la «situation se détériore sans cesse» sur le terrain, «nous devons unir nos efforts et fournir suffisamment de moyens de transport aérien et de matériel médical à nos partenaires afin de lutter contre cette menace», a souligné Kristalina Georgieva, commissaire européenne chargée de l’Aide humanitaire.