analyse de la pratique

ANALYSE DE situation (stage 6) (4ème) psychiatrie Situation ou activités vues ou réalisées . Je vais vous présenter la situation d’analyse suivante qui s’est déroulée à l’hôpital de jour en psychiatrie (extra-hospitalier). Hôpital de jour : «l’hospitalisation de jour concerne en principe des patients dont l’état de santé nécessite des soins pendant la journée. Les séjours peuvent être continus ou discontinus (une ? plusieurs demi-journées par semaine). Le patient rentre chez lui le soir. Cette alternative à l’hospitalisation complète permet de maintenir la personn de crise en diminuan

Durant ce stage j’ai a ris dans cette structure intra —hospitalier su t org ‘venir des périodes es. »1 • ts i sont hospitalisés ent du service par l’équipe pluridisciplinaire et suite l’am lioration de l’état du patient au décours de son hospitalisation à temps complet. Les patients hospitalisés en HDJ (Hôpital de jour), sont des patients dits «stabilisés»: ils ne présentent plus de symptômes aigus de leur pathologie. Durant une hosp’talisation en HDJ2 les patients sont présents au sein de la structure du lundi au vendredi de 8h30 à 1 6h30.

L’équipe de l’hôpital de jour est composée de : Un cadre de santé -Six infirmiers temps plein -un ergothérapeute ? -Une psychomotricienne à 80% -Un médecin psychiatre ? -Une secrétaire -Une psychologue à 5096 une assistance soclale à 3096 Une a thérapeute ? une ASH à temps plein Pendant la journée les patients participent à des activités thérapeutiques telles que: groupe d’expression corporelle, activité vélo, piscine, marche, football, poterie, déco-patch, jeux de société, actualités, conte, écriture, cinéma.

Les traitements per os sont donnés par l’équipe infirmière tous les matins, ainsi que le midi pour certains patients. Le soir les patients amènent leurs traitements chez eux ainsi que le week-end où ils doivent gérer eux-mêmes, les prises de médicaments. Pour ce qui est des IM retard, elles sont faites durant la semaine selon la prescription médicale.. Les patients bénéficient d’entretiens réguliers avec le médecin psychiatre. Ils ont des entretiens médicaux avec la psychiatre, des entretiens psychothérapiques avec la psychologue et des entretiens infirmiers.

Ils prennent le repas du midi tous ensemble au sein du service accompagnés par l’équipe pluridisciplinaire. La sltuation rencontrée concerne Mme S, âgée de 44 ans, ‘origine française qui présente une Schizophrénie de type hébéphrénique3. Elle est rentrée à l’hôpital de jour le 20 avril 2005 pour une prise en charge plus cadrante (présence de la patiente du lundi au vendredi, de 8h30 à 16h30 et non trois demies journée comme au CATTP) et pour faire un travail plus approfondi sur son autonomie. Mme S. est célibataire et sans enfant. Elle est sans profession et touche l’AAH (alloc autonomie. ouche l’AAH (allocation pour adulte handicapé). Elle a une prise en charge par la sécurité sociale à 100%. Elle vit seule dans un appartement à Vitry mais voit très souvent es parents qui habitent près de chez elle. Elle a un frère aîné, médecin généraliste, qu’elle voit 2 fois ‘an. Mme S. présente un repli sur elle même, communique très peu avec le personnel soignant et les patients. Elle s’exprime à voix basse, prend peu d’initiative, et n’exprime aucun choix. Les troubles du caractère de Mme S. ont commencé à l’âge de 15 à 16 ans.

Cependant elle obtient quand même son bac au 3ème essai et une année en biologie à Jussieu ensuite elle fait une décompensation puis hospitalisation à Paul Guiraud du 1 5/01193 au 26/03/1 993 où elle a présenté des symptômes tels que• Des comportements bizarres, agressivité, isolement, refus de contact, restriction alimentaire et trouble du sommeil. Le diagnostic médical a été posé: psychose dissociative évoluant depuis un an environ de type hébéphrénique c’est à dire aucune symptomatologie productive. Suite à cette hospitalisation, une prise en charge au long court ? l’hôpital de jour à été proposée.

En mars 2005, un relais sur le CATTP a été fait, mais Mme S. n’a pas adhéré du fait d’un éloignement trop important de son domicile, d’où retour à l’hôpital de jour. Un projet de soins à de nouveau été élaboré par l’équipe ermettre à Mme S. d’acquérir suffisamment d’autonomie4 et de nouveau été élaboré par l’équipe : permettre à Mme S. dacquérir suffisamment d’autonomie4 et de tranquillité pour retourner au CATTP. Autonomie: « Indépendance, possibilité de gérer sa santé et plus généralement sa vie en pleine conscience et toute liberté ». Le respect de l’autonomie: «Respecter l’autonomie du patient, c’est respecter sa liberté de choix et ses décisions personnelles. L’autonomie renvoie à la notion de consentement. Le consentement doit être la base de la réflexion menée par l’équipe». La schizophrénie hébéphrénique: «Forme de schizophrénie caractérisée par la présence, au premier plan, d’une perturbation des affects; les idées délirantes et les hallucinations restent flottantes et fragmentaires, le comportement est irresponsable et imprévisible; il existe fréquemment un maniérisme.

L humeur est superficielle et inappropriée. La pensée est désorganisée et le discours incohérent. Le trouble entraîne fréquemment un isolement social. Le pronostic est habituellement médiocre, en raison de l’apparition précoce de symptômes « négatifs », concernant, n partlculier, un émoussement des affects et une perte de la volonté. En principe, le diagnostic d’hébéphrénie doit être réservé à des adolescents et des adultes jeunes». 7 Observation, étonnements: Le 3eme jour de mon stage, j’ai observé que Mme S. communique très peu avec les autres patients ainsi que le personnel soignant.

Elle a une expression verbale à voix basse. Elle ne participe aux activités que lorsqu’on lui propose. Après PAGF une expression verbale à voix basse. Elle ne participe aux activités que lorsqu’on lui propose. Après avoir discuté avec elle dans la alle d’accueil à 11 h, elle me dit avoir envie d’un sac à main. Je l’informe que je vais transmettre son souhait à l’équipe solgnante et que si celle-ci est d’accord, un accompagnement de ma part pourrait être envisagé le mercredi suivant (jour de l’activité marché). Le déroulement de l’activité Après avoir informé l’équipe soignante, que Mme S. ouhaite acheter un sac à main, les infirmiers m’ont répondu que cela est possible lorsqu’il y a l’activité marché : le marché étant le mercredi de 7h à 14h sur la place de l’église à Vitry. Je transmets cette information à Mme S. n lui demandant si cela lui convient, elle me répond avec un grand sourire qu’elle est d’accord, en hochant la tête. C’est ainsi que la 2eme semaine de mon stage, le mercredi matin à 10h, j’ai Accompagné Mme S. pour l’achat de son sac, en compagnie d’autres patients et deux infirmières. Pour cela, arrivées au marché, j’ai ‘nformé Mme S. ue je comptais sur elle pour trouver l’emplacement du marchand de sacs car je ne connais pas le marché de Vitry. Dans un premier temps, j’attends que Mme S, me conduise auprès du marchand de sacs, parce que je souhaite qu’elle prenne l’initiative de m’y emmener. Tout d’abord Mme S, ne réagit pas, reste en retrait . Quand je lui signifie que je ne connais pas l’emplacement du marchand, elle finit par m’y conduire après un certain temps. C’est ainsi qu’elle l’emplacement du marchand, elle finit par m’y conduire après un certain temps.

C’est ainsi qu’elle se dirige de façon assez énergétique vers le marchand. Après un long moment devant l’étalage, elle réussit à faire un choix. Je lui demande pourquoi ce choix de sac, elle me répond : mon père m’a acheté le même. Elle paye avec son argent, puis une soignante prend le relais our l’autoriser à rentrer chez elle : a un rendez-vous avec un électricien. Arrivée à Vhôpital de jour, j’ai fait des transmissions orales et écrites à l’équipe, concernant l’accompagnement de Mme S. Le vendredi matin de cette même semaine, à 9h30, Mme S. orte son sac, elle est égale à elle même. Après lul avoir dit bonjour, elle s’est levée et m’a serré la main en répondant bonjour avec un grand sourire. Je lui ai demandé si elle était satisfaite de son choix de sac *Elle m’a répondu oui tout en gardant le sourire ensuite, je lui ai proposé de choisir e jeu de société qu’elle souhaitait faire avec les autres patients, les infirmiers et moi même. Elle a choisi le jeu de scrabble et a gagné. J’ai fait une deuxième transmission orale et écrite concernant les ressentis de Mme S. ? propos de l’achat de son sac. La difficulté pour moi, a été de repérer la stratégie à mettre en place dans cette activité pour que Mme S puisse utiliser ses propres ressources. La difficulté à faire un choix est bien en lien avec sa pathologie. « La schizophrénie hébéphrénique : dissociatif, retrait social autistique, émotion et affectes émouss chizophrénie hébéphrénique : dissociatif, retrait social autistique, émotion et affectes émoussés, distorsion de la réalité, anhédonie, apathie « 8.

Ces éléments confirment la discussion que j’ai eu avec le personnel solgnant c’est à dire que la difficulté de faire un choix est directement liée à sa pathologie. D’autre part cette expérience confirme que les soins relationnels7 ainsi que l’observation sont d’une importance primordiale dans le domaine de la psychiatrie et requièrent une disponibilité, une écoute active, une observation, le respect de la personne et ses différences liées à sa pathologie, une nalyse des problèmes, un accompagnement et des actions de soins, mais aussi une continuité du soin dans sa permanence et dans la cohérence des équpes.

Cette situatlon m’a permis de m’interroger sur le travail de l’autonomie du patient stabilisé en hôpital de jour, mais aussi sur l’importance du soin relationnel et plus particulièrement la relation de confiance qui s’établit entre les soignants et les soignés. Difficultés et points à approfondir : Approfondir mes connaissances sur la schizophrénie. Repérer un élément qui fait facilitateur pour l’activité hérapeutique concernant l’achat de sac à main au marcher de Vitry. Vous sentez-vous suffisamment autonome sur l’ensemble de ces activités pour les assurer seul ?

Oui car, je suis capable de faire une évaluation clinique, grâce ? des données d’observation sur le patient. En effet ces données m’ont permis de mettre en place un soi d’observation sur le patient. En effet ces données m’ont permis de mettre en place un soin relationnel au travers d’une activité thérapeutique. Je constate que ce type d’activité inclut les connaissances des compétences8 enseignées à l’IFSl du centre hospitalier Paul Guiraud. Tout d’abord la connaissance est portée sur la personne physique, psychologique de Mme S. sa pathologie, puis ses ressources et enfin sa motivation. Il est nécessaire d’avoir des compétences pour faciliter la relation. Essayer d’établir une relation de confiance en passant par divers médiations (ex: technique du déco patch, jeux de société, poterie) est aidant. Art. R4311-5. Dans le cadre de son rôle propre, l’infirmier ou l’infirmière accomplit les actes ou dispense des soins visant à identifier les risques et à assurer le confort et la sécurité e la personne et de son environnement et comprenant son information et celle de son entourage. Cf. UE26S2 processus psychopathologiques Et cours de Mme Lejeune ifsi centre hospitalier Paul Guiraud 3 Cours ifsi centre hôpitalier paul Guiraud 4 Svanda p:le soignant et la démarche éthique, Estem paris, 2009 5Http://www. med. univ-rennes1 . fr 6Cours ifsi centre hospitalier Paul Guiraud Mme Sallustrau 7Cours ifsi centre hospitalier Paul Guiraud Mme Sallustrau, Mme Léon, Mme Flajolet, Mme Woda UE4. 2S2, Ss 81JE:2. 6S2 cours de Mme ejeune Ifsi Paul Guiraud, compétences 3et 6.