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Document Nathan Sujet de dissertation critique A-t-on raison de penser que Saint-Denys Garneau et Émile Nelligan présentent, dans Cage d’oiseau et Les Corbeaux, une même vision de la fatalité? Discutez. A- Le plan dialectique: Introduction Saint-Denys Garneau (1912-1943), et Émile Nelligan (1879-1941) sont tous deux des êtres marquants de la poésie. Durant leur carrière, ces deux poètes ont fait connaître à leur population une œuvre abordant le thème de la fatalité.

Soit, le poème d’Émile Nelligan qui s’intitule Les Corbeaux et celui de Saint-Denys to View nextggge Garneau Cage d’oise Garneau et Émile Nel an ors Corbeaux. une mêm isi•3, • Au premier abord, en poètes abordent le t nser que Saint-Denys age d’oiseau et Les nière que les deux l’associer à la mort. Puis, comment cette tatalit est repr sentée de manière différente dans les deux poèmes. Ensuite, nous ferons une synthèse pour prouver que, malgré la provenance de cette fatalité diffère pour chacun des poètes, le résultat reste le même.

Enfin, la synthèse de ces arguments nous permettra d’affirmer que nous avons raison de penser que Saint-Denys Garneau et Émile Nellig Swipe to View next page même vision de la fatalité. (172 mots) Thèse: Oui, dans les deux poèmes, la fatalité y est abordée de la Paragraphe de la thèse Argument 1 : Premièrement, les deux poètes abordent le thème de la fatalité en l’associant à la mort. Sous-argument 1. 1 : En effet, chez Hector de Saint-Denys Garneau, on remarque que la finalité du destin, la mort, est fortement marquée de fatalisme.

Sous-argument 1. 2 : De plus, chez Émile Nelligan, la fatalité est indissociable de la mort. b) Antithèse: La fatalité est représentée de manière différente dans les deux poèmes. Paragraphe de l’antithèse Argument 2: Malgré une association similaire de la fatalité chez les deux auteurs, elle est approchée de manière différente par chacun d’eux. Sous-argument 2. 1 : Au premier abord, dans le texte d’Hector de Saint-Denys Garneau, la mort provient de l’intérieur du corps. Sous-argument 2. : Cela dit, dans le poème d’Émile Nelligan, la mort vient de l’extérieur et elle est représentée comme une entité envahissante. C) Synthèse: Argument 3: Malgré que la menace des oiseaux provienne de l’intérieur et de l’extérieur des victimes, la fatalité reste tout de ême abordée de la même manière. En effet, la mort étant omniprés fatalité reste tout de même abordée de la même manière. En effet, la mort étant omniprésente, même si la provenance diffère, le résultat reste le même. C’est-à-dire qu’ils seront «dévorés en entier» (v. 4) d’Émlle Nelligan et «tous mangés» (v. 20) de Saint- Denys Garneau. Émile Nelligan (1879-1941), est le fils de David Nelligan, un immigrant Irlandais et de Émile•Amanda Hudon Nelligan, une canadienne-française. Dès son jeune âge, il prouve qu’il est doté d’un talent précoce. En 1899, il récite son dernier poème en public, (La Romance d’un vin), quelques mois plus tard, il est diagnostiqué comme souffrant de graves psychoses et cette maladie le clouera en institution psychiatrique pour le reste de sa vie.

Dans son poème «Les corbeaux», dès le début, il écrit: «J’ai cru voir sur mon cœur un essaim de corbeaux». (V. I). Le choix du corbeau n’est pas exempt de sens car le corbeau est à la fois un oiseau carnivore et un charognard. Puis, à la lecture de son poème, nous pouvons remarquer que la fatalité est indissociable e la mort grâce au passage qui montre la présence de la mort: «Déchirant à larges coups de bec, sans quartier / Mon âme, une charogne éparse au champ des jours / que ces vieux corbeaux dévoreront en entier» (V . 2-14). Cela laisse donc place à la fatalité qui est liée à la mort. (183 mots) D’autre entier» (V. 12-14). Cela laisse donc place à la fatalité qui est liée à la mort. (183 mots) Dautre part, Saint-Denys Garneau, né en 1912, mourût prématurément à l’âge de 31 ans. Dans son poème, (Cage d’oiseau) il fait aussi référence à l’oiseau, symbole de liberté qui eut s’envoler, mais une cage le retient; la cage d’os. Cette cage est une prison qui se construit par une mort lente. ? la ligne 13, il écrit: «Cest un oiseau tenu captif / La mort dans ma cage d’os / Voudrait-il pas s’envoler / Est-ce vous qui le retiendrez / est-ce moi / Qu’est-ce que c’est / Il ne pourra s’en aller / Qu’après avoir tout mangé / Mon cœur / La source du sang / Avec la vie dedans » (V13-23). Ce qui laisse présager que la fatalité est synonyme de la mort, puisque l’image de l’oiseau charognard qui mange le cœur sans s’arrêter jusqu’à ce que la vie quitte le corps, eprésente également aucune possibilité d’un retour en arrière.

La fatalité est donc présente dans les deux poèmes comme un choix final qui représente ainsi la fatalité de la mort. (174 mots) Bien que la mort est représentée par un oiseau qui provient de l’extérieur et de l’intérieur des poètes, la démonstration de la fatalité est illustrée de la même façon. En effet, dans les deux poemes, la mort est mise en avant plan, même si la source est différente, la con PAGF dans les deux poèmes, la mort est mise en avant plan, même si la source est différente, la conséquence sera semblable.

Car, dans le poème de Garneau, nous constatons que la mort est un phénomène imminent qui se fat dévorer de l’intérieur par l’oiseau jusqu’à ce qu’il reste plus rien de lui. L’auteur emploie un déterminant possessif avec «Mon cœur», de manière ? sensibiliser les lecteurs face au destin tragique de Garneau. L’appartenance du cœur est sans équivoque. Ce dernier (Garneau) savait qu’il avait atteint de graves problèmes de cœur. (121 mots) En deuxième lieu, les deux poètes abordent la fatalité de façon différente.

En effet, dans Les Corbeaux d’Émile Nelligan, la ort est montrée comme une entité envahissante, qul vient de l’extérieur. L’auteur utilise des mots comme «en cercle» (V. 5) / et «tournant» (V. 1 1), puis, il met l’accent sur l’aspect submergeant des corbeaux sur leur proie, sa «vie». Une image du cercle est ainsi créée, la victime étant à l’intérieur. Sa vie est atteinte et mise en péril par autrui, Car, Nelligan voit les autres comme une menace, lui qui fut interné par ses parents à l’âge de 19 ans et il souffrait de graves psychoses. Donc, pour lui, la fatalité vient de l’extérieur. (113 mots)