En astrophysique, un trou noirl est un objet céleste si compact que l’intensité de son champ gravitationnel empêche toute forme de matière ou de rayonnement de s’en échapper2. De tels objets ne peuvent ni émettre, ni réfléchir la lumière et sont donc noirs, ce qui en astronomie revient à dire qu’ils sont invisibles. Toutefois, plusieurs techniques d’observation indirecte dans différentes longueurs d’ondes ont été mises au point et permettent d’étudier les phénomènes qu’ils induisent.
En particulier, la matière happée par un trou noir est chauffée à des températures considérables avant d’être « engloutie » t émet une quantité importante de rayons X. Envisagée dès le xviiie siècle, dans le cadre de la mécanique classique, leur existence — prédite pour la quasi-totalité (astrophysiciens et p icL. , Dans le cadre de la comme une singulari — est une certitude tifique concernée ‘Vipe next page u noir est défini ée par un horizon absolu appelé horizon des événements.
Selon la physique quantique, un trou noir est susceptible de s’évaporer par l’émission d’un rayonnement de corps noir appelé rayonnement de Hawking. un trou noir ne d Swige to next page doit pas être confondu avec un trou blanc ni avec un trou de ver. n trou noir possède une masse donnée, concentrée en un point que l’on appelle singularité gravitationnelle.
Cette masse permet de définir une sphère appelée horizon du trou noir, centrée sur la singularité et dont le rayon est une limite maximale en deçà de laquelle le trou noir empêche tout rayonnement et a fortiori toute matière de s’échapper. Cette sphère représente en quelque sorte l’extension spatiale du trou noir. C’est ainsi que le terme « trou » est Inapproprié : il serait plus correct de parler de « boule noire » pour conceptualiser concrètement sa forme physique réelle ridimensionnelle dans Pespace.
Pour un trou noir de masse égale à celle du Soleil, son rayon vaut environ 3 kilomètresNote 1. À une distance interstellaire (en millions de kilomètres), un trou noir n’exerce pas plus d’attraction que n’importe quel autre corps de même masse ; il ne s’agit donc pas d’un « aspirateur » irrésistible. Par exemple, si le Soleil se trouvait remplacé par un trou noir de même masse, les orbites des corps tournant autour (planètes et autres) resteraient pour l’essentiel inchangées (seuls les passages à proximité de l’horizon induiraient un changement notable).