Le romantisme

Le romantisme est un mouvement culturel apparu à la fin xviiie siècle en Allemagne et en Angleterre et se diffusant ? toute l’Europe au cours du xixe siècle, jusqu’aux années 1850. Il s’exprime dans la littérature, la peinture, la sculpture, la musique et la politique Il se caractérise par une volonté d’explorer toutes les possibilités de l’art afin d’exprimer ses états d’âme : il est ainsi une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le mystère et le fantastique et cherchant l’évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime, l’exotisme et le passé.

Idéal u cauchemar d’une sensibilité passionnée et mélancolique. Ses valeurs esthétiques et morales, ses idées et thématiques nouvelles ne tardère particulier la peintu « Romantiques est ap sens que «romanesq Sni* to View res domaines, en rance avec le même I l’utilisa au début du XIXe siècle pour traduire le mot allemand «romantisch» qui s’opposait à «classique» : quelques années déjà avant la fin du XVIIIe siècle, en Angleterre et en Allemagne, surtout, avec le mouvement «Sturm und Drang» «Tempête et Élan» – des écrivains dits préromantiques réagissent contre le rationalisme du iècle des lumières.

Entre 1820 et 1830, romantique va supplanter le mot romanticisme inventé par Stendhal (avec un sens plus large que romantisme). «Roman Swipe to vlew next page «Romantisme» (même si ce mot n’a jamais eu de définition précise) désigne donc un art, une pensée et un état d’âme caractéristiques de l’époque 1820-1850. CARACTERISTIQUES Des aspirations souvent contradictoires coexistent et rendent toute définition globale malaisée. DE NOUVE LES CONCEPTIONS ARTISTIQUES. UNE RUPTURE AVEC E CLASSICISME : – Les écrivains du XVIIIe siècle respectent encore les codes mposés par le XVIIe (cf. es tragédies de Voltaire l). Les romantiques privilégient la poésie, plus apte à décrire les passions et les mouvements de l’âme, et font triompher le roman… deux genres passablement méprisés pendant le siècle précédent. UN ÉLARGISSEMENT DES SOURCES D’INSPIRATION – Les paysages romantiques : recherche de paysages nouveaux, du dépaysement. Immensité ; infini ; désordre ; mouvement. Montagne ; mer ; orages ; tempêtes… Paysage et état d’âme : la nature est à la fois une confidente et une consolatrice. A travers elle, le romantique exprime sa sensibilité.

Il en cherche les symboles, la découvre par la contemplation (Hugo) et le rêve ou en déchiffre les «correspondances» (Baudelaire). – Attrait pour les pays étrangers : goût du pittoresque ; mode du Nouveau Monde, des pays orientaux et méditerranéens (Hugo, Chateaubriand, Stendhal, Mérimée… )- ‘Étrange vient parfois du passé : les romantiques se passionnent pour le Moyen âge totalement oublié jusque là ! Le Moi : le romantique est un poète ou romancier lyrique ! Si le moi de l’époque cl PAG » OF d – Le Moi : le romantique est un poète ou romancier lyrique !

Si e moi de l’époque classique est haïssable(Pascal), au XIXe siècle l’écrivain est un individualiste qui met sa sensibillté et son art ? son propre service : lemoi (le moi de renfance, le moi amoureux, le moi en quête de spiritualité… ) est la source d’inspiration ! LE «MAL DU SIÈCLE». SENTIMENT DE MALAISE ET D’INSATISFACTION : – Le romantique éprouve un sentiment d’inadaptation par rapport à la rapidité des bouleversements historiques (cf. Musset dont le héros déplore rabsence d’idéal, l’impossibilité de s’illustrer sur les champs de bataille depuis la défaite de Waterloo).

Il pense ne plus avoir sa place en ce monde auquel il ne s’identifie plus : en proie au «vague des passions» il s’accuse lui-même ou, le plus souvent s’en prend à la société qui ne le comprend pas, à «l’esprit bourgeois» : le romantique est avant tout un anticonformiste qui provoque (cf. ledandysme)pour masquer son malaise. – Complaisance à la mélancolie : l’homme est voué à la souffrance. Le romantique finit par s’enfermer dans la tristesse dont il semble avoir besoin ! Le thème du déclin, de l’automne et de ses tempêtes, est un lieu commun de l’esprit romantique.

Etre à part, voué à un destin sur lequel il n’a aucune prise – cf. Hernani de Hugo le romantique va mettre à profit cette insatisfaction pour échapper au monde soit par le rêve (l’imagination est «la reine des facultés», la «grande plongeuse» ; évasion dans le temps, l’espa rêve (l’imagination est «la reine des facultés», la «grande plongeuse» ; évasion dans le temps, l’espace ; goût de Phorreur… ) soit par la débauche, le dandysme. Parfois, il la dépassera pour transformer le monde. ÉNERGIE DE LA PASSION. LA PASSION COMME SOURCE D’ÉNERGIE :

Cette insatisfaction et cette tristesse peuvent être positives, dans la mesure où elles deviennent pour certains romantiques une source d’énergie, de révolte (cf. Lorenzaccio de Musset). L’exaltation de la passion est source d’énergie : cf. Julien Sorel (Stendhal) ou Rastignac (Balzac). – Méditation sur l’histoire : au sentiment de la fuite du temps, de la vie éphémère de l’homme, l’écrivain romantique peut opposer les vastes mouvements de l’histoire, es épopées de l’humanité (cf. Chateaubriand et Hugo). Engagement : dans l’action politique ou sociale : cf.

Lamartine, Hugo, Vigny. Conscience d’une mission à accomplir pour l’amélioration du sort de l’humanité : le poète est un guide, un «phare», un «mage», un «prophète chargé d’une mission divine». Pourtant, à l’origine, le romantique est politiquement conservateur (individualiste et élitiste, il prône le royalisme, le patriotisme) : ce n’est que progressivement qu’il évoluera vers la démocratie et l’internationalisme. La quête d’un absolu : l’homme est avant tout une âme, croù la faculté de choisir le Bien contre le Mal, l’Esprit contre la Matière.