e personnage de roman du XVII’ siècle à nos jours Séquence 1: le personnage de roman révélateur de la société Problématique: comment ,en mettant en scène des personnages hors normes, le romancier donne t-il ? comprendre les valeurs et les contraintes d’une société ?
Objectifs: – comprendre le personnage comme un miroir des enjeux d’une société -connaître l’histoire du roman et l’évolution du personnage – comprendre l’évolution de la notion de Héros p g Histoire littéraire Au Moyen-âge , le ro romane (et donc non crit en langue Au XII siècle : le terme désigne les récit écrits en vers romans ex: Le chevalier de la charrette En 1605 apparait le premier roman moderne : Don Quichotte, récit conté par un narrateur où le protagoniste est un héros fictif.
A partir de là sont exploités des héros issus de milieux modestes, naissent alors les antihéros, ou les héros qui déçoivent et qui livrent le monde tel qu’il est. Ces romans modernes peuvent avoir un regard critique ou satirique de la société et laissent une place à l’autocritique (ex: Jacques le Fataliste, de Diderot). Cette autocritique brise l’illusion romanesque et to Wew next page l’auteur devient démurge tout puissant, ayant entière possession e ses personnages qui prennent alors le rôle de pantins. Cette distanciation entraîne la naissance du Nouveau Roman au XXa siècle (ex: La Modification, de Michel Butar).
On constate au XVIIO siècle une évolution notoire des personnages avec l’apparition du monologue intérieur, lorsque les personnages expriment leurs pensées sans paroles (ex: La Princesse de Clèves, 1678). Dès lors le lecteur s’identifie aux personnages. On remarque également l’expression du sentiment personnel qui provoque un flux ininterrompu de pensées, d’où l’apparition du point de vue interne. Mais il existe d’autres façons d’aborder les sentiments, comme ar exemple le roman épistolaire où les personnages, par le biais des lettres, se livrent entièrement.
Du XVIIIO au XIXO siècle, le roman refuse d’idéaliser la société et les personnages deviennent des archétypes incarnant idées et allégories, comme par exemple dans Le Ventre de paris, de 1773 où E. Zola invoque des « gras » et des « maigres » pour représenter les exploitants et les exploités. Enfin, de nombreux romans d’apprentissage ou de formation furent inspirés des romans picaresques, où là encore, les personnages sont souvent cyniques (ex : Bel-Ami, de Maupassant). 2