QCM : Sécurité Internationale RESULTATS DE L’EXERCICE : 1 . APPROCHES DE LA SECURITE Question 1 : Quelle est l’origine étymologique de la notion de stratégie ? « Stratégie » vient d du grec ancien Stratos Agein qui signifie « l’armée que l’on pousse en avant » Question 2 : En quoi stratégie et tactique diffèrent-elles ? La stratégie s’efforce de déterminer les orientations globales de l’action militaire en adéquation avec les objectifs politiques. La tactique se limite a optimiser l’emploi de l’outil militaire dans une situation donnée. or 12 Question 3 : stratégi t Sni* to View
La tactique s’intéress La stratégie s’intéres La stratégie s’élabore au niveau du Commandement suprême La tactique relève de la mise en œuvre des techniques La tactique s’élabore au niveau du Commandement d’armée La stratégie relève de l’art La stratégie est définie avant le combat La tactique est définie pendant le combat Question 4 : Quel est l’enjeu principal des guerres révolutionnaires ? Les médias et La population Question 5 : Les études de sécurité pendant la guerre froide Pendant la guerre froide, les relations internationales sont structurées par la confrontation Est/Ouest.
La rivalité entre deux systèmes socio-économiques mutuellement exclusifs considération sont essentiellement militaires et d’origine étatique. Question 7 : L’approche réaliste de la sécurité est caractérisée par son stato-centrisme : En effet, l’approche réaliste de la sécurité s’intéresse à la sécurité des Etats (sujets) principalement menacés par d’autres Etats (menace militaire). Question 8 : Identifiez les écoles qui correspondent aux différentes conceptions de la sécurité mentionnées ci-dessous Menaces militaires affectant la sécurité des Etats Sécurité traditionnelle
Menace militaires et non-militaires affectant la sécurité de l’Etat= Sécurité élargie approche holistique considérant toutes les formes de menaces affectant l’être humain* Sécurité humaine Menaces militaires et non-militaires affectant la sécurité des Etats et des acteurs non-étatiques École de Copenhague Question 9 : Certaines critiques mettent en garde contre les conséquences d’un excès de sécurisation parce que cela contribue à entretenir la conflictualité du monde.
En effet, le processus de sécurisation, en élevant le niveau de priorité d’un certain nombre de problématique contribue à modifier les erceptions des acteurs sur la nature des enjeux et rend plus probable les mesures conduisant au déclenchement de crises et/ ou de conflits.
Question 10 : La sécurisation ne tend pas à faire disparaître les Low politics au dépend des H gh Politics Question 11 : La relation entre la Corée du Nord et la Corée du Sud constitue un bon exemple d’overlay Question 12 : Quels sont ‘analyse statique du PAGF 19 traditionnellement pas partie des Relations internationales ? La politique comparée étudie le mécanisme interne des Etats en les comparant, elle ne se penche pas sur l’interaction entre les Etats Question 14 : Quels sont les débats des quatre débats centraux des Etudes de sécurité ?
Ce sont : Sécurité et stato-centrisme, Menaces internes et externes, la Sécurité dans les questions non-militaires et la Sécurité et dynamique d’urgence et de menace Question 15 : Relier les phrases entre elles L’approfondissement de la sécurité renvoie à la tendance ? s’éloigner de l’Etat comme acteur de référence L « élargissement de la sécurité renvoie à la tendance à ne plus considérer que les menaces militaires. Question 16 : Quels facteurs ont influencé l’essor des études de sécurité ?
Fin de l’isolationnisme des Etats-Unis, Apparition de l’arme nucléaire et l’ Emergence de la rivalité Etats-Unis – URSS. Les trois éléments précités sont à l’origine de la naissance des études de sécurité après 1945 Question 17 : Quelle période vit l’âge d’or des études stratégiques ? 1955-1965 : Absence de courants dissidents combinée à la nouveauté du sujet Question 18 : Remettez les courants théoriques suivants dans l’ordre d’apparition 1 . Etudes stratégiques . Peace Research 3. Sécurité humaine 4. Féminisme 5. Post-colonialisme 19 Sécurité sociétale : Poststructuralisme
Peace Research marxiste : Théorie de la dépendance Question 21 : Compléter la phrase La fin de la guerre froide a été une période de croissance pour la sécurité critique, tandis qu’elle a été une période de déclin pour le reste des études de sécurité Résultats de l’exercice : 2. La guerre Question 1 : Pour Clausewitz, Pour le stratège allemand, la guerre permet d’atteindre des objectifs polltiques lorsque la diplomatie traditionnelle ne peut y pourvoir Question 2 : pour Sun Tzu, il n’y a pas de discontinuité dans les moyens.
Les principes qui régissent la conduite de la politique, de a diplomatie et de la guerre sont identiques. Question 3 : Au sujet du recours à la force armée lorsque la diplomatie échoue, Clausewitz souligne une continuité dans les objectifs et une discontinuité dans les moyens Question 4 : La pensée de Clausewitz est principalement orientée vers les aspects opérationnels de la guerre.
Question 5 : La conception de la guerre exposée dans l’ouvrage de Clausewitz diffère fortement de celle de SunTzu_ La guerre y est abordée dans ses aspects opérationnels. Elle est considérée comme une activité distincte, radicalement différente de a politique et de la diplomatie; au contraire de Sun Tzu qui développe une vision holistique de ces activités qu’il considère comme relevant de principes communs.
Question 6 : Opposez deux à deux les types de guerre ci-après : Stratégie directe :Stratégie indirecte Stratégie conventionnelle : Stratégie alternative Guerre totale : Conflit limité Stratégie offensive : Stratégie défensive Guerre d’anéantissement : Guerre d’usure Stratégie de destruction : erdiction 2 d’interdiction Question 7 Complétez la citation suivante de Clausewitz : Au plus haut niveau, l’art de la guerre se transforme en politique mais une politique conduite en livrant des batailles plutôt qu’en envoyant des notes diplomatiques.
Dès lors, il n’existe pas d’autres possibilités que de subordonner le point de vue militaire à celui du politique. Il en résulte que l’affirmation selon laquelle la conduite de la guerre serait du ressort exclusif des militaires est inacceptable et peut être dangereux. Question 8 : Le centre de gravité peut être défini comme Le centre de gravité est le nœud autour duquel s’articulent les forces et les mouvements de l’adversaire. C’est le point où les conséquences d’une défaite seront les plus désastreuses pour ‘ennemi. Il est certes assez probable – mais pas certain – qu’il soit bien défendu.
Il ne s’agit donc pas d’un critère suffisant pour l’identifier. Question 9 : Faites correspondre les 3 éléments de la trinité clausewitzienne avec leur définition respective Le Commandant = Chance, hasard, créativité, talent et courage Le Peuplez Violence primordiale, passion, haine Le Gouvernement= / Raison, calcul rationnel, objectifs politiques Question IO : Dans le cadre d’une analyse vectorielle au départ de la trinité clausewitzienne, identifiez la hiérarchie des éléments correspondant à chacun des types de guerres ci-dessous
Guerre conventionnelle : Commandant > Gouvernement > Peuple Dissuasion nucléaire : Gouvernement > Commandant > Peuple Guerre de guérilla : peuple > Commandant > Gouvernement Question 11 : La dimension technologique n’est pas présente dans la pensée de Clausewitz parce que. Clausewitz s’intéresse à l’essence de la guerre, à sa nature rofonde. En effet, c’est pourquoi la diversité de s PAGF s 9 nature profonde. En effet, c’est pourquoi la diversité de ses manifestations matérielles au cours de l’histoire importe peu.
Question 12 Le point culminant de l’attaque, c’est le moment e l’offensive où les effets négatifs de sa poursuite risquent de dépasser les avantages qu’elle procure à l’assaillant. En effet, à partir d’un certain moment, l’étirement des lignes de communications et de ravitaillement, la vulnérabilité des flancs et la perte de l’élan initial doivent conduite le commandant ? interrompre – au mains pour un temps – l’offensive en cours.
Question 13 : L’approche indirecte consiste à emprunter les lignes de molndre attente et de moindre résistance afin de surprendre l’ennemi, le déséquilibrer et obtenir une victoire moins coûteuse u’en cas de bataille frontale décisive contre la force principale de l’adversaire. Peu importe l’endroit où se porte l’action pour autant qu’elle atteigne l’ennemi là où il s’y attend le moins et où il offrira la moindre résistance. Ce n’est donc pas nécessairement sur les flancs.
Question 14 : Dans son ouvrage, « La transformation de la guerre », Martin Van Creveld : reproche la caractère stato-centré de la pensée de Clausewitz : En effet, pour Van Creveld, le cadre d’analyse de Clausewitz doit être adapté car de nombreux conflits contemporains mettent en présence des acteurs non-étatiques considère que la guerre conventionnelle entre armées étatiques constitue une forme historiquement minoritaire de conflit, affirme que les guerres terroristes, mafieuses, subétatiques vont devenir la forme « normale » de conflit : Cette conclusion fait l’objet de nombreuses contestations mais elle figure en effet dans l’ouvrage de Van Creveld. Résultats de l’exercice : a question nucléaire (1) Question 1 : Pourquoi les Etats-Unis ont-ils Résultats de l’exercice : La question nucléaire (1) Question 1 : Pourquoi les Etats-Unis ont-ils lancé le projet Manhattan ?
Parce qu’ils craignent que l’Allemagne nazie se dote e l’arme nucléaire. En effet, la maison Blanche avait été informée de cette éventualité par un certain nombre de spécialistes internationaux dont Albert Einstein. Question 2 : Qui a décidé d’utiliser la bombe atomique contre le Japon ? Le Président Truman. En tant Chef de l’exécutif américain, il revenait au Président et à lui seul de prendre la décision finale. Question 3 : Quelles sont les raisons qui ont conduit les USA a utillser l’arme nucléalre contre le japon ? Il fallait briser le moral des Japonais et forcer le gouvernement Tojo à capituler afin d’éviter les pertes importantes qu’aurait ntraîné l’invasion de l’archipel japonais.
La conquête de l’archipel d’Okinawa avait coûté la vie à près de huit mille soldats américains. Les estimations des pertes que pouvait occasionner l’invasion du Japon sont évidemment sujettes à caution. Le chiffre d’un million de victimes a été cité par le Secrétaire à la Défense de l’époque, Henri L. Stimson. Il sans doute très exagéré. En revanche, au vu des préparatifs japonais qui envisageaient l’usage de kamikazes à grande échelle, le chiffre de cent mille tués paraît constituer un minimum. L’utilisation de la bombe atomique contre le Japon s’inscrivait ans la continuité des bombardements stratégiques qui visaient les grandes villes japonaises et allemandes depuis plusieurs mois.
En effet, ces bombardements recherchaient un impact psychologique : affaiblir la détermination de la population et conduire les dirigeants allemands et japonais à capituler. L’arme atomique apparaissait comme l’instrument idéal pour la poursuite de cette stratégie. Question 7 2 Question 4 : Quelles sont les conséquences de l’apparition de l’arme nucléaire ? Il est désormais impossible de s’appuyer sur une stratégie militaire purement défensive. En effet, la puissance destructrice de l’arme nucléaire exige une défense fiable à 100%, ce qui techniquement irréalisable, surtout à l’ère du missile balistique. Inefficacité de l’attaque surprise. En effet, le risque de représailles, même par un nombre limité d’armes nucléaires, rend l’attaque surprise peu efficace à l’âge nucléaire.
La quantité des armes importe moins à l’âge nucléaire : La dissuasion du faible au fort (France) en constitue une illustration L’existence de l’arme nucléaire rend les acteurs plus prudents dans la gestion des différends et des crises internationales : Les cteurs s’efforcent de contrôler la crise et de maîtriser les risques d’escalade puisqu’une « ascension aux extrêmes » (Clausewitz) n’est plus envisageable sans dégâts insupportables. Question 5 : La doctrine des représailles massives a été formulée sous l’Administration Eisenhower sous l’impulsion du Secrétaire d’EtatJohn Foster Dulles. Selon cette doctrine, les USA riposteront aux tentatives de l’URSS ou de ses alliés d’accroître par la force leur aire d’influence par une frappe nucléaire unique et massive. Cette doctrine est une conséquence de la guerre de Corée et des contraintes budgétaires de l’époque. La doctrine des représailles massives restera valide tant que les Etats-Unis conserveront la suprématie nucléaire.
Question 6 : La doctrine de riposte graduéea été élaborée sous l’Administration Kennedy sous la conduite du Secrétaire à la défense Robert McNamara . L’adoption de cette nouvelle doctrine répond avant tout à des impéra 9 Robert McNamara . L’adoption de cette nouvelle doctrine répond avant tout à des impératifs de crédibilité de la dissuasion étendue , eest-à-dire à la capacité de dissuader l’URSS de s’en prendre aux alliés des USA. Cette doctrine donne au président méricain la flexibilité nécessaire en lui offrant un éventail d’options en cas d’agression soviétique. Grâce, notamment, aux armes nucléaires de théâtre, le Chef de l’Etat américain n’est plus contraint d’exposer le territoire américain aux représailles soviétiques.
Question 7 : Comparaison entre la doctrine des représailles massives et celle de riposte graduée Représailles massives Riposte Graduée Décision [ / Dichotomique] [ / Graduellle] Cibles des armes nucléaires [ / Anti-cités] [ / Anti-forces] Déploiement [ / Etage unique] ( / Etage multiple] Modalité / Frappe massive] / Maitrise de l’escalade] Dissuasion [ / Dissuasion de la guerre] [ / Dissuasion dans la guerre] Forces conventionnelles / Faibles] / Fortes] Lien transatlantique Couplage [ / militaire] Découplaee / politique / ABM Equivalent de 1000 tonnes de TNT / Kilotonne Misslle balistique intercontinentaux / ICBM Sous-marin nucléaire lance-engins / SNLE Missiles balistiques lancé à partir d’un sous-marin / SLBM Question 9 : Pourquoi la question du non emploi en premier de l’arme nucléaire pose-t-elle un problème à l’Alliance atlantique ? L’engagement à ne pas utiliser en premier l’arme nucléalre est ncompatible avec la doctrine de la riposte graduée. En effet. La doctrine de la riposte graduée n’exclut pas l’emploi en premier de l’arme nucléaire (au niveau du théâtre) si cela s’avère nécessaire. Question 10 : Q’entend-t-on par « couplage transatlantique » ? La capacité des Etats-Unis à dissuader l’URRS de s’en prendre militairement à l’Europe occidentale : La crise des euromssiles débute à la fin des années Question 11 1970 avec le remplacement par l’URSS de missiles SS4 et SS5 devenus obsolètes par de nouveaux engins de type SS20.
Ces derniers sont placés sur chassis automoteurs, dotés d’une portée aximale de 1900 km ce qui les situent dans la catégorie des missiles à moyenne portée (INF)]. Ils sont dotés d’une tête à trois ogives de 200 kilotonnes chacune. Ce déploiement fait craindre un découplage entre les Etats-unis et l’Europe occidentale puisqu’il donne à l’URSS la capacité de désarmer l’OTAN en Europe par une seule frappe réalisée par des mssiles Incapables de menacer le territoire américain. L OTAN réagira en décembre 1979 par la double décision , laquelle prévoit d’une part d’entamer des négociations de désarmement avec l’URSS et d’autre art, de déployer des missiles Cruise et Pershin