sélection naturelle selon darwin

La théorie de révolution selon Darwin Charles Darwin (1809-1882) doit être considéré comme le véritable fondateur de la théorie moderne de l’évolution. Le paradigme darwiniste, fondé sur la sélection naturelle, a fini par s’imposer dans le monde scientifique et jusque dans l’opinion publique. Charles Darwin fut certainement très influencé par son grand- père, Erasmus Darwin, qui publia au début du 19ème siècle un ouvrage sur le monde du vivant et son évolutionl.

Après des études laborieuses, l’étudiant Charles Darwin devint un collectionneur passionné des coléoptères et développa ainsi on esprit d’observation2. A la fin de l’année 1831, il s’embarqua à bord du Beagle pou de l’archipel des Gala gos or 17 grandeur nature aup ce: ses innombrables cra paraît être d’origine à l’acte même de la cr ation ». onde. La Visite sion d’assister en : « Cet archipel avec e lave dénudée, presque d’assister Cest au cours de ce fameux périple, que l’observation attentive de la faune et la flore des iles Galapagos l’amenèrent progressivement vers l’évolutionnisme.

Le principe de la sélection naturelle fut préfiguré par son étude du mécanisme de sélection artificielle, pratiquée par les créateurs de nouvelles aces d’animaux domestiques ou de plantes cultivées. Dans son ouvrage, il donna pour exemple la multitude de races de pigeons domestiques obtenues par la sélection artific Swipe to nex: page artificielle des variations héréditaires à partir d’une souche unique. La sélection artificielle devint ensuite naturelle avec l’inspiration née de la lecture du livre de Thomas Robert Malthus (1766-1834) : « Essai sur la population » paru en 1798.

En effet, ce célèbre économiste évoquait, à propos de la surpopulation dans le monde du vivant, plusieurs causes qui, d’après lui, limitaient a prolifération des plantes et des animaux : « le défaut de place et de nourriture » ou encore le fait que « les animaux sont réciproquement la proie des uns des autres ». Ces remarques ne pouvaient que confirmer les intuitions de Darwin. En 1858, Alfred Russel Wallace (1823-1913) fit parvenir un mémoire à Darwin où il défendait les mêmes idées. Cet événement força Darwin a accélérer la publication de ses travaux.

Malgré tout, il fut pris de court par une communication de Wallace. Mais, grâce à de nombreux savants qui connaissaient l’antériorité de ses travaux, il eut droit à la reconnaissance de la rimauté de sa découverte le 1er juillet 1958, lors d’un « procès » qui fit date dans l’histoire des sciences. « L’origine des espèces » sortit enfin en librairie le 24 octobre 1859. Après la lecture de cet ouvrage historique, Wallace lui-même reconnut « la perfection de ce livre, sa vaste accumulation de preuves, son argumentation puissante, et son accent admirable et son esprit.

Je suis heureux que la tâche ne me soit pas incombée de donner au monde cette théorie. M. Daronn a créé une nouvelle science et une nouvelle philosophie, et je ne crois pas que jamais on ait vu pareil exemple PAG » 7 cience et une nouvelle philosophie, et je ne crois pas que jamais on ait vu pareil exemple d’une nouvelle branche de la connaissance humaine qui fût ainsi redevable aux travaux et aux recherches d’un seul . L’idée centrale de la théorie darwinienne est la sélection naturelle.

Elle est « la conséquence nécessaire et inévitable » de la raison géométrique » qui dirige l’accroissement des êtres vivants et qui « constitue l’application aux règnes animal et végétal de la doctrine de Malthus ». Pour Darwin, la sélection naturelle est le résultat de la « lutte pour l’existence », mais il emploie ces termes au ens large, en incluant l’ensemble des rapports écologiques qui participent à l’équilibre naturel. De tels processus, enchevêtrés entre les différentes espèces biologiques, aboutissent à une sélection qui explique la diversité des formes naturelles.

La base biologique de la sélection naturelle est donc constituée par le combat intra- et inter-espèces4 : « si lente que puisse être la marche de la sélection, puisque l’homme ne peut, avec ses faibles moyens, faire beaucoup par sélection artificielle, je ne vois aucune limite à l’étendue des changements, à la beauté et à l’infinie omplication des coadaptations entre tous les êtres organisés, tant les uns avec les autres, qu’avec les conditions physiques dans lesquelles ils se trouvent, qui peuvent, dans le cours des temps, être effectuées par la sélection naturelle, ou la survivance des plus aptes » http://www. irtual-worlds. net/lifedrop/theories/selection. htm Que dit la théorie de Dan,’din ? Toutes les espèces v Que dit la théorie de Dan. ‘din ? Toutes les espèces vivantes aujourd’hui sont issues d’une seule et même forme de vie à travers un processus de « branchement » (comme un arbre généalogique) appelé « Spéciation Il se produit une évolution. Cette évolution est très lente et requiert plusieurs milliers, voire millions d’années. C’est ce que le biologiste Charles Darwin appelle la « sélection naturelle mécanisme principal de révolution des espèces (sélection de survie et sélection sexuelle). http://www. ysterieux. org/darwin-theorie-evolution. html Que pensait-on avant la théorie de Darwin ? Au début du 19e siècle, la théorie la plus répandue était appelée le « catastrophisme » Selon la théorie du catastrophisme, les espèces s’éteignaient suite à des catastrophes naturelles et de nouvelles espèces pparaissaient « à partir de rien un peu par magie. Le catastrophisme s’appuie notamment sur le récit du Déluge de Noé, narré dans la Bible. Quelques décennies avant la théorie de Darwin, plusieurs scientifiques commencèrent à sérieusement remettre en question cette théorie du « catastrophisme » http://v. w. mysterieux. org/catastrophisme. html Darwin affirmait que pour survivre, les espèces animales et végétales n’ont pas eu d’autre choix que d’ « évoluer » ; ou s’ « adapter » à leur nouvel environnement et climat. Ainsi, au fil de cette lente évolution biologique est apparu l’être humain. Contrairement à certaines idées re ues, Charles Darwi PAGFd0F17 idées reçues, Charles Danuin n’a pas « découvert » révolution des espèces mais l’a scientifiquement « décrite » (sous forme de « théorie h).

C’est au cours de ses nombreux voyages autour du monde que le jeune Charles Darwin réunit ses premières observations. En Amérique du Sud, dans le Pacifique et en Afrique, il observe les animaux indigènes (propres au pays) et les compare avec des fossiles retrouvés dans la même région. Charles Danuin constate alors de nombreuses ressemblances alors que – parfois – des millénaires les séparent. Dans les îles GalSpagos, il remarque aussi de troublantes similitudes entre certaines espèces d’oiseaux et de… ortues, lui laissant croire que ces animaux, pourtant radicalement différents, pourraient avoir des ancêtres communs. Darwin élabore ainsi les premiers paragraphes de sa désormais célèbre « théorie de l’évolution » selon laquelle les espèces évoluent et mutent lentement. En 1859, Charles Robert DaNu’in publie son ouvrage référence : « L’Origine des espèces par la sélection naturelle Il suscite tellement d’intérêt que l’éditeur est en rupture de stock le jour même. Aussitôt, l’église catholique réagit fortement et s’oppose ? la toute nouvelle théorie de Darwin, qui réfute, dlt-elle, l’existence divine.

Charles Darwin écrira dans son ouvrage « La Filiation de l’homme et la sélection liée au sexe » (tome Il) : Aujourd’hui, le travail scientifique de Charles Robert Darwin est universellement reconnu. Il est médaillé de la Geological Society of London (1859), lauréat de la Médaille Copley (1864), membre de l’Académie des Geological Society of London (1859), lauréat de la Médaille Copley (1 864), membre de l’Académie des sciences françaises (1878) et embre de la Royal Society de Londres (1939). ttp://vuww. mysterieux. org/charles-robert-darwin. html Le Notebook à Charles Darwin http://darwin-online. org. uk/Editoriallntroductions/vanWyhe notebooks. html La théorie de Darwin fut publiée pour la première fois en 1858, en même temps que celle d’Alfred Russel Wallace. Ce jeune naturaliste était arrivé à la même théorie que Darwin sur la sélection naturelle. La théorie complète de Darwin fut publiée en 1859 dans « De l’origine des espèces au moyen de la sélection naturelle ».

Souvent présentée comme le « ivre qui ébranla le onde l’Origine des espèces fut épuisée dès le premier jour de sa publication et rééditée six fois. La théorie de Darwin sur l’évolution par la sélection naturelle stipule que les jeunes de chaque espèce entrent en compétition pour leur survie. Les survivants sont, par définition, ceux qui vont donner naissance à la génération suivante. Ils possèdent des caractéristiques naturelles favorables, car elles leur ont permis de survivre. Ces caractéristiques sont transrmses à leurs descendants par l’hérédité.

Chaque génération est donc mieux adaptée que les précédentes à son environnement. Ce processus continu de variations est la source, pour Darwin, de l’évolution des espèces. s dans la théorie de Nous avons retenu trois général, dans une population d’individus d’une même espèce, il existe des différences plus ou moins importantes entre ces individus. En biologie, on appelle caractère, tout ce qui est visible et peut varier d’un indlvidu à l’autre. On dit qu’il existe plusieurs traits pour un même caractère.

Par exemple, chez l’être humain, la couleur de la peau, la couleur des yeux sont des caractères pour lesquels il existe de multiples variations ou traits. La variation d’un caractère chez un individu donné constitue son phénotype. C’est là, la première condition pour qu’il y ait sélection naturelle : au sein d’une population, certains caractères doivent présenter des variations, c’est le principe de variation. Principe 2 : Certains individus portent des variations qui leur permettent de se reproduire davantage que les autres, dans un environnement précis.

On dit qu’ils disposent d’un avantage sélectif sur leurs congénères: La première possibilité est, pa exemple, qu’en échappant mieux aux prédateurs, en étant ains malades, en accédant plus facilement à la nourriture, ces individus atteignent plus facilement l’âge adulte, pour être apte à la reproduction. Ceux qui ont une meilleure capacité de survie pourront donc se reproduire davantage. Dans le cas particulier de la reproduction sexuée, les individus ayant survécu peuvent être porteurs d’un caractère particulièrement attirant pour les partenaires de sexe opposé.

Ceux-là seront capables d’engendrer une plus grande descendance en copulant davantage. Dans les deux cas, l’augmentation de la capacité à survivre et à se reprodu PAGF70F17 en copulant davantage. Dans les deux cas, l’augmentation de la capacité à supv’ivre et à se reproduire se traduit par une augmentation du taux de reproduction et donc par une descendance plus nombreuse, pour les individus porteurs de ces caractéristiques. On dit alors que ce trait de caractère donné offre un avantage sélectif, par rapport à d’autres. C’est dans ce principe d’adaptation uniquement, qu’intervient le milieu de vie.

Principe 3 : La troisième condition pour qu’il y ait sélection naturelle est que les caractéristiques des individus doivent être héréditaires, c’est-à-dire qu’elles puissent être transmises à leur escendance. En effet certains caractères, comme le bronzage ou la culture, ne dépendent pas du génotype, c’est-à-dire l’ensemble des gènes de l’individu. Lors de la reproduction, ce sont donc les gènes qui, transmis aux descendants, entraîneront le passage de certains caractères d’une génération à l’autre. Cest le principe d’hérédité.

Ces trois premiers principes entraînent donc que les variations héréditaires qui confèrent un avantage sélectif seront davantage transmises à la génération suivante que les variations moins avantageuses. En effet les individus ui portent les variations avantageuses se reproduisent plus. Au fil des générations, on verra donc la fréquence des gènes désavantage dimnuer jusqu’à éventuellement disparaître, tandls que les variations avantageuses se répandront dans la population, jusqu’à éventuellement être partagées par tous les membres de la population ou de l’espèce.

Par exemple, dans la population humaine, la bipéd PAGF tous les membres de la population ou de l’espèce. Par exemple, dans la population humaine, la bipédie est un caractère commun à tous les êtres humains modernes. http://tpetheoriedelevolution. e-monsite. om/pages/theorie-de-la -selection-naturelle. html La terre a été peu à peu colonisée par les plantes, des organismes unicellulaires qui, de mutations en mutations, ont évalué vers des êtres plus complexes : les animaux (dont l’homme).

L’évolution se fait par sélection naturelle, ce sont les animaux les plus adaptés à leur milieu qui sun’ivent. Ce sont donc eux qui auront le plus de chance de se reproduire, et donc de transmettre leurs gènes. Un animal qui aurait une anomalie génétique, par exemple plus de poils que ses congénères, aura plus de chance de survivre dans un environnement plus froid. Il pourra donc transmettre cette « anomalie positive » à toute sa descendance. Cette mutation se diffusera rapidement à toutes les nouvelles générations de cette espèce. http://vww. ominides. com/html/theories/theories -evolutionnisme. php Dans son ouvrage « L’origine des espèces » il expose pour la première fois au grand public et aux autres naturalistes sa théorie de la « descendance avec modification c’est à dire la façon dont de nouvelles espèces vivantes apparaissent. L’idée d’évolution (sous le nom de « transformisme circulait déjà dans la communauté scientifique depuis longtemps mais Darwin est le premier à proposer un mécanisme convaincant expliquant la transformation des espèces au cours du temps.

Pour lui, tout repose sur la « variation » au sein des espèc transformation des espèces au cours du temps. Pour lui, tout repose sur la « variation » au sein des espèces et sur la sélection des individus. Qu’il s’agisse de mouches, de moutons ou d’humains, chaque indlvidu est unlque. Tous les membres d’une même espèce diffèrent les uns des autres par des « variations » de taille, de couleur, de résistance aux maladies ou de comportement. Dans l’environnement naturel des animaux, ertaines variations sont avantageuses, d’autres non. Certains individus survivent et se reproduisent, d’autre non.

C’est ce que Darwin a appelé « sélection naturelle Darwin souligne deux points importants : les variations apparaissent par hasard et elles sont transmissibles aux descendants. Génération après genératlon, les variations avantageuses ont donc tendance à se répandre dans la population puisque leurs porteurs ont plus de descendants et leurs transmettent leurs caractéristiques favorables. Si l’environnement change, par exemple si le climat devient plus haud, les aptitudes avantageuses ne seront pas nécessairement les mêmes et la sélection sera donc orientée d’une façon différente.

Au cours des générations, l’espèce peut ainsi se transformer et finalement aboutir (provisoirement) à une nouvelle espèce, distincte de l’espèce initiale. Pour Darwin, ces transformations ne sont pas des réponses directes aux modifications du milieu. Ainsi, ce n’est pas parce que le climat devient plus froid qu’un animal se couvre de fourrure. Darwin propose un raisonnement inverse : certains animaux possèdent par hasard une fourrure plus épaisse. Si 17