Nana est un roman d’Émile Zola publié par Georges Charpentier en février 1880, le neuvième de la série les Rougon-Macquart, traitant du thème de la prostitution féminine à travers le parcours d’une lorette puis cocotte dont les charmes ont affolé les plus hauts dignitaires du Second Empire. Le récit, présenté comme la suite de L’Assommoir, est d’abord publié sous forme de feuilleton dans Le Voltaire du 16 octobre 1879 au 5 fév ier 1880, puis en volume chez Charpentier, le 14 février 1880[1].
L’histoire commence en 1868 et dépeint deux catégories sociales ymboliques, celles des courtisanes et celles des noceurs. Zola, chef de file du mouvement naturaliste, montre la société telle qu’elle était mais cho vendre, 55 000 exem dès le premier jour d a p g surtout été inspiré y a aussi mis des élé Ieux car il fait pentier étant vendus r sonnage de Nana a ny mais le romancier Bigne, Delphine de Lizy, Anna Deslions, Hortense Schneider et Cora Pearl dont il a étudié la vie[3].
Née en 1852 dans la misère du monde ouvrier, Nana est la fille de Gervaise et de Coupeau dont l’histoire est narrée dans L’Assommoir. Le début du roman la montre dans la gêne, anquant d’argent pour élever son fils Louiset qu’e Swige to next page qu’elle a eu à l’âge de seize ans d’un père inconnu, elle se prostitue, faisant des passes pour arrondir ses fins de mois. Ceci ne Pempêche pas d’habiter un riche appartement où l’un de ses amants, un riche marchand de Moscou, l’a installée[4].
Son ascension commence avec un rôle de Vénus qu’elle interprète dans un théâtre parisien : elle ne sait ni parler ni chanter, mais son déhanchement affole tous les hommes, qui rêvent de la posséder. C’est le cas notamment de Muffat, haut dignitaire de ‘Empire, pourtant homme chaste et d’une grande piété, que Nana ruine et humilie tout au long du roman. Muffat n’est pas la seule de ses victimes : d’autres sont conduits à la ruine, en particulier Steiner, se suicident (Georges Hugon, Vandeuvres), volent (Philippe Hugon), deviennent des escrocs (Vandeuvres).
Elle se met néanmoins un moment en ménage avec un homme qu’elle aime, le comédien Fontan, un homme violent qui finit par la battre, la tromper et la mettre à la porte[5]. Elle se met alors côtoyer la prostituée Satin, avec qui elle entretiendra une liaison Satin s’installera chez elle, dans l’hôtel acheté par le Comte Muffat pour Nana). Après avoir épuisé toutes ses économies, elle acceptera la manne financière proposée par Muffat qui désire par-dessus tout en faire sa maîtresse.
Cette liaison le mènera au bouleversement total de son être, de ses convictions dévotes, son comportement probe et ses pri 2 bouleversement total de son être, de ses convictions dévotes, son comportement probe et ses principes intègres, il Sabaissera à une humiliation inhumaine et une complaisance révoltante, ontraint d’accepter les moindres caprices de Nana qui lui fait subir les pires infamies Jusqu’à lui faire accepter la foule d’amants qu’elle fréquente (n’oublions pas Satin : même si Nana se borne à dire que « cela ne compte pas h, elle représente l’humiliation suprême pour Muffat, puisque les deux femmes méprisent les hommes en s’en moquant ; un soir, Nana renvoie même Muffat sur ordre de Satin), alors qu’il n’exigeait d’elle que fidélité en échange de la fortune et de l’honneur qu’il lui sacrifie[6].
Nana atteint le sommet de sa gloire lors d’un grand prix hippique uquel assistent Napoléon Ill et le tout-Paris, remporté par une pouliche qui porte son nom. Tout l’hippodrome crie « Nana h, dans un délire tournant à la frénésie. Puis, après avoir peu peu rejeté tous ses amants, elle quitte Paris, sans doute pour la Russie. Plus personne ne sait rien d’elle, jusqu’au moment où elle regagne la capitale. Atteinte de la petite vérole par l’intermédiaire de son fils, Nana meurt peu de temps après à 19 ans, Vénus est alors dévisagée et entourée de personnalités du théâtre, au moment où [‘Empire déclare la guerre à la Prusse[7].