1 p g SOMMAIRE INTRODUCTION . DESCRIPTION DU SOIN a) Les escarres aussi jouer son rôle dans le développement des escarres. En effet, la peau des personnes âgées est généralement plus fragile, plus mince, moins élastique et plus sèche que la peau des adultes plus jeunes, la rend plus vulnérable. Aussi, l’incontinence (urinaire ou fécale) des personnes âgées peuvent entrainer farrivée d’escarre. Avec les problèmes de vessie, la peau est trés humide et les bactéries provenant de matières fécales peuvent causer de graves infections locales et conduire à des infections potentiellement mortelles.
Les escarres se développent rapidement et sont souvent difficiles à traiter. Plusieurs stratégies de soins peuvent aider à prévenir certaines escarres et favoriser leur guérison. L’escarre peut être classée par phase ; il y en a 4 ; de la moins grave à la plus grave. Madame A. présente des escarres talonnières, c’est les plus faciles à guérir, mais aussi celles dont la prévention est la plus aisée. b) Madame A Je vais déjà commencer par décrire Madame A. Tout d’abord, Madame A. , agée de 76 ans, est rentrée à I’EHPAD il y a maintenant 5 ans.
Cette dame est touchée par la maladie ‘Alzheimer. Elle montre une incapacité à la marche et donc se déplace toujours en fauteuil. Madame A. est diabétique ; elle a pour traitement contre le diabète de l’insuline NPH le matin et Cantus le soir. Cinsuline a pour fonction de maintenir un équilibre glycémique normal. Cette dame a deux escarres au talon ; une escarre à droite et une à gauche. Son escarre est de type 3 ; c’est à dire que l’escarre qu’elle présente est profonde. La perte de la peau fait apparaitre les couches de graisses du derme.
Le derme est ce qui ce situe en dessous de rép Il apparaitre les couches de graisses du derme. Le derme est ce qui ce situe en dessous de l’épiderme (surface visible de la peau) et au dessus de l’hypoderme. L’escarre a un aspect en forme de cratère et le fond de la plaie peut avoir un peu de tissus jaunes et morts. Et enfin, les dommages peuvent s’étendre au-delà de la plaie en elle-même, au-dessous des couches de peau saine. c) Description du soin Le mardi 15 octobre, dans l’aprés midi, l’infirmière, un aide- soignant et moi même étions en salle de détente avec les résidents.
L’infirmière nous dit qu’il va falloir changer les pansements de Madame A. Elle part donc chercher le matériel u’il lui faut pour changer les pansements. Pendant ce temps, l’aide-soignant et moi même, nous Finformons qu’elle allait passer un moment avec l’infirmière pour changer les pansements. L’infirmière revient donc avec le plateau, de nouveaux pansements, deux bandes, le savon de Marseille, le sparadrap et une paire de gants. Elle m’indique qu’avant de se servir du matériel il fallait toujours vérifier les dates de péremptions de l’intégrité des emballages.
Nous nous mettons tout les trois en retrait avec Madame A. mais toujours dans la salle de détente. Cinfirmière met une paire de gants. Elle retire la bande du remier talon de Madame, ensuite retire le pansement qu’elle pose dans le plateau à coté du matériel propre et non souillé. Elle vérifie que tout va bien et nous dit que l’escarre se rétablie comme il faut. Elle prend le savon, prend une compresse qu’elle ouvre à ce moment et, elle nettoie la plaie. Elle ouvre un pansement qu’elle applique ensuite sur la plaie de la résidente.
Elle recommence de même pour l’autre t Elle recommence de même pour l’autre talon avec les mêmes gants ; retire la bande, le pansement, nettoie et ensuite refait le pansement. Elle discute avec Madame Ar, lui demande si ça été et lui explique que sa plaie ne s’améliore pas. Je ramène Madame devant la télévision. A la fin du soin, elle retire les gants et ramène le matériel en salle de soin. Elle jète dans le sac jaune tout ce qui a touché le patient et le reste (emballages) dans la poubelle normale.
Elle fait tremper dans l’eau et le désinfectant le plateau qu’elle a utilisé. Elle notre sur le classeur de traçabilité qu’elle a changé les pansements et y met ses impressions (pas d’amélioration de l’état cutanée). Nous retournons ensuite dans la salle de détente pour passer du temps avec les résidents. Il. Analyse de la situation Est-ce une bonne chose de changer les pansements de certaines résidents dans la salle de détente à la vue de tout le monde ? Je pense qu’il aurait été plus adapté de réaliser le change de pansement en salle de soins, dans un espace plus intime.
L’hygiène des mains a t-elle été correctement appliquée dans cette situation ? ‘hygiène des mains n’a pas été respectée. Tout d’abord, il aurait fallu effectuer un lavage simple des mains ou effectuer une friction avec une solution hydro-alcoolique (SHA) avant de préparer le matériel ; c’est à dire sortir les pansements, les ompresses de l’emballage, préparer le savon sur les compresses. Le lavage simple des mains se réalise avec un savon doux, il nettoie les salissures et diminue la flore transitoire par action mécanique.
Le temps minimum de friction néces 4 OF Il salissures et diminue la flore transitoire par action mécanique. Le temps minimum de friction nécessaire est de 30 secondes. La friction au SHA quant à elle peut remplacer un lavage simple des mains ; elle s’effectue sur des mains visibelement propres, non poudrées, séchées et n’ayant pas eu de contact avec un liquide biologique. Elle est cent fois plus efficace qu’un lavage simple des ains correctement réalisé. Ensuite, il aurait fallu prendre des gants à usage unique, et à ce moment retirer la bande ainsi que le pansement recouvrant fescarre. n lavage simple des mains ou encore une friction au SHA doit être réalisé à ce moment. Il faut ensuite mettre des gants non stériles car il ne s’agit pas ici d’un soin stérile mais d’un soin propre, il faut donc rester propre au maximum. Après avoir fini de refaire le pansement et avoir remis la bande il faut se laver les mains ou alors se les désinfectiées à la solution hydro- alccolique. Pour faire l’autre talon il faut ecommencer de la même façon et ne pas garder les mêmes gants. La règle étant 1 patient (Madame A. ) = 1 paire de gants = 1 soin (une escarre).
Il faut savoir qu’il n’est pas exclus de se laver les mains avant de mettre les gants et après les avoir retirer. L’hygiène du matériel a t-elle été respectée ? L’hygiène du matériel n’a pas été correctement appliqué. Je pense que pour commencer l’infirmière aurait du venir non seulement avec un plateau mais aussi avec les deux sacs de déchets qu’il fallait ; c’est à dire le sac normal pour y mettre les emballages mais aussi l’autre sac pour y mettr ‘est à dire le sac normal pour y mettre les emballages mais auss l’autre sac pour y mettre les anciens pansements de Madame A.
Les sacs doivent être posés par terre. Il faut également respecter le triangle d’hygiène, de sécurité et d’ergonomie : Propre (matériel) – Résident – Sale (poubelles). Il ne faut surtout pas mettre à proximité ce qui a été souillé et ce qui est propre et prêt à l’utilisation. Après avoir réalisé le soin de Madame A. , il aurait été important après avoir été ramener les déchets de désinfecter la salle qui a servie pour poser le plateau. Il est ussi important de directement faire temper dans l’eau et le désinfectant le plateau, mais l’infirmière l’a fait. s précautions standards n’ont pas été mise en place dans ce Iles doivent pourtant être appliquées lors de tout soin, soin. E à n’importe quel patient (ou résident) et quel que soit le statut infectieux de la personne. Elles servent de barrière à la diffusion d’agents biologiques infectieux (connus ou inconnus) hébergés par un patient, autrement dit d’empêcher que les agents biologiques présents chez le patient ne puissent être transmis au personnel.
Aussi, elles servent de barrière à la diffusion ‘agents biologiques par un personnel soignant ou présent dans l’environnement afin qu’ils ne puissent pas aller contaminer un patient. Les précautions standards sont nombreuses, les plus importantes dans cette situation sont le lavage des mains, le port de gants, la gestion adéquate du matériel souillé afin d’éviter toute diffusion d’agents biologiques, le nettoyage et la désinfection des surfaces souillées.
Il existe des précautions complémentair nettoyage et la désinfection des surfaces souillées. II existe des précautions complémentaires mais qui ne sont pas nécessaire ans cette situation. Si tout d’abord les précautions standards ne sont pas respectées, les risques d’infections sont multipliés… Ill. Les risques d’infection Les escarres peuvent s’infecter lors dun changement de pansement si les consignes d’hygiène ne sont pas respectées. On peut parler d’infections associées aux soins (IAS).
Une infection est dite associée aux soins si elle survient au cours ou au décours d’une prise en charge (diagnostique, thérapeutique, palliative, préventive ou éducative) d’un patient, et si elle n’était ni présente, ni en incubation au début de la prise en charge. La plaie va suivre un processus de cicatrisation et d’infection si la elle ne se rétablie pas comme il le faudrait. Il y a d’abord la colonosation, puis la colonisation critique et ensuite l’infection. Avant qu’une plaie ne s’infecte, sa charge microbienne évolue.
Il existe différentes étapes de cette évolution pour pouvoir intervenir quand la colonisation empêche la cicatrisation. a) La colonisation Cescarre est une plaie chronique qui est toujours colonisée par de nombreuses germes. Cest le bactérocycle de la plaie. Il existe un écosystème microbien normal de la peau et de la plaie. Il e génère pas de signes cliniques d’infection. Pour une bonne cicatrisation, la plaie doit être maintenue dans un environnement chaud et humide et maintenir l’exsudat séreux au contact de la plaie. L’exsudat étant un liquide riche en protéines de nature séreuse et fibrineuse.
Les colonies suivent un bactérocycle évoluant en fonction des étapes de la c fibrineuse. Les colonies suivent un bactérocycle évoluant en fonction des étapes de la cicatrisation avec une majoré de Gram – en phase de detersion et une majorité de Gram + en phase de bourgeonnement. Le Gram – favorise la première phase de icatrisation ; grâce aux lymphocytes T, aux monocytes, aux polynécléaires que contient l’exsudat. Le Gram + apparait ? partir de la phase de bourgeonnement, donc à la reconstitution tissulaire grâce à des facteurs de croissance.
La plaie prend son temps dans un équilibre où la vigilance s’impose. b) La colonisation critique C’est rétat limite entre la colonisation et l’infaction. C’est le moment où le nombre de germes présents dans la plaie augmente. Ce qui crée une réponse immunitaire locale mais sans de réaction systématique. Les micro-organismes prolifèrent sans ffecter l’état de santé de la personne mais altèrent le processus de cicatrisation. La plaie stagne, il y a une grande sensibilité au niveau de celle ci, une augmentation de l’exsudat séreux, un changement de couleur du lit de la plaie et une odeur anormale peut se manifester. ) L’infection C’est le moment où les espèces microbiennes se multiplient, pénètrent la plaie et les tissus adjaçents et déclenchent des lésions cellulaires et une réaction immunitaire. C’est aussi le moment où la cicatrisation de la plaie s’interrompt. Les signes les plus courants sont l’érythème (rougeur cutanée), la haleur, la douleur, l’oedème (gonflement) plus ou moins accompagné d’hyperthermie, et le leucocytose (taux élevé de globules blancs dans le sang). de globules blancs dans le sang). Les plaies sont envahies par différentes bactéries pathogènes qui attaquent l’organisme.
Les principales familles de germes pathogènes sont les Streptococcus, Staphylococcus, Escherichia coli, Enterobacter faecalls, Bacteroides, Proteus, et Pyocyanique. Il existe trois caractéristiques du risque infectieux : •Le risque faible : C’est une atteinte superficielle de la peau primitivement intacte. Pour une plaie chronique, ce serait une scarre de phase 2. •Le risque modéré C’est une ouverture de la peau ou une traversée d’une zone qui possède une flore saprophyte. Il existe un risque de transmission s’ily a une hygiène insuffisante.
Pour une plaie chronique, ce serait cette fois ci une escarre de niveau 3. •Le risque élevé : Cest une ouverture de la peau avec une mise à nu des couches profondes. Ily a un risque de trasmission et de contamination lors de la réalisationn du pansement. C’est pour celà qu’il faut être extrêmement vigilant lors de la réfection du pansement. Pour une plaie chronique, ce serait une escarre de phase 4. Cinfection peut avoir de lourdes conséquences. II peut y avoir une extension de la plaie, c’est possible aussi d’avoir de la fièvre et de se montrer extrêmement fatigué.
Pour les diabétiques, comme Madame A. , il faut s’assurer que l’infection ne s’étend pas aux tissus cello-adipeux, fasciaux et à l’os. Un IRM peut être nécessaire. L’infection exige la mise en place de t cello-adipeux, fasciaux et à ros. Un IRM peut être nécessaire. L’infection exige la mise en place de traitemements antibactériens locaux et généraux. Deux types d’actions peuvent être mises en place ; les actions préventives et curatives pour ?viter l’infection. En ce qui concerne les actions préventives, il faut respecter les précautions nécessaire d’hygiène abordés précédement.
Il est possible aussi de réaliser des prévèlements par écouvillonnage (avec prescription médicale). Le principe étant le nettoyage d’une cavité naturelle ou le prélèvement d’un échantillon à Paide d’une petite brosse. pour ce qui est des actions curatives, il est conseillé d’augmenter la fréquence des pansements, de nettoyer la plaie au sérum physiologique ou d’utiliser un antiseptique, d’utiliser un Alginate (ce type de ansement permet d’absorber l’exsudat et aussi peut-être les bactéries) ou un hydrofibre (pansement qui permet aussi l’absorption), ou encore un pansement à l’Argent.
Il est important de savoir qu’une plaie infectée ne doit jamais être recouverte d’un pansement occlusif. CONCLUSION ‘analyse de pratique dans le cadre de l’UE 2. 10 Infectiologie et hygiène a donc portée sur la réfection de pansements d’escarres talonnières. J’ai pu remarquer que les précautions d’hygiène ne sont pas respectées correctement. Il est important de respecter les précautions de ne pas infecter la 0 1