5. 4. — Situations en rapport avec le domaine de compétence 4 du DE ME Domaine de compétences 4 du DE ME : Implication dans les dynamiques institutionnelles Compétences attendues : Établir une relation professionnelle avec les partenaires Situer son action dans le cadre des missions de l’institution et de son projet Veille professionnelle ses pratiques Parmi les contextes or 11 Sni* to View r pour faire évoluer dans la partie 4, choisissez en un et d crivez votre place dans la structure. Décrivez la manière dont vous avez participé à la vie, aux projets et aux missions de cette structure.
La fonction d’ AVS (Auxiliaire de Vie Scolaire) est créée suite à la loi du 11 février 2005 sur le handlcap pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Les AVS sont gérés par l’éducation nationale, mon employeur est l’inspection académique de Vaucluse, sepu’ice ASH ( Adaptation scolaire et scolarité des élèves handicapés), je suis rattaché à un secteur académique dont un maître référent s’occupe ( Préparation des réunions, lien entre la famille et récole, mise en place des projets… . une AVS, il faut que la demande soit faite par les parents uprès de la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées). L’équipe de suivi de scolarisation se réunit et fait une proposition de projet de scolarlsation transmise à la MDPH qui le remet à la CDAPH ( Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées) pour validation. La CDAPH décide oU non de l’acceptation du pps. Ensuite, le pps peut être réévalué selon les besoins et les nécessités de l’enfant, à partir de là, une AVS peut intervenir.
Au sein de récole, je suis sous la responsabilité du chef d’établissement et de l’enseignant. Je fais partie intégrante de ‘équipe éducative, je participe aux réunions et aux projets d’école. Je suis en lien avec toutes les institutions concernées selon le type de handicap de l’enfant et participe à ‘élaboration du PPS et aux réunions d’intégration avec féquipe pluridisciplinaire. De même, je rencontre les personnes qui interviennent auprès de l’enfant au sein de l’école ( psychologue scolaire, médecin… . Concernant les projets, chaque établissement à son projet d’école, j’y participe par le biais des activités avec l’enfant par exemples par une sortie scolaire, par la prise en charge de groupes pour une activité manuelle. Les écoles m’impliquent dans les projets et je peux donner mon opinion et émettre des propositions lors des réunions pédagogiques. Mes missions sont variées et je participe avec l’enfant aux pro PAG » 1 des réunions pédagogiques.
Mes missions sont variées et je participe avec l’enfant aux projets de l’école en essayant de l’intégrer au mieux : Accompagnement dans les actes de la vie quotidienne tout en favorisant l’autonomie . J’aide l’enfant dans tout ce qui concerne l’hygiène (lavage des mains, passage aux toilettes), Dans les actes de la vie quotidienne (habillage, mettre les chaussures, aide pour manger… tout en l’incitant à être autonome. Concernant les passages aux toilettes, j’agls au maximum dans le respect de l’intimité et de la dignité de l’enfant. e peux assurer une continuité dans les soins thérapeutiques (médicaments avec l’accord des parents, du médecin scolaire et avec la mise en place d’un PAI). De plus je dois veiller à la sécurité physique et psychologique de l’enfant (par exemple savoir repérer un cas de maltraitance), savoir rédiger un compte rendu, en cas de problème, qui sera consigné dans le cahier de l’établissement. Socialisation : Je dois arriver à instaurer une relation de confiance et sécurisante fin de mettre en place un accompagnement.
Je dois apprendre à l’enfant à communiquer, lui donner envie de prendre la parole et à aller vers les autres (enfants ou adultes). Je dois l’aider à s’intégrer, trouver sa place et son rôle au niveau de la classe et de récole. Je dols aussi falre attention aux situations de conflits et de mal- être et savoir les gérer. pour aider à l’intégration, il est PAGF30F11 aux situations de conflits et de mal-être et savoir les gérer. Pour aider à l’intégration, il est important que les autres enfants soient sensibilisés au handicap. Accompagnement et soutien dans les apprentissages : J’interviens au niveau de la pédagogie.
Je travaille en collaboration avec l’institutrice pour préparer le travail, les activités et je peux être amenée à modifier, à adapter des fiches de travail ou des activités manuelles et je participe à l’évaluation pédagogique de l’enfant. J’identifie les ressources, les compétences et les difficultés de l’élève. Avec certains enfants, je dois adapter un mode de communication et instaurer un climat de confiance. Au niveau des activités, je leur répète, leur explique et reformule les consignes afin qu’il travaille e façon autonome, tout en favorisant la concentration.
Je dois aussi les inciter à s’exprimer sur eux et sur leurs besoins. Pour faciliter l’intégration, j’aime aussi prendre un groupe d’enfants, animer un atelier ainsi je peux observer et faciliter la communication entre eux. J’aide l’enfant au niveau matériel, c’est-à-dlre, je l’aide au niveau de son installation, à l’utilisation du matériel à bon escient (par exemple prendre le bon cahier, utiliser un compas, une équerre), adapter et utiliser le matériel spécifique au handicap. Je peux aussi aider à la prise de notes sur ordinateur ou par écrit.
Toutes ces missions contribuent à la bonne réalisation du PPS de PAGFd0F11 ordinateur ou par écrit. Toutes ces missions contribuent à la bonne réalisation du PPS de l’élève. J’ai une grande marge d’autonomie et l’équipe pluridisciplinaire m’accorde toute sa confiance. Je n’hésite pas ? aller vers elle. Je dois savoir communiquer mes observations à l’équipe mais aussi faire des propositions pour que la scolarisation se passe au mieux. Je dois savoir me remettre en question, demander des conseils et respecter l’obligation de discrétion professionnelle.
Je dois prendre en compte l’enfant dans sa diversité et son istoire. Je dols savoir adapter mon intervention auprès de chaque enfant, selon ses besoins, ses attentes. je dois également savoir instaurer une relation avec la famille afin de travailler dans le même sens. Le PPS peut être modifié pour réévaluer les besoins de l’enfant et pour cela je suis amenée à rédiger un bilan de situation. Afin de faire le point, depuis juin 2009, nous avons un entretien professionnel avec notre chef d’établissement.
Les AVS ont leur place dans le système scolaire car depuis la loi du 11 février 2005, il y a de plus en plus d’enfants intégrés. En tant qu’AVS je trouve ma place dans chaque établissement et je sais que j’ai un rôle important à tenir même si ma fonction n’est pas encore officiellement reconnue. En effet, au bout de six ans mon contrat se termine. s 1 Décrivez une ou des situations ou vous avez été amené a solliciter l’intervention d’autres acteurs ou à être sollicités par eux, à travailler en partenariat avec d’autres acteurs ? décrivez votre rôle et celui de votre structure dans cette actlon de liaison) pour mon poste d’AVS, je suis amenée à être solliciter par des personnes, à travailler en partenariat avec eux de façon onctuelle ou régulière pour le bon déroulement de l’intégration et faire que l’enfant participe le plus possible à la vie de l’établissement. Au début de mon contrat, je suis affectée aux côtés de B. , il a des troubles du comportement, il est maintenue en grande section alors que son frère jumeau passe au cours préparatoire.
Sa progression dans les apprentissages scolaires est ralentie par son instabilité et son manque de concentration. Il va très vite pour effectuer son travail, il finit avant les autres et fait le pitre. Son attention est très limitée, il n’écoute pas, court dans la classe, ape sur la table, fait des bruits avec sa bouche, se laisse tomber volontairement de sa chaise. Les parents de B. sont séparés. Le contact avec la maman est régulier et constructif. La maman se dit être désespérée du comportement de son fils, démunie, angoissée et n’arrive pas à poser un cadre structurant et rassurant pour lui.
La maman est très inquiète p 6 1 structurant et rassurant pour lui. La maman est très inquiète pou Br, se questionne sur son avenir, causant beaucoup de stress et d’ango isse. Je m’aperçois que B. est un enfant très actif, qui est beaucoup dans le jeu. Il fonctionne sur un mode conflictuel et construit sa relation autour de la violence. Pendant les récréations, il entre souvent en contact en sautant sur le copain par derrière ou en donnant des coups de pieds, mais il dit qu’il n’a pas l’intention de leur faire mal. Pourtant, il est parfois réellement agressif avec ses camarades et les frappe assez brutalement.
Il se frappe lui- même en disant : « tes trop bête »ll ne supporte pas la frustration et refuse l’autorité de l’adulte. En relation duelle il se montre plus réceptif à l’autorité, il arrive à respecter l’adulte ainsi que le cadre plus facilement. Face à la détresse de la maman, on organise une équipe de suivie rapidement pour trouver des solutions. On lui propose une prise en charge par le RASED (réseau d’aides spécialisées aux élèves en difficultés), en plus de sa place au SESSAD qui est en attente. Les interventions du RASED se font à récole, pendant le temps scolaire avec un petit groupe d’enfants.
Ils ont pour mission de fournir des aides spécialisées à des élèves en difficultés dans les classes ordinaires à la demande des enseignants. Ils comprennent des enseignants spécialisés chargés des aides à dominante pédagogique, les maitres (difficultés d’appre PAGF70F11 enseignants spécialisés chargés des aides à dominante pédagogique, les maitres E (difficultés d’apprentissage), rééducative, les maitres G (difficultés d’adaptation à récole) et des psychologues scolaires. Les séances vont se mettre en place rapidement face à l’urgence, car B. ‘a toujours pas de place au SESSAD. Je rencontre Y. le maitre E, qui va s’occuper de B. je lui fais part de mes observations et précise que le travail en petit groupe pour B. est très bénéfique. II accepte beaucoup plus facilement le cadre. Lors des débordements, j’isole B. pour le calmer et je remarque u’il est beaucoup plus attentif à mes remarques. J’évoque également le manque de concentration et d’attention dû par son comportement. Sa progression dans les apprentissages est ralentie par cette instabilité malgré des capacités.
Il me propose de venir aux séances afin de rassuré B. En effet, tout changement engendre des débordements de sa part. Même si les séances se déroulent sur l’école cela peut être très perturbant pour B. Il intervient pendant une heure un jeudi matin sur deux, étant sur l’école ce jour là j’accepte d’intervenlr auprès de lui. Notre objectif pour B. va être de lui permettre de reprendre sa lace en tant qu’élève dans le groupe classe pour qu’il puisse se construire socialement en confrontation avec les autres enfants dans les apprentissages scolaires et humains. B. ? bes B1 avec les autres enfants dans les apprentissages scolaires et humains. B. à besoin d’être stimulé, il a besoin qu’on reconnaisse ses qualités, il a également besoin d’être renforcé dans son image de soi qui n’est pas bonne. Nous allons donc mettre en place des petits jeux (du type « mémory loto, jeux de sociétés… ) pour arriver à faire un travail sur son attention et sa concentration ainsi que sur son estime de Il s’agit d’apporter un soutien à B. afin d’éveiller, de consolider son potentiel intellectuel et social et lui permettre de revaloriser son estime de soi.
Après s’être mis d’accord sur différents points, nous retournons en classe. J’explique a B. que le jeudi matin nous allons travailler dans la bibliothèque avec Y. et quatre autres enfants de récole. Je sens de la réticence de sa part, mais je le rassure en lui disant que je serais aux séances à ses côtés. Je lui explique que ce qu’il ne peut pas faire seul, pour le moment, nous allons l’aider à le construire. Je ressens un soulagement de sa part. II comprend qu’on est l? pour l’aider. Malgré son comportement B. st un petit garçon volontaire, il aime participer aux activités mais n’accepte pas l’échec. A travers le jeu, nous allons l’emmener vers l’acceptation de ne pas toujours y a river. Ces séances doivent permettre de favoriser un échange avec les autres enfants à travers le jeu tout en respectant les règles. L’écoute et la compréhension des règles de jeu sont fa travers le jeu tout en respectant les règles. L’écoute et la compréhension des règles de jeu sont favorisés par le travail en petit groupe et donc entraine une prise d’initiatives, une entraide.
Les séances se déroulent en trois temps et sont négociée au début avec les enfants : un temps pour le jeu ( non directif ) un temps pour l’activité ( jeu de société avec des règles pour instaurer la loi ) et un temps de lecture Après quelques séances, le temps activité prend plus d’importance. On poursuit les jeux avec les règles et on introduit des jeux d’attention et d’écoute ( écoute de bruit à deviner B. est très agité au cours du temps pour le jeu et je lui rappelle plusieurs fois les règles de base (ne pas faire mal, ne pas crier, respecter le matériel… ) Au cours de cette prise en charge, l’évolution de B. i permet enfin d’arriver à travailler avec et en collaboration des autres enfants, acquérir une attention ainsi qu’une écoute plus importante. Avant chaque séance, je rappelle les règles à B. et le félicite si tout s’est bien passé. La collaboration est bénéfique pour g. Quand il est cadré, encouragé mais aussi sanctionné, il comprend vite et progresse. Notre intervention Paide aussi à intégrer les règles et à interagir avec les autres enfants. Le fait d’avoir participer aux séances m’a également beaucoup appris. J’ai mis en place un travail dans la continulté des séances, comme reprendre les règles d’un jeu qu’il 11