lkivre pauvre

LITTÉRATURE ET ART Le livre pauvre: Definition Un livre pauvre est une création poétique sur papier , manuscrit et enluminée Le concept a été lancé par Daniel Leuwers . Chaque Livre pauvre est conservé au Prieuré de Saint-Cosme. Sur un support papie une poète écrit un te son illustration ou in accordéon ou en éve 5 ou 6 ; tous sont de q I ou ordinaire, un ou enlumineur à créer ensuite plié en plaires est limité à 4, On l’appelle pauvre car un tel livre ne passe pas par les circuits éditeur, imprimeur, librairie et ce dernier est peu coûteux ? réaliser.

Pourquoi cette appellation « livres pauvres » ? Tout simplement parce qu’il s’agit de livres conçus comme un artisanat sans aucun investissement financier. Le poète compose à la main sur papier vierge chacun des exemplalres constltuant à chaque fois un original et choisit le peintre qui va l’accompagner sur ces mêmes exemplaires, chacune des illustrations étant elle-même un original pour le recueil final. Par conséquent, ni graveur, ni lithographe, ni imprimeur et en bout de chaîne ni diffuseur et ni libraire.

Daniel Leuwers n’est donc pas un éditeur, mais un « susciteur » qui souhaite que les livres pauvres oient montrés au public le plus large possible. DANIEL LEUWERS Daniel Leuwers,est un critique littéraire et poète français né en 194, universitaire participant à de nombreux colloques internationaux sur la poésie, poète et essayiste, par ailleurs Président pour la France de l’Association Internationale des Critiques Littéraires (AICL), est un ardent défenseur de la poésie.

Il rédige de nombreuses chroniques sur les poètes contemporains, notamment dans les revues Autre Sud et poésie/première. Par ailleurs, passionné d’art pictural, il a depuis près de dix nnées initié une entreprise d’une grande originalité où poésie manuscrite et peinture, chaque exemplaire constituant une édition originale en soi, sont étroitement associées. Bernard Mazo la présente. Les « livres pauvres » constituent des collections « hors commerce » de petits ouvrages où l’écriture manuscrite d’un poète rejoint l’intervention originale d’un peintre.

C’est en 2003, dans le cadre du Prieuré de Saint-Cosme,situé près de Tours et où est mort Ronsard, qu’a eu lieu la première expositions de ces collections lancées par Daniel Leuwers, qui comprenaient lors une soixantaine de livres. Trais ans plus tard, l’aventure a continué au point d’atteindre plus de deux cents livres précieux. Ce sont précisément ces nouveaux « livres pau point d’atteindre plus de deux cents livres précieux. Ce sont précisément ces nouveaux « livres pauvres » qui ont été présentés à Saint-Cosme pendant les trois mois de l’été 2006.

Des noms de grands poètes de langue française (Yves Bonnefoy, François Cheng, Jacques Dupin, Michel Butor, Bernard Noël, Alain Jouffroy, Jude Stéfan), d’écrivains connus (Michel Tournier, Nancy Huston, Annie Ernaux) ou moins connus ainsi que de peintres éminents (Pierre Buraglio, Georges gadin) ont rejoint les collections qui se sont par ailleurs ouvertes à des poètes arabes, japonais, lusophones — composant ainsi une large fresque (unique en son genre) où la quête de la beauté rejoint un souci d’ouverture, d’universalisme et de métissage fructueux. Le livre objet Le livre-objet dépasse le conflit texte/illustration.

Il peut revêtir deux formes. Premièrement, la collaboration entre un écrivain et un artiste : ce dernier crée un emboîtage pour le livre sous forme de sculpture. Deuxièmement, il peut être le travail d’un seul artiste : celui-ci crée une véritable sculpture en forme de livre (avec au non un livre véritable comme matière première). Il garde parfois l’apparence matérielle du livre, mais en dépasse généralement la forme traditionnelle. AMEE MAEGTH : La Fondation Marguerite e t est un exemple unique Fondation Marguerite et Aimé Maeght est un exemple unique de fondation privée en Europe.

Inaugurée le 28 juillet 1964 par André Malraux, alors Ministre des Affaires Culturelles, cet ensemble architectural a éte entièrement conçu et financé ar Aimé et Marguerite Maeght pour présenter l’art moderne et contemporain sous toutes ses formes. Des peintres et des sculpteurs ont étroitement collaboré à cette réalisation avec l’architecte catalan Josep Lluis Sert en créant des œuvres, souvent monumentales, intégrées au bâtiment et aux jardins : cour Giacometti, labyrinthe Miré peuplé de sculptures et de céramiques, mosaïques murales de Chagall et de Tal-Coat, bassin et vitrail de Braque, fontaine de Bury…

Véritable musée dans la nature, la Fondation Maeght est un lieu exceptionnel qui possède une des plus importantes collections en Europe de peintures, sculptures, dessins et oeuvres graphiques du XXème siècle : Bonnard, Braque, Calder, Chagall, Giacometti, Léger, Miré… Plus de 200 000 visiteurs viennent chaque année à la Fondation Maeght qui a réalisé plus de 100 expositions monographiques ou thématiques depuis son ouverture.

A partir de ses collections, de nombreuses expositions sont également organisées, chaque année dans des musées, en France et ? l’étranger. Des écrivains, poètes, philosophes, historiens d’art, sont invités chaque année à la Fondation Maeght pour donner des PAGF hilosophes, historiens d’art, sont invités chaque année à la Fondation Maeght pour donner des conférences thématiques autour des expositions. Reconnue d’utilité publique, la Fondation Maeght est totalement autonome.

Elle ne dépend pas de l’administration des Musées Nationaux et ne bénéficie d’aucune subvention de l’Etat. LA REVUE ARGILE Argile est une revue de poésie que Claude Esteban fonde en 1973 aux éditions Maeght, et qu’il dirige jusqu’à la parution de son vingt-quatrième et dernier numero en 1981. L’aventure de la revue L ‘Éphémère ayant pris fin en 1972, Aimé Maeght ne se résout pas à sa disparition et souhaite qu’une autre revue reprenne le flambeau.

Il confie la mission de fonder cette nouvelle revue au poète Claude Esteban qui la baptise Argile et la dirige durant neuf années, avec l’assistance de Jean- Claude Schneider. La revue, qui occupe une place majeure dans le paysage poétique de ces années, se situe d’emblée comme un phare nouveau au croisement de la peinture, de la création poétique et de la traduction de la poésie étrangère. Exemple de livre pauvre : 21 Mai 2011 Parution de « Le Callieraph i » (2) aux « cahiers