histoire

1) Bernard de Clairvaux, cistercien et prédicateur de la deuxième croisade en 1 146, pense, comme les théologiens de son époque, qu’il ne faut pas tuer ses ennemis et, pour cela, il s’appuie sur un Psaume. À ce titre, il s’oppose aux massacres de juifs perpétrés par les croisés en Rhénanie. Il dit que dans le Psaume :  » Dieu, dit l’église, m’a indiqué a propos de mes ennemis de n’oublient » donc Ber ennemls et qu’il ne f n’oublient. or 3 Snipe to View ue mes peuples les juifs sont leurs ue leurs peuples 2) Bernard n’a pas pour autant une vision positive des juifs.

Il considère qu’ils sont responsables de la mort du Christ, qu’il considère comme « crime Et il voit la diaspora comme « le juste châtiment d’un tel crime D. Il reconnaît qu’ils « subissent une captivité cruelle sous des rois chrétiens » le châtiment, ce qui le conduit à penser qu’il ne faut pas en rajouter dans la persécutlon. Et, en s’appuyant implicitement sur certalns passages de la Bible, il affirme que les juifs se convertiront à la Fin des temps. Il ne faut donc pas tuer les juifs, parce qu’ils sont d

Swipe to nex: page des témoins de la Passion et parce qu’il faut attendre leur conversion. Les juifs ont été dispersés pour être partout les témoins de leurs Rédemption allusion à la « dispersion 3) La relative intégration des juifs dans l’Occident chrétien se voit à plusieurs indices dans les documents. Le concile de Latran IV (doc. 3), en 121 5, entend précisément lutter contre une trop grande intégration des juifs : il déplore la « confusion » qui règne dans « certaines provinces », où les juifs (et les musulmans) e sont pas identifiables et fréquentent des chrétiennes.

C’est clairement PEspagne qui est visée, puisque le texte met les juifs et les musulmans sur le même plan. Le document 5 montre qu’? Narbonne les juifs sont sous la jurldiction de l’archevêque. Ils sont protégés par lui, moyennant un impôt annuel. S’ils sont en prison pour un petit délit, ils peuvent sortir pour célébrer le sabbat ou les autres fêtes religieuses. Enfin, le document 2 montre qu’? Perpignan (royaume de Majorque) en 1299 les juifs pouvaient ratiquer leur culte et disposer d’un manuscrit enluminé de la Torah. ) Les mesures discriminatoires prises à l’encontre des juifs sont d’abord vestimentaires. Ils ne doivent pas s’habiller comme les chrétiens. Dans les pays allemands, ils doivent porter un chapeau pointu appelé Judenhut. En France, les hommes devaient porter la roue ils doivent porter un chapeau pointu appelé Judenhut. En France, les hommes devaient porter la rouelle cousue sur le côté droit de leur vêtement. Les femmes mariées devaient porter le voile u « oralia En Angleterre, les juifs portent des Tables de la loi cousues sur le dos.

D’autres mesures discriminatoires existent. Le mariage mixte entre un chrétien et une femme juive est interdit. Pendant la Semaine Sainte, qui commémore la Passion de Jésus, les juifs ne peuvent pas sortir en public. Enfin, on ne doit pas leu confier des charges publiques. 5) Le texte du concile de Latran IV multiplie les mesures discriminatoires contre les juifs, reflétant une hostilité croissante à leur égard.

Il s’appuie sur des rumeurs (Le texte du Concile e Latran montre une hostilité car le texte dit bien ici « certains dentre eux, en effet, nous l’avons appris » cela nous montre bien ci-dessous que c’est sens aucun preuve concrète que le texte prouve l’acte des juifs ) : on dit qu’ils font de la provocation en mettant leurs vêtements de fête le Vendredi Saint, jour où les chrétiens commémorent la mort de Jésus. On dit qu’ils blasphèment, qu’ils sont des « transgresseurs » et qu’ils abusent des charges publiques qu’on leur a confiées pour « sévir contre les chretiens