Economie internationale

Es politiques structurelles de l’UE! Les fonds structurels européens ! La politique industrielle : L’UE reconnaît cette notion même, elle porte principalement sur la recherche-dévelopement, la formation et les infrastructures. L’UE maintient un volet concurrentiel important, elle prête beaucoup d’attention l’environnement concurrentiel. La politique d’interv 1 Elle peut être plus lib le générales : réglemen environnement), légi politique en matière de ion des conditions n (emploi, e, marchés publics ; taxation du capital et du travail, en matière d’aménagement du erritoire (infrastructure, recherche, douane, change etc. ) Dérèglementation et concurrence : C’est une politique menée en vue de supprimer les règles contraignantes, permettant ainsi à la concurrence de jouer plus librement.

La gestion des externalités : l, Etat se doit de promouvoir la recherche et la formation en général pour générer des effets positifs. Plus généralement l’Etat essaye d’offrir un environnement favorable aux entreprises (proximité du marché, cout de la main d’oeuvre, infrastructures, Cest notamment l’enjeu du développement des pôles de ompétitivité45 chargés d’attirer les entreprises et en Cette logique s’inscrit dans celle de territorialisation et de glocalisation où des territoires infranationaux arrivent à tirer parti de la mondialisation.

Ainsi en France il existe 71 pôles46 de compétitivité financés par un fond unique interministériel pour une stratégie sur 5 ans. Aujourd’hui la tendance est la réduction des pôles à une trentaine pour optimise les financements, en effet l’effectif français est beaucoup plus élevé que celui de ses voisins car l’Etat a essayé de décréter la création de pôles lors que ceux ci sont tout d’abord un « donné » de l’économie. IV. Economie internationale! Elle cherche à répondre à deux types de questions : Pourquoi les pays échangent ? des biens, des services, des capitaux, des personnes). Quels sont les effets de ces échanges sur l’économie ? Pour répondre à ces questions, on distingue 2 branches de l’économie internationale : la théorie de la finance internationale et la théorie du commerce international. Ces deux approches sont complémentaires. Ainsi, l’économiste canadien Robert Mundell est à la fois un théoricien de la mobilité des facteurs de production 5 2 OF « 2 04 (commerce internationale) et un pionnier de la théorie des zones monétaires optimales (finance internationale).

Paul Krugman est pionnier du la nouvelle théorie du commerce internationale (commerce international) mais aussi le fondateur de la théorie des crises de change (finance internationale). Nous étudions en premier lieu quelques concepts généraux utiles à l’approche globale des deux branches, puis nous nous pencherons plus en détails sur ces deux axes que sont la finance internationale et le commerce international. A/ Concepts généraux! 1. La mondialisation!

La mondialisation est l’ensemble des mutations survenues l’économie qui tendent à la création d’un marché mondial unique pour les biens, services, capitaux et travail. Elle est associée aux phénomènes de globalisation financière, internationalisation du commerce et hausse des flux migratoires. La libéralisation des échanges a joué un rôle limité dans l’expansion du commerce international pendant la première vague de mondi le moteur principal était 3 OF produisent aujourd’hui des produits manufacturés, y compris des produits haut de gamme.

Les pays développés fabriquent urtout les produits technologiques et les services dont la production nécessite de hautes qualifications. Les pays les plus pauvres restent cantonnés dans les produits primaires à faible valeur ajoutée Il également est intéressant d’insister sur la notion de régionalisation qui a accompagnée le processus de mondialisation. 1re composante : La globalisation financière La globalisation financière est l’un des aspects de la mondialisation désignant la tendance à la constitution d’un marché mondial unique des capitaux.

Comme le rappelle Braudel (1985), les flux de capitaux ont oujours accompagné les flux de marchandises. Cependant une multiplication de ces flux est observable sur les 30 dernières années. Bourguinat en a identifié trois raisons – 3D : Désintermédiation, Décloisonnement (suppression de la séparation classique entre banque de dépôt et d’investissement), Déréglementation. On peut y ajouter la dématérialisation car l’interconnexion informatique des réseaux financiers a renforcé le phénomène en facilitant les transactions.

D’après Michalet, les flux 4 OF pris un tel poids dans le globalisation financière est notamment incarné par le éveloppement de produits dérivés complexes (CDS, CDO, ETF). L’investissement dans ces produits est importants, notamment en période haussière, 90 % des transactions se faisant OTC. « 205 Ainsi, elle a facilité le financement des économies nationales en mettant à leur disposition d’énormes ressources, améliorant la liquidité des marchés, et offrant de nouvelles opportunités de financement aux entreprises.

La libéralisation des mouvements de capitaux est de permettre fallocation optimale des flux de capitaux à l’échelle mondiale (efficience allocationnelle). pour ertains pays émergents, les entrées de capitaux ont permis de combler Finsuffisance de l’épargne interne. Ainsi es SUDS reçoivent et émettent de plus en plus d’IDE même si les situations sont hétérogènes puisque la Chine, le Brésil, le Mexique, Singapour et l’Inde concentrent la plupart des IDE, alors que en 2002, l’Afrique subsaharienne recevait seulement 0,1 % des IDE mondiaux, et participaient à 1 % au commerce mondial.

Mais la globalisation financière est en partie devenue hors de contrôle, rendant les économies nationales de plus en plus vulnérables. Le gonflement du marché financier fait u’aujourd’hui le montant des échanges journaliers sur les marchés monétaires équivaut à une année de PIB pour des pays comme la France l’Italie et le Royaume-Uni. La 210 cière a généré des s OF d’intérêt, les cours boursiers et les conditions de financement des Etats. Paradoxalement le risque systémique est en augmentation (Aglietta), et ce malgré le travail des agences de notation.

A ce sujet, Warren Buffet déclara « Derivative products are the financial weapons of mass destruction L’une des conséquence de la globalisation financière est donc le risque accru de crises financières. nde composante : Internationalisation du commerce On s’intéresse ici aux flux de marchandises et de services. Globalement on constate une augmentation continue du commerce international et du taux d’ouverture des nations, notamment du fait de la dérèglementation, de la baisse du coût des transports et de communication, de la mobilité de la ressource travail.

Depuis plusieurs décennies, le commerce mondial augmente en moyenne presque deux fois plus vite que la production mondiale. L’activité du commerce international est concentrée de façon stable au sein des pays riches de la Triade (Amérique du Nord, Europe de l’Ouest, Asie du Sud Est) – À peu près 50 % des échanges mondiaux sont réalisés exclusivement entre pays riches. Il en résulte que les Sud échangent toujours principalement avec les Nord, tandis que les Nord échangent toujours principalement entre eux. Plusieurs évolutions notables . Les flux réels – Structure des échanges Les échanges de produits manufacturés ont beaucoup augmenté et représentent encore la ma crité des échanges (environ 75%). 6 OF développement du est en nette augmentation (20% en 2007 ; presque pour les pays de l’OCDE). De 1980 000, le commerce des services dans les pays industrialisés a augmenté deux fois plus vite que celui des marchandises. Cette évolution est expliquée par la tertiarisation des économies développées et la libéralisation plus progressive des services.

Par ailleurs la part dans les échanges internationaux des produits primaires en général a fortement régressé. Ils représentaient des échanges jusqu’ la 2nde GM contre seulement 25 % aujourd’hui. – Acteurs Bien que les pays riches restent prédominants dans le commerce international (cf l) il y a une montée des pays en voie de développement. Les BRICS connaissent une croissance rapide de leurs exportations notamment de biens manufacturés, et sont importateurs de matières premières.

Parmi les acteurs, le développement des firmes transnationales (cf plus bas) • Les firmes transnationales Une firme est dite transnationale lorsqu’elle possède au moins une filiale à l’étranger, c’est à-dire « 206 1. une prise de participation significative dans le capital d’une entreprise étrangère, lui donnant un certain contrôle sur les décisions de la firme (les conventions internationales retiennent le seuil de 10 % du capital) OF trangeLr dans une nouvelle filiale située sur ce même territoire.

Aujourd’hui les firmes transnationales produisent plus de de la richesse de la planète et assurent 2/3 du commerce mondial, tout en employant environ 75 millions de personnes. – Causes La multinationalisation des firmes s’explique à l’échelle de l’acteur par un double objectif : la réduction des coûts (coûts des facteurs locaux, barrières tarifaires, optimisation fiscale, risque de variation du taux de change) et le rapprochement entre la production et les marchés (image de producteur national, accès direct à un marché ifficile à pénétrer, accès direct aux ressources locales).

Paradigme OLI (Dunning) : La détention de 3 séries d’avantage conduit à la multinationalisation. « O » Ownership advantages : la firme détient un actif relavant de la propriété, technologie, l’information, le capital humain, le marketing. « L » Localisation : Avantage à s’internationaliser pour se rapprocher d’un marché étranger et/ ou bénéficier de politiques publiques favorables (droit de douane, taxation etc. ) « I » Internalisation : La firme dispose d’un intérêt à internaliser un certain nombre de ses activités.

A l’échelle globale la multinationalisation s’explique par le processus de DIPP (Division Internationale du Processus Productif). L’abaissement des droits de douane et des frais de transport permet de décomposer la fabrication des produits en séparant les processus de production entre les pays en fonction de leurs avantages comparatifs respectifs, dès lors la fragmentation de la production génère du commerce intra-firme. Ain portations du secteur 8 OF El 70% des exportations du secteur automobile français relève du commerce intra-firme.

Ce phénomène est basé sur la théorie néoclassique u Commerce International (HOS), dans la mesure où il repose sur les avantages comparatifs. Selon la théorie néoclassique, le libre échange et la spécialisation internationale conduisent à la convergence des rémunérations des facteurs de production (cf théorème d’égalisation des prix des facteurs). – Destinations Après une longue domination des pays développés, les pays e développement reçoivent désormais près de la moitié (46 %) des flux.

La Chine est donc aujourd’hui en deuxième position d’IDE, le Brésil 4ème, la Russie 8ème et l’Inde 15ème. Pour Arthus il y a 4 raisons à cette réorientation des IDE : Les coûts unitaires de production plus bas à cause des politiques de change et de la force de l’euro/dollar. La croissance de la demande intérieure plus forte dans les pays émergents Les coûts de production dans les pays émergents resteront longtemps nettement inférieurs aux coûts dans les pays de l’OCDE surtout par rapport à la zone euro.

La recherche d’investisseurs en capital des marchés émergents. 47 Les IDE sont des investissements dont le but est de contrôler une entreprise hors du territoire national. On les oppose aux investissements de portefeuille qui ne sont que des placements financiers. Dans les années 1980, les IDE ont connus une forte croissance en parallèle du processus de DIPP. Pendant les années 2000-2005, les IDE ont subi une stabilisation, avant de voir une baisse considérable entre 2008 et 2012 à cause de la crise.

II convient toutefois El convient toutefois de nuancer l’importance de ces flux « 207 Mais les firmes transnationales ne s’implantent pas n’importe où, elles recherchent des infrastructures, des éco-systèmes : clusters marshalliens, districts industriels. Ces zones sont un moyen de créer de l’émulation, de la « coo-pétition » légale (Nalebuff et Brandenburger) (ex : mutualisation de compétences techniques pour faire de la R, de l’innovation) et de réaliser des synergies. Dès lors une lutte pour l’attractivité a lieu entre les Etats dans la mise en place de pôles de compétitivité48.

En conséquence la concentration des FTN vient renforcer la logique de régionalisation des échanges, d’autre part une fois la segmentation des processus de production faits, elle est assez largement irréversible. A noter que les pays en développement gagne aussi de l’importance en tant qu’émetteur d’IDE, ainsi bien que les entreprises américaines continuent à dominer, ertains émergents ont réussi à développer des entreprises leaders dans les télécoms (comme les chlnois Huawei et Z TE), l’aéronautique (le brésilien Embraer) ou les ordinateurs (le chinois Lenovo), etc. Conséquences Les économies sont moins ouvertes qu’elles ne semblent l’être mais beaucoup plus interdépendantes (d’où le risque systémique en cas de crise). La fragmentation croissante de la production entre les pays remet donc en question les mesures traditionnelles des flux commerciaux au profit d’une mesure du commerce en termes de valeur ajoutée reflet lus récis de la relation entre le commerc conomique.