geographie

MÉTHODOLOGIE DU CROQUIS DE GÉOGRAPHIE C] Epreuve mineure de géographie C] Notée 8 points sur les 20 de la note globale de l’épreuve Cl Choix entre deux sujets Temps à consacrer à l’épreuve : environ 1 heure 1,4, 1 heure 1/2 Définitions Le terme de carte doit plutôt être réservé à un document professionnel élaboré qui a pour objectif d’informer et de localiser avec précision.

Cl Le terme de croquis convient au traitement cartographique d’un sujet. Il s’agit de la dé interprétation cartog quelques grandes id phénomènes étudiés Cl Le terme de schém Sni* to View atique autour de t à un document graphique qui ne recherche pas une localisation précise mais la simple visualisation simplifiée d’une idée ou de plusieurs idées précises l.

Le matériel à utiliser (et à bannir) | 0) A bannir : Le crayon à papier (qui peut être éventuellement utilisé pour définir les limites d’un espace, mais qui doit disparaître ensuite ; utiliser de préférence dans ce cas une mine sèche, type H) Le stabilo, trop « fluo surtout pas en à plat, exceptionellement pour un figuré linéaire ou un type de symbole Le sylo à plume à encre bleue, sauf éventuellement pour la artie rédigée de la légende, mais pas sur le croquis. lanc 20) A utiliser C] Des feutres à pointe calibrée (0,5) ou stylos type roller, à encre noire ; un bleu éventuellement pour la nomenclature des rivières, fleuves, lacs océans et autres plan d’eau. Des crayons de couleur en bon état, correctement taillés… et de couleurs variees, à réserver pour les à plats Des feutres à pointe fine, en bon état et de couleurs variées eux-aussi, à réserver pour les symboles et pour les figurés de type hachures ou pointillés. Il.

Les qualités dun bon croquis | 0) Il doit être lisible : Les principaux phénomènes doivent apparaître au premier coup d’œil Un bon croquis est nécessairement à la fois clair et contrasté. Le croquis ne doit être ni surchargé ni indigent pour avoir du sens Il doit hiérarchiser des espaces et utiliser des procédés graphiques pour l’exprimer : le « tout pastel » est à bannir n Il faut donc établir une différenciation spatiale qui révèle des inégalités et des contrastes.

D Il faut parvenir à une typologie régionale 20) Il doit être démonstratif, expressif n Il sert à mettre en valeur, à prouver, à démontrer, en utilisant es procédés graphiques appropriés Cl Il faut à la fois décrire le phénomène et aussi l’expliquer par un certain nombre de facteu turels, être précis pour ce qui concerne les localisations Les localisations doivent être précises, qu’ils s’agisse des lieux ou des zones C] Il faut éviter toute approximation 40) Il doit être esthétique Il s’agit certes avant tout de faire passe un message, mais il s’agit aussi de séduire Le croquis doit évidemment être propre ; mieux encore il doit être soigné Le choix des symboles et surtout des couleurs est donc articulièrement important. (Attention à la juxtaposition des couleurs : elles peuvent s’étouffer comme par exemple les couleurs complémentaires ( bleu et orange, rouge et vert) Ill.

Les éléments du croquis | 0) Le titre : en haut ou en bas de page ; reprise de l’intitulé du sujet 20) L’échelle et l’orientation : sont portés sur le fond de carte 30) La légende : elle doit être structurée et expliquée C] Elle doit être construite avant de réaliser le croquis puisqu’elle en constitue parchitecture Elle doit être ordonnée pour répondre à la problématique du ujet, construite et réalisée comme un plan détaillé de dissertation Cl Voir fiche dissertation, rubrique plan détaillé. Questionner le sujet, en définir le contenu et les limites, dégager 2, 3 ou 4 grandes idées-forces qui répondent à la problématique posée pour articuler la légende autour d’elle. Structurer aussi chacun des paragraphes en sous paragraphes, le cas échéant. Elle est réalisée sur les deux pages intérieur Elle est réalisée sur les deux pages intérieures d’une copie double ; jamais au verso du croquis ! 0) La nomenclature : l’ensemble des noms qui figurent sur la arte. Il faut renseigner la carte en y portant un certain nombre de noms Noms des pays limitrophes, Cl Noms des fleuves et des rivières, des lacs, des mers et océans, Noms des grandes régions et des villes D Les noms s’inscrivent horizontalement à quelques exceptions pres • Inscrire le nom des fleuves le long de ceux-ci n Inscrire le nom des régions selon leur formeet leur orientation si une montagne est méridienne, inscrire son nom verticalement, de bas en haut (Rocheuses, Oural, Alsace… ) Cl Eviter de surcharger la carte D Placer les noms au maximum en dehors de la zone artographiée (utiliser mers et océans, pays limitrophes… Utiliser des abréviations pour les villes (NY pour New-York ) avec report et explication en légende Utiliser l’écriture script Cl Écriture minuscule pour certains phénomènes (les régions par exemple) Cl Écriture majuscule pour d’autres (les villes par exemple) Variables utilisables, que l’on peu associer bien sûr encadrement, variation de la couleur : taille de l’écriture, caractères gras, soulignement, IV. Le langage cartographique | 0) Principes à respecter PAGF a) La spécificité : D Représenter des faits de même nature par des figurés de même nature, Représenter des faits proches par des figurés proches b) La proportionnalité La dimension des symboles ou l’intensité des couleurs doit être proportionnelle à l’importance du phénomène étudié D Ne pas hésiter à forcer le trait car il dagit d’une interprétation de la réalité et non dune simple transcription de celle-ci n Exemple : villes de la mégalopolis IJS 20) Les types de signes a) Les symboles 1.

Les figurés ponctuels D Pas de symboles figuratifs C] Uniquement des symboles géométriques : carrés, cercles, rianges, losanges, barres, demi-cercles etclnformation qualitative mais quantitatives aussi selon les variables utilisées, que fon peut associer, et qui sont • Taille du symbole Cl Couleur du symbole Epaisseur du trait Cl Couleur du trait 2. Les figurés linéaires Cl Les traits de divers types : continus, tiretés, pontillés, pour figurer des limites par exemple Cl Les flèches, pour figurer les flux b) Les plages ou figurés de surface Les phénomènes qualita r d’utiliser des couleurs les cultures délicates irriguées et intensives, le vert pour les prairie, les cultures fouragères et l’élevage

C] Couleurs chaudes pour régions chaudes, couleurs froides pour réglons froides Teintes tristes pour régions en déclin (gris marron), teintes vives pour les régions dynamiques Les phénomène quantitatifs : variation de l’intensité de la couleur, du clair au foncé en fonction de l’importance du phénomène étudié Cl Gamme des teintes chaudes (jaune, orange, rouge, violet) Gamme des teintes froides (vert, bleu, violet) Cl Dégradé d’une même couleur, du clair au foncé Gamme noir et blanc, à partir de pointillés et hachures avec deux méthodes pour foncer : soit rapprocher, ensifier les traits ou les points, soit les épaissir, soit les deux simultanément. c) La superposition des couches C] Possibilité de superposer plusieurs couches aux sign’fications différentes Exemples : n superposition d’une couche en hachures au feutre sur une couche en à plats au crayon de couleur Cl superposition de symboles sur l’ensemble (veiller à les dessiner en premier pour étaler les plages de couleur ensuite et autour afin que les symboles en question soient bien tout se la même couleur, sans sur lequel ils se trouvent) interférence de celle du fond Et maintenant : bon courage Francis MONTHE