finance

Université de Nice Sophia Antipolis Institut d’Administration des Entreprises 24, Avenue des Diables Bleus- 06357 Nice Cedex 4 Tel : 04. 92. 00. 11. 01- Fax : 04. 92. 00. 11. 43 Année Universitaire 2013-2014 Mémoire de stage Master I Finance-Co Risque de crédit et fi Les solutions apport or29 Sni* to View d’une entreprise : Présenté par : Thomas CILIA Stage effectué chez BTP BANQUE 455, Promenade des Anglais Bâtiment Nice Plaza, Arénas Responsable de stage dans l’entreprise : M.

Romain Corroyez, chargé d’affaires à la BTP BANQUE. Responsable de stage à l’IAE . issions, ce qui m’a permis de diversifier mon travail et surtout de développer mes connaissances dans ce domaine. Ainsi, j’ai appris de nouvelles choses chaque jour, ce qui me pousse à découvrir les nombreuses facettes du secteur bancaire et financier et de progresser dans ces domaines. Cependant, au-delà de l’épanouissement professionnel, je me suis rendu compte de la dimension humaine qui régnait dans cette agence.

En effet, dès mon arrivée, toute l’équipe m’a soutenu et a toujours été présente dès que j’avais la moindre question ou le moindre doute. Ils m’ont appris à avoir confiance en moi, mais urtout à avoir confiance dans mon travail et à croire en ce que je faisais. Durant mon apprentissage, j’ai travaillé la plupart du temps avec Romain, mais aussi avec Laetitia, tous deux chargés d’affaires et je ne les remercierai jamais assez pour tout ce qu’ils ont pu m’apporter tant sur le plan professionnel que personnel.

Par ailleurs, j’ai pu voir l’énergie et l’amour qu’ils ont pour leur travail, ce n’est même pas un métier pour eux mais une véritable vocation, ils ont réussi à me transmettre cette passion et cet engouement professionnel, je les remercie infiniment pour tout cela. e tiens également à évoquer mon admiration pour Madame Sylvie Loire-Fabre, directrice de l’agence, qui pratique cette profession avec passion et dévotion, et qui, à travers sa personnalité et sa compétence, nous « hisse » vers le haut et nous pousse toujours à aller plus loin et à en faire davantage pour progresser.

En travaillant à leurs côtés, j’ai pu découvrir les principaux enjeux du secteur bancaire mais aussi du secteur financier, et grâce ? leur enseignement enrichissant et de très haute qualité, je sais ? présen OF financier, et grâce à leur enseignement enrichissant et de très aute qualité, je sais à présent ce que je voudrais faire dans ma vie professionnelle : orienter ma carrière dans ces domaines, car tout ce que j’ai pu faire et voir a été passionnant et pour tout cela, je leur suis entièrement redevable.

Je tiens également à remercier l’IAE de Nice car, grâce à son enseignement, je peux réaliser des stages de fin d’années. Ainsi, je peux donc parfaire mon apprentissage dans la vie professionnelle, ce qui est un privilège. Enfin, je remercie infiniment mon tuteur M. Aymen Smondel pour tout le soutien et les excellents conseils qu’il a pu m’apporter urant la pér10de de mon stage ainsi que pour l’élaboration de mon mémoire de fin d’année.

SOMMAIRE Résumé du mémoire : Pour achever ma première année de master en Finance- Comptabilité, j’ai réalisé un stage au sein de la BTP BANQUE, banque créée en décembre 1919, à l’initiative des Chambres Syndicales du Bâtiment et de celles des Travaux Publics, sous l’appellation de Banque Corporative du Bâtiment et des Travaux Publics (B. C. B. T. P. ), BTP Banque se consacre, dès le début de son existence, aux entreprises et aux organismes de la Profession.

Son appartenance au Groupe Crédlt Coopératif lui a permis de oursuivre sa mission de banque spécialisée au service des entreprises du BTP et de confirmer ainsi son identité. L’évolution de sa gouvernance fin 2006, par la mise en place d’un conseil de surveillance et lui a permis de renforcer PAGF 3 OF toute la profession. Ainsi, BTP Banque est la banque spécialiste du financement de l’exploitation des entreprlses du BTP à travers la mise en place de la loi Dailly (créée le 2 Janvier 1981 puis modifiée en 1984) et de la délivrance des cautions nécessaires à robtention et à la réalisation des marchés publics et privés.

Aujourd’hui, BTP Banque est à même de répondre à tous les esoins de financements d’investissements : véhicules, matériels, immobilier d’entreprise… à travers une large gamme de crédits (crédit à moyen et long terme, crédit-bail et location financière). Une présence renforcée sur le terrain avec un réseau de 40 agences permet aux équipes BTP Banque d’être à l’écoute et de développer un réel savoir-faire auprès des Professionnels.

Tout au long de ma période d’apprentissage, de nombreuses missions m’ont été confiées mais deux principalement, à savoir tout le processus de mise en place de la loi Dailly pour les ntreprises clientes de la BTP BANQUE puis le renouvellement des crédits court terme (loi Dailly, escomptes, cautions, ? travers l’étude financière des clients en s’appuyant sur une analyse détaillée de la situation financière des entreprises clientes.

Ainsi, le mémoire va essentiellement porter sur le risque de crédit qu’encourt la BTP BANQUE et les solutions développee par cette dernière lui permettant de limiter au maximum ce risque, avant de s’intéresser aux différentes méthodes de financement de l’exploitation des clients tout en contrôlant ce risque, véritable fléau pour les banques. isque de crédit, une évolution sans précédent.

Ceci est la conséquence de trois mutations principales : Un rôle sans cesse croissant des marchés financiers dans le système financier international Par l’émergence au sein des banques de nouvelles techniques quantitatives « management » des risques de crédit Et par une nouvelle règlementation bancaire en cours de changement Cette évolution a accentué l’importance des risques de crédits dans le domaine bancaire. En effet, le non remboursement d’une dette d’un emprunteur défaillant envers l’établissement de crédit peut engendrer des ifficultés très importantes pour ce dernier.

Par conséquent, le risque de crédit est aujourd’hui considéré comme le plus important des risques auxquels sont confrontés les entreprises, les banques et les institutions financières. Ce risque est sans doute celui auquel les banques ont dû le plus souvent faire face et dont les procédures de gestion sont classiques et bien connues. La gestion de ce risque, est celle qui est appelée à évoluer le plus aujourd’hui, même si la crise actuelle a un peu ralenti Vexpansion du marché de crédit.

Ainsi, gérer le risque est une activité délicate puisque ce domaine st très vaste, d’autant plus que les outils et les méthodologies de gestion demeurent complexes. Mais qu’est-ce exactement le risque de crédit ? Tout d’abord, le risque de crédit est le risque de pertes consécutives au défaut d’un emprunteur face à ses obligations, à la détérioration de sa solidité financière, ou de sa situation économique au point de dévaluer la créance que rétablissement de crédit détient sur lui.

On distingue deux notions PAGF s OF crédit : distingue deux notions de risque de crédit : Un risque de défaut (Default risk) : qui est le risque qu’un mprunteur ne soit pas en mesure de faire face à ses engagements de paiement (incapacité d’honorer ses obligations de paiement des intérêts et/ou du principal d’une créance). Dans une telle situation, les creanciers sont susceptibles de subir une perte s’ils ne recouvrent qu’une partie du montant stipulé par le contrat de dette.

Ce risque contient le risque de recouvrement (recovery risk) qui permet de calculer le montant récupéré sur l’actif de référence à l’issue de la défaillance dans le cas des dérivés de crédit. Le risque de dégradation de la qualité du crédit (dowgrading risk) : e risque se traduit par la hausse de la prime de risque assoclé à da qualité de crédit appelée la marge de crédit (credit spread). La marge de crédit correspond à l’écart entre le rendement (the yield) exigé par le créancier et le taux sans risque.

En effet, plus l’emprunteur est risqué, plus le credit spread est élevé, moins les instruments de dette de l’emprunteur ont de la valeur. La dégradation de la qualité de crédit peut être également illustrée par le changement de note (rating) de l’emprunteur de la part d’une agence de notation telle que Moody’s ou Standards&poor’s. Lors de sa création puis au cours de son développement, l’entreprise au moment opportun, doit détenir les ressources financières nécessaires pour faire face à ses échéances, et utiliser au mieux les moyens dont elle dispose.

Pour exercer son activité, l’entreprise doit d’abord engager des dépenses avant de percevoir des recettes (réalisation des investissements matériels comme les terrains, installations et constructions puis les achats des matièr investissements matériels comme les terrains, installations et constructions puis les achats des matières et fournitures, prévoir a rémunération de la main d’œuvre). Ce n’est qu’ultérieurement, à l’issue de la production et de la commercialisation, que des recettes seront encaissees après la réalisation des ventes.

Ily a donc un décalage dans le temps entre les paiements et les encaissements concernant aussi bien les investissements que l’exploitation. Ce décalage crée des besoins de financements que l’entreprise devra couvrir en se procurant des fonds selon différentes modalités. En partant du fait que l’entreprise est une entité économique combinant les facteurs de production (capital, travail, matières remières) dans le but de produire des biens et seNices destinés à être vendus sur un marché solvable, le financement peut être défini comme lui permettant de disposer des ressources qui lui sont nécessaires sur le plan pécuniaire.

Ce financement conditionne la survie de rentreprise. Le financement de l’entreprise dépend à la base de sa forme, car il existe plus de 3,2 millions d’entreprises en France, de sa taille car l’entreprise regroupe un individu (entreprise artisanale) jusqu’à plusieurs milliers d’individus (entreprise multinationale). Par conséquent, nous allons essayer tout au long de ce mémoire ‘évoquer les enjeux majeurs que sont le risque de crédit supporté par les banques, et plus particulièrement la BTP BANQUE, puis nous allons tenter d’expliquer l’impact du décalage de trésorerie sur les entreprises.

Enfin, ce n’est qu’après av PAGF 7 OF ces enjeux que nous la BTP BANQUE arrive à limiter ce risque de crédit, véritable fléau des banques, tout en assurant le financement de l’exploitation de ses entreprises clientes. I l) Le développement des principaux enjeux : A) Le risque de crédit : 1) Les causes et les conséquences du risque de crédit : ) Les causes bancaires liées à ce risque: Tout d’abord, la règlementation de 1984 et le décloisonnement bancaires ont poussé les banques à passer d’une approche commerciale basée sur le produit à une approche commerciale centrée sur le client.

C’est une cause de développement du risque de crédlt, car il conduit parfols à sacrifier les marges sur crédit pour conserver une relation client objectivée sur le Long Terme. En effet, depuis la dérèglementation, les Banques ciblent leur politique marketing sur une fidélisation poussée du client. Dans un contexte d’ouvert rrence, les banques ériodes d’essai gratuites. Mais surtout, on peut noter des baisses sur le pourcentage du taux d’intérêt des prêts accordés en vertu de ce désir de fidélisation. Rappelons que les crédlts peuvent avoir des rentabilités à Long Terme de 100%.

Par conséquent, le prêt devient d’autant plus risque, que sa rentabilité est amoindrie. D’autre part, on note depuis la mise en place de la règle des 3D (Désintermédiation Décloisonnement Dérèglementation inventée par Henri Bourguinat), une augmentation des creances douteuses. Des créances de toute nature, même assorties de aranties, sont déclarées douteuses lorsqu’elles sont détenues sur un client dont la solvabilité apparait compromise, ou lorsqu’un évènement connu rend probable ou certain, un risque de non recouvrement total ou partiel de l’une ou plusieurs de ces créances.

Le développement de la concurrence bancaire force les banques à prendre plus de risques et les établissements de crédit rigides que constituaient jusqu’alors les banques tendent à s’assouplir. Le crédit bancaire est donc enfermé dans une double contrainte : la marge réalisée sur le crédlt doit être suffisante pour permettre e renforcement des fonds propres mais le risque présenté par l’opération doit être supportable par rapport au niveau de la marge de crédit.

Ainsi, la banque se heurte à une autre contrainte, le respect des ratios prudentiels à savoir les ratios de solvabilité avec le ratio « Cook Il sert aux banques ayant une activité internationale et c’est un ratio de solvabilité pour les banques françaises. Il représente l’excédent de capitaux propres de la banque par rapport aux crédits accordés : Capitaux propres/ Actifs pondérés (dont crédits à la clientèle) Les b PAGF OF accordés : Les banques ont l’obligation de veiller à la confiance des Français dans la monnaie.

De ce fait, les actifs pondérés, dont les crédits accordés à la clientèle, doivent rester inférieurs aux fonds propres de la banque. Le ratio de ces deux variables ne doit jamais passer sous la barre des 8%. Dans ce dernier cas, la banque serait considérée comme insolvable. De plus, grâce à la loi, qui a été renforcée en 1984, de nouvelles règles sont apparues et se nomment les règles de divisions des risques. Elles consistent en différentes règles de divisions des risques bancaires.

Ces divisions visent à respecter deux limites : Un rapport maximal de 40% entre l’ensemble des risques que la banque encourt au titre des crédits accordés à un même client, et le niveau de ses fonds propres nets. Un rapport maximal de 800% entre, d’une part la totalité des risques encourus par la banque au titre des crédits accordés ? ses clients ayant chacun obtenu des crédits supérieurs à des fonds propres nets de la banques et d’autre part, le niveau de ses fonds propres nets. b) Les conséquences directes et indirectes du risque de crédit: Les conséquences directes