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 » l’existence doit d’abord être considérée comme un pu hasard,pour pouvoir ensuite être vécue totalement,comme une merveille unique. ll faut d’abord bien réaliser que lieu qu’une seule fois, pour pouvoir la fêter dans ce qu’elle a d’irremplaçable et Hoffman) le stoïcisme – Xénon à la fin du 5ème siècle avantJ. C. ; principaux stoïciens: Sénèque, Épictète, Marc Aurèle. Le stoiCisme constitue un dogme selon lequel le bien moral passe par une prise de conscience du tragique de la vie humaine.

Pour les Stoïciens, les causes extérieures nous déterminent de manière nexorable: « toute notre vie nous échappe ». Une seule chose nous incombe: faire I le bien. La cohérence indispensable car ell tout, qu’il y a des lois Les stoiciens avaient OVE Sv. ige to la volonté de faire e. La physique est est point maitre de mettre. rer la philosophie ? un oeuf, dont la coquille serait la physique, le blanc l’éthique et le jaune la logique. hèse du livre: L’accent est mis par Pierre Hadot sur un fait: les différentes écoles grecques philosophiques (et leurs parangons) se révèlent être des lieux où étaient enseignée l’importance de vivre selon les héories,ou à tout le moins essayer de s’y confor page conformer; un mode de vie philosophique donc,et une tentative d’adéquation entre théorie et praxis. vocabulaire grec/français _ aretê / excellence -atopos / déroutant, inclassable -daimôn / voix intérieure ( mystique ) -aporia / perplexité ( dérivé en français: aporie-erreur manifeste ) -sophoi / « experts » -sinounsia / … fréquentation du monde des adultes.. la paideia / souci d’éduquer,de former chez les grecs -phusis / « nature-processus »; état de nature -théoria / vie de l’esprit ( chez Aristote ) habitus / dlsposition permanente -autarkeia / indépendance -tuphos / refus du luxe, de la vanité nschaften de Munich. 2002 : Docteur « honoris causa » de l’Université Laval (Canada) 2008 : Prix de la fondation É. Bonnefous de l’Institut de France Dès son entrée à l’École Pratique des Hautes Études, P. Hadot avait signé une renonciation volontaire aux diverses distinctions honorifiques attribuées par l’État Français telles que la Légion d’honneur, etc.

Sa philosophie Spécialiste de Plotin et du stoïcisme, en particulier de Marc Aurèle, il est un de ceux qui ont insisté sur le fait que la hilosophie antique4 était d’abord une manière de vivre, un exercice spirituel, bref une pratique et pas une technique, un pur champ universitaire comme elle l’est de nos jours. Il est également l’un des premiers à avoir introduit la pensée de Wittgenstein en France. Il explique le problème récu premiers à avoir introduit la pensée de Wittgenstein en France. Il explique le problème récurrent de l’exégèse antique (à savoir des contradictions dans les écrits des auteurs, anomalies etc. en renouvelant la vision que nous avions de l’univers spirituel où ?voluaient les hommes de l’antiquité et celle de leur pratique, particulière, de la philosophie : les philosophes de l’Antiquité ne cherchaient pas tant un système de compréhension du monde, pas tant à informer leurs disciples, et à développer, comme cela a pu être le cas dans la philosophie moderne, des discours spéculatifs, conceptuels sans autres soucis : pour Pierre Hadot, la philosophie antique était avant tout pratique de l’existence, exercice spirituel, manière de vivre et de mourir.

Ainsi, l’enseignement oral devient plus important que l’enseignement écrit, les réponses précises aux disciples lus que le développement d’une thèse, la pratique plus que la théorie (sans jamais éliminer celle-ci, puisqu’il ne peut y avoir de pratique sans discours philosophique), donc une pratique spirituelle et transformative de l’existence, ce qui peut expliquer les nombreuses contradictions qu’on peut trouver dans les écrits de l’Antiquité : ils répondent à des demandes, des besoins particuliers et concrets, souvent pratiques.

En développant ensuite les notions d »‘exercice spirituel », de « vision d’en haut » (ou du cosmos), de rapport à soi etc. , Pierre H d' »exercice spirituel », de « vision d’en haut » (ou du cosmos), de apport à soi etc. , Pierre Hadot expose en fait, puisque l’historien est philosophe, puisque l’historien doit se faire philosophe, une véritable philosophie moderne de l’existence : une philosophie qui dévoile la pratique antique pour mieux nous la proposer.

Cest un appel à une sagesse qui puise dans ces « laboratoires » universels de l’Antiquité occidentale, si proches de l’Orient de Confucius, de Bouddha et de Lao Tseu, ou encore de l’Islam, une sagesse humaine, qui renoue avec l’expérience et la pratique de soi, de l’autre, de l’existence et du cosmos. Appel salutaire ?galement pour toute philosophie d’université : la logique, la physique, l’éthique, la morale, l’épistémologie ne sont pas des discours dont il faut se suffire : l’un dot servir à bien penser, l’autre à bien agir, un autre encore à bien vivre etc. voici la finalité de toute philosophie. On ne philosophe pas de 10h à 12h, et d’une dissertation à un concours, mais bien pour « sauver sa peau », et pour vivre autrement. Directeur à l’École pratique des hautes études de 1964 à 1986 et professeur au Collège de France depuis 1982, son influence est croissante dans la pensée contemporaine.

On peut citer notamment chez Michel Foucault (influencé par son livre sur les exercices spirituels, et qui ‘a présenté au Collège de France, Michel Foucault développe dans les derniers volum PAGF présenté au Collège de France, Michel Foucault développe dans les derniers volumes de son Histoire de la sexualité et « Herméneutique du sujet, des thèmes proches de Pierre Hadot, même si celui-ci s’est expliqué plusieurs f01S des convergences et divergences avec lui), André Comte-Sponville (notamment dans son Esprit de l’athéisme – Introduction à une spiritualité sans

Dieu), Michel Onfray (grand admirateur de l’œuvre de Hadot, on pourra notamment en voir la mention dans le premier tome de sa Contre Histoire de la philosophie : les sagesses antiques), Rémi Brague (La sagesse du Monde), Luc Ferry (Qu’est ce qu’une vie réussie Jacqueline Russ etc. Approches critiques Si l’apport des recherches de Pierre Hadot et de ses élèves de l’École Pratique des Hautes Études marque le dynamisme de la philosophie française dans son questionnement des philosophies hellénistiques et leur rapport au christianisme occidental, notamment s’agissant du retentissement du néoplatonisme ?

Rome (cf. Marius Victorinus) et sur le monde arabe, il n’en reste pas moins que les enjeux de ce foisonnement de recherches dépassent le cadre strict de l’histoire de la philosophie et de l’enquête historiographique ou archéologique réduite à une simple Quellenforschung (une recherche des sources). Certes, la thématique explicite de Pierre Hadot concerne la sagesse comme art de vivre, ou si l’on veut est indissociable de ses enquêtes sur concerne la sagesse comme art de vivre, ou si l’on veut est indissociable de ses enquêtes sur les exercices spirituels dans l’Antiquité.

Mais au-delà de la question de la philosophie comme « pratique de vie », asslmilée ou non à ses équivalents orientaux. c’est aussi du côté de la rencontre entre la philosophie, les mystiques orientales, la formation des élites et le retrait hors du monde que l’œuvre de Hadot et de ses épigones fait sens. Pour s’en convaincre, il suffit de lire la thèse de 1969 sur Marius Victorinus, thèse qui interroge les lectures de Porphyre par Marius Victorinus, lettré romain chrétien. Parallèlement à l’établissement des textes et à leur édition (notamment la nouvelle édition en cours des Énnéades de

Plotin, ou du texte du Manuel d’Epictète au travers de l’œuvre d’Arrien), il est digne d’intérêt de remarquer que cet ensemble de travaux conduisent à renouveler à nouveau frais sur le cursus éducatif des élites (les arts libéraux), comme le fait justement Ilsetraut Hadot5, ou à renouveler l’interrogation sur la manière dont les philosophes de la dernière Antiquité ont pu s’opposer au Christianisme6. On se demandera, par exemple, pourquoi la réflexion néoplatonicienne ne produira pas de philosophie polltique à la hauteur d’un Platon ou d’un Aristote7. Œuvres Éditions et traductions d’auteurs antiques