l’extrait (ligne 1-8 ; 8-17 ; 17-fin). Tout d’abord, de la ligne 1 à 8, c’est l’affolement d’Harpagon après le vol. Ces lignes sont constituées d’une succession de phrases exclamatives « au voleur b, « à l’assassin « au meurtrier ! » puis interrogatives « Qui peut-ce être ? », « Qu’est-il devenu ? « Qui est-ce ? qui donnent au texte un tempo vif et rapide illustrant l’attitude nerveuse et angoissée de l’homme. L’utilisation de figures de style et plus particulièrement de gradations « au voleur ! à l’assassin ! » (l. «je suis perdu, je suis assassiné » (l. 2) témoignent de son état d’affolement. La métaphore « on m’a p g coupé la gorge »(1. 2) i synonyme de sa mo le bras » souligne la contrôler contrairem esprit est troublé, et j cassette est le se prend lui-même arvient plus à se « Ah ! Cest moi. Mon ue je fais » (l. 7) qui montre clairement que le locuteur (Harpagon) est conscient de ses actes. Cependant, il n’est pas toujours maître de lui-même alternant périodes de folie et de lucidité (cf. Suipe to View next page écoupage tripartite).
De la ligne 8 à 17, la lamentation et l’avarice sont mises en avant. Molière utilise les interjections « Hélas ! » (l. et « Euh ? » qui soulignent son désarroi face au vol dont il a été victime. remploi répété de pronom de la première personne « je » avec 6 occurrences ainsi qu’avec les 16 occurrences des adjectifs possessifs : « me » (l. 13), « ma » (1. 10) et « mon 6) reflète d’un travail sur soi-même, d’une analyse. Il utilise aussi des hyperboles comme « tout est fini pour moi » (l. IO) u « je n’ai plus que faire au monde » (l. 0-11) ainsi que le champ lexical de la mort composé de « meurt », « mort « enterré « ressusciter », « tout est fini » qui symbolisent tous deux la douleur et la tristesse liées à la « ruine » d’Harpagon. La personnification de l’argent ; que l’on repère par l’expression « mon cher ami » (1. 9) ou par l’emploi du pronom personnel « toi » dont on note 2 occurrences (1. 9 et 11) et le « tu » (1. 9) nous éclaire sur l’importance et l’influence de l’argent sur cet avare (d’où le nom e la pièce).
Il est prêt à tout quitte à mourir si l’on ne lui rend pas son bien «si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après » (1. 26-27). De la ligne 17 et jusqu’à la fin du texte, Harpagon change à nouveau de comportement et devient maintenant un « accusateur » car il souha 2 texte, Harpagon change à nouveau de comportement et devient maintenant un « accusateur » car il souhaite retrouver le voleur du magot. La succession de questions sans réponses d’Harpagon « De quoi est-ce qu’on parle là ? « De celui qui m’a dérobé ? ??, « Quel bruit fait-on là-haut ? « Est-ce mon voleur qui y est ? » donne un rythme répétitif avec une rime en « é » de « dérobé » et « est » qui a pour but de surprendre le spectateur qui n’était pas préparé et ne sait pas quoi répondre face à ces interrogations « Ils me regardent tous et se mettent à rire En effet, le champ lexical de la justice dominant des lignes 25-26 constitué de « commissaires b, « archers », « prévôts », « juges « gênes « potences « bourreaux » annonce l’enquête prochaine.
Par ailleurs, on voit qu’il incrimine tout d’abord les personnes de sa maison « donner la question à toute ma maison : à servantes, ? valets, à fils, à filles »(1. 17-1 mais il suspecte également le public « que de gens assemblés ! »(1. 19) « tout me semble mon voleur » (1,20). Aussi se soupçonne-t-il lui-même à la ligne 18 « à mol aussi » ce qui rend la scène assez confuse car les personnages de l’histoire (Harpagon, personnel de maison) et des personnes réelles (spectateurs) sont tous accusés de vol 3