interviex vipere au poing

Madame GUILLOPE Emile Giras et Jean Baptiste Duval 3ème3 Interview de Hervé Bazin 1/ Qu’est ce qui vous a donne l’idée d’écrire le livre Vipère au poing ? Ce livre raconte mon en pension , j’ai beau À 20 ans j’ai rompu Swape next page aille dans la faculté d faculté de lettre de la arents m’ont envoyé j’allais ensuite faire. le qui voulait que j’ r s. Je suis parti a la ote ; lors du trajet vers Paris, j’ai été victime d’un accident et je me suis retrouvé amnésique pendant de longs mois, ce qui m’a obligé à une longue hospitalisation . Lors de mes études, j’ai rencontré un poète français nommé Paul

Valéry qui m’a conseillé de me mettre à écrire des romans. Cest là que mon enfance m a inspiré Vipère au poing, qui conte mon enfance et mon conflit avec ma mère. 2/ Est ce que Ihistoire de Vipère au poing est comme la réalité et les noms des personnages sont ils les mêmes que dans la réalité ? J’ai en effet exagéré quelque peu les événements, bien que la plupart des faits soient réels. par exemple lorsque je dis avoir ri du fait que la petite Madeleine s’était mis de la bouse sur le limite a ce genre de detail. En revanche, ce sont les noms qui changent. ar exemple dans le livre je m appelle Jean Rézeau, Mais mon vrai nom n’est pas juste Hervé, c’est en fait Jean- Pierre Hervé-3azin. Rezeau est en réalité le nom d’un château de mes ancêtres, le château Rezeau à Andard. J ai inventé toute l’histoire des Rézeau en m’inspirant de ma propre famille. Mais généralement les noms sont à peine modifies. Mon petit frère s’appelle en réalité Pierre au lieu de Marcel, d ailleurs dans une édition ; l’édition « J ai Lu » au dernier chapitre, j ai fait un lapsus et mon petit frère et nommé Pierre au lieu de Marcel. /Comment votre séjour chez les jésuites à la fin de Vipère u poing s’est-il déroulé et est-ce que vous avez vous êtes rapidement réadapté a la vie « réelles » ? Mon séjour la bas a été une sorte de réadaption en connaissant de nouveaux gens avec qui j’étaisà égalité, mais je suis resté très longtemps sans savoir ce que j allais faire plus tard jusqu’à ce que je me décide à devenir écrivain. Mais mon enfance est restée dans ma tête et j’ai réalisé une trilogie sur la suite de ma vie (y compris familiale), y compris La mort du petit cheval et le Cri de la chouette. / Avez vous revu votre famille et les rapports se sont ils méliores si visite il ya eu ? J’ai en effet revu ma mère longtemps après, mais elle avait cassé des fiançailles je 2 OF s J’ai en effet revu ma mère longtemps après, mais elle avait cassé des fiançailles je l’avais donc éloignés de ma famille pour « les protéger »Je l’ai revu vingt-cinq ans plus tard, et je conte cette rencontre dans le dernier livre de ma trilogie « Cri de la chouette ». Elle était venue me demander ‘asile puis avait semé une sorte de « zizanie » . Je l’ai donc renvoyée et elle est morte en n’ayant pas réussi a se faire amer par nous.

Mon père est mort orsque j’avais 20 ans je ne l’ai presque pas revu depuis que je suis parti des J2suites. 5/Etiez vous vraiment comme Brasse bouillon dans Vipère au poing ? Aussi audacieux et fougueux ? J’étais même pire (rires). J’ai en réalité fugué plusieurs fois de chez mol au lieu d’une seule dans Vipère au poing. Brasse-bouillon était mon vrai surnom, mais je niai pas inclus les plusieurs fugues pour ne pas casser le rythme de l’histoire. Sinon j’étais exactement comme Brasse Bouillqon j’avais le même caractère que lui. 6/ Avez vous écrit d’autres livres et ont-ils eu du succès ?

Comme je vous l’ai dit, j’ai écrit la suite de Vipère au poing, les livres La mort du petit cheval et Cri de La chouette, mais il y en a au de nombreux autres qui ont suivis , comme Au nom du Fils Histoire qui raconte [‘Histoire entre un bâtard et son beau père, ou encore Les Bienheureux de la désolation , l’histoire d’un village enti 3 OF s bâtard et son beau père, ou encore Les Bienheureux de la désolation , l’histoire d’un village entier rapatries en Angleterre a la suite d’une éruption volcanique sur l’ile ou il se trouvait , mais aussi plusieurs autres, comme Lève toi et marche, L huile sur le eu, Qui j’ose aimer, Le Matrimoine, Madame ex. et j’en passe jusqu’à Abécédaire, qui relate l’ensemble de mes œuvre et de mon univers.

J ai reçu plusieurs prix, comme le prix de Monaco, en 1957, le Prix Lénine en 1980 en même temps que le prix de l’humour noir 7/Quel est d’ après vous, votre style d’écriture ? Question complexe, car j’ai écris différents types de livres, mais j ai beaucoup aimé faire de la poésie a mes débuts, ce qui m’a d’ailleurs valu le prix Apollinaire. Ensuite ma plus grand œuvre est quand même une autobiographie, Vipère au poing. Beaucoup e gens me considèrent comme un romancier de famille car beaucoup de me romans en parlent. Je pense avoir un style avec beaucoup de figures de styles et de métaphores et mes récits raconte des conflits « psychosociologiques » et contre la bourgeoisie 8/Tous vos livres ont un poing (! ) commun. Quel est il et pourquoi l’avait vu choisi ?

En général je parle de la famille mais avec violence, presque satirique, qui est contre la bourgeoisie et les méfaits de la civilisation industrielle, mais tout particulièrement des contrainte de la famille 4 OF S méfaits de la civilisation Industrielle, mais tout particulièrement es contrainte de la famille et de l’éducation . Mes livres parlent aussi de réadaptation a une culture occidentale et moderne ! 9/Comblen de temps mettez vous pour écrire un livre et combien en avait vous réalisé ? Au début, j’ai commence a écrire des poémes dans un hebdomadaires, donc c’était relativement souvent, mais cela n’a pas très bien marché, je me suis donc mis a écrire des romans. JI ai longtemps hésité a écrire Vipère au poing, car c’était une vraie œuvre sur mon passé.

Ensuite jusque à la fin des années 50, je sortais des livre régulierement, un par an environ, puis les livres ont sortis plus lentement un tous les 3 ans environ sauf certain, usqu’en 1994 ou je suis parti en retraite. 10/ Avez vous été impliqué en politique ? Après la guerre je me suis engagé dans le Mouvement de la paix, le parti d’extrême gauche de l’époque, pour pouvoir militer, mais aussi pour m’opposer a ma famille qui était bourgeoise. J’ai toujours été un peu contre l’industrie, car beaucoup de mes romans évoque un changement de culture, comme Les bienheureux de la désolation, où les habitants du village subissent un choc culturel en étant rapatriés en Angleterre. Merci beaucoup de cet interview. Au revoir. S OF s