Son enfance est très marquée par de economiques que co uite définitivement De brillantes études et des difficultés le s’installe par la p g Sigmund est un élève brillant et motivé. Il semble avoir une boulimie de connaissances, une soif de savoir. Après avoir obtenu son BAC, il s’oriente vers des études de biologie et de médecine. Là encore, il se révèle être un brillant étudiant. Il obtient à 25 ans son titre de Docteur en médecine. Très vite, il publie quantités d’articles, il est toujours motivé par une intense de savoir, il poursuit études et recherches.
Il approfondit ses connaissances en pathologie et en clinique infantile. Il entreprend également des recherches sur la cocaïne et publie plusieurs articles sur le sujet. Freud et Phypnose Ses études en biologie et médecine ne le satisfont pas mécanismes plus fondamentaux que la science officielle ignore encore. Il se tourne alors vers la psychologie. Il obtient une bourse qui lui permet de séjourner quelque temps à Paris. I y rencontre Charcot, médecin psychiatre, et cette rencontre est déterminante pour Freud.
Charcot s’est spécialisé dans l’étude des hystériques. Il pratique l’hypnose. L’hystérie est une affection nerveuse sans lésion organique qui est célèbre pour son cortège e symptômes impressionnants : paralysie, cécité, surdité, etc. Charcot, en utilisant l’hypnose obtient des résultats surprenants, sous hypnose, les paralysies disparaissent. pour Freud, c’est une révélation. Même si par la suite, il va rejeter l’hypnose, les démonstrations de Charcot, vont se révéler décisives dans l’histoire et Pélaboration de la Psychanalyse.
Freud, y voit surtout la preuve du caractère psychique de l’hystérie et de la force de la suggestion (sa dimension inconsciente et la possibilité de soigner par la parole). La vie sentimentale de Freud Freud est l’homme d’une seule femme : Martha. II a 26 ans quand il la rencontre, elle, en a 21 et s’en éprend éperdument. Il partage tout avec elle et quand il s’éloigne pour des raisons professionnelles, ils entretiennent d’importantes correspondances. De leur union, naissent six enfants. Anna Freud est la benjamine, c’est la plus proche de son père et c’est d’ailleurs elle qui reprendra, à sa mort, le flambeau de la Psychanalyse.
Les années de galère L’année de son mariage, Freud ouvre un cabinet pr 2 OF s de la Psychanalyse. Cannée de son mariage, Freud ouvre un cabinet privé. Il revient de son séjour parisien enthousiaste et confiant dans l’avenir. Mais, il déchante très vite car l’accueil qui lui est réservé par les médecins et scientifiques, est des plus froids et hostiles. Malgré les réticences que lui témoigne la profession, on lui propose la direction d’un service de neurologie dans un institut pour enfants.
Bien que le poste ne soit pas rémunéré, il permet à Freud d’obtenir des lettres de noblesse ainsi qu’un certain prestige. Couverture de son cabinet privé en revanche, n’est pas une réussite. Il a des difficultés financières et souffre de l’imprécision concernant son statut et ses techniques thérapeutiques. Freud ratique l’hypnose et, voyant l’importance de la parole dans le processus de guérison, ce sont les prémisses de l’association libre qui se dessinent. En collaboration avec Breuer, il fait ses premiers essais de « cure par la parole » ou l’écoute et rassociation libre en sont les règles.
Naissance de la psychanalyse Comme toute science naissante, la Psychanalyse connaîtra un bon nombre de réformes. Freud reprendra ses concepts, il les retravaillera, les précisera. La psychanalyse ne s’est donc pas faite en un jour. Elle s’est élaborée dans le temps et progressivement. Elle continue d’ailleurs de nos jours son évolution. Elle est en perpétuelle mouvance parce que son objet d’étude, l’homme, ne cesse de changer. Les conditions de vie, l’éducation, les structur 3 OF s son objet d’étude, l’homme, ne cesse de changer.
Les conditions de vie, l’éducation, les structures socioculturelles déterminent ces changements, qui se répercutent nécessairement sur la personnalité. Néanmoins, les théories relatives à l’appareil psychique que Freud a développé restent valables. Freud et la Psychanalyse Entre 1894 et 1898, Freud entreprend son auto-analyse. En 1900, il publie une œuvre capitale pour la psychanalyse : « L’interprétation des rêves ». En 1901-1902, il commence à être reconnu. Si la reconnaissance des débuts est timide, elle va en se renforçant. Il fonde la Société Psychanalytique de Vienne.
En 1905, il publie un ouvrage extrêmement controversé « Trois essais sur la théorie sexuelle Il touche un thème jusqu’alors tabou, en réhabilitant le désir et le plaisir, ce qui n’est pas sans choquer une époque puritaine. Freud, l’homme Ses élèves, adeptes, amis et ennemis, le décrivent comme un homme rigoureux et intransigeant. Il est d’abord un travailleur acharné, l’ensemble de ses écrits en constitue la preuve. Son amour des voyages contribue à enrichir sa culture et à ouvrir sa pensée. II est curieux, insatiable, avide de connaissances et d’expériences.
Il s’intéresse à la mythologie, à l’art, à l’histoire des religions, à la sociologie, à la philosophie, à la linguistique. Il avoue lui-même que ne pouvant tout entreprendre, il a posé des limites à ses recherches en se consacrant uniquement à la psychologie. Il est un mari fidèle et aimant. Sa vie familiale est stable et 4 OF S uniquement à la psychologie. heureuse. Entre les tensions financières, les insuccès de ses livres, la ifficulté à faire reconnaître la Psychanalyse et les drames familiaux, Freud n’a pas eu une vie facile.
Il a néanmoins eu une existence d’une richesse exceptionnelle, où ont foisonnés voyages, études, recherches, hostilités et honneurs, amitiés et ruptures. Amitiés et ruptures L’histoire de la psychanalyse se caractérise par une succession d’amitiés fortes et de farouches ruptures. Les plus célèbres sont celles avec Breuer, Fliess, Adler, et surtout Jung. Les amitiés, les correspondances qui l’ont aidé à élaborer sa théorie. Maladie et mort de Freud De 1923, alors qu’il est âgé de 66 ans, à 1939, année de sa mort, Freud est affecté par une maladie éprouvante, un cancer de la mâchoire.
Durant ces 16 années, s’ouvre une longue liste d’interventions chirurgicales. Néanmoins, il manifeste une résistance remarquable et un prodigieux courage. Sa production n’en est en rien ralentie, ni par la douleur, ni par la fatigue, l’écriture n’est jamais interrompue. Sous la pression nazie, il est contraint de déménager en Angleterre où il terminera sa vie. Il meurt en 1939, alors qu’il travaille sur un « Abrégé de la psychanalyse ce livre inachevé et laissé en legs, prouve la volonté omniprésente chez Freud de démocratiser la Psychanalyse.
