5 p g Collaborateur? Anouihl ne se prononcera jamais sur la question, mais plusieurs indices prouvent la résistance d’Antigone. La pièce fut le plus grand succès d’Anouihl, et fut jouée près de 220 fois en Ian. Plus tard, Anouihl rencontra sa nouvelle compagne dans les années 50, Nicole Lançon, avec qui il eu 3 enfants , et il ne cessa d’écrire jusqu’en 1980 ou il publia notamment « Becket ou l’honneur de Dieu II rencontra sa dernière compagne Ursula Wetzel en 1969. Dans le début des années 80, on découvre à Jean Anouihl une maladie grave touchant la Thyroïde, il est est victime quelques nnées plus tard d’une crise cardiaque.
Il décida alors de s’installer en Suisse, il n’abandonna pas sa passion malgré ses faiblesses et écrivit « La vicomtesse d’Eristal n’a pas reçu son balai mécanique », un récit autobiographique. Contraint de se rendre ? l’HôpitaI, il décéda quelques jours plus tard, le 3 octobre 1987. Jean Anouilh (1910-1987) Je rappelle qu’un mythe est un récit « légendaire » qui met en scène des personnages imaginaires (dieu, demi dieu, créature, éléments naturels… ) e mythe d’Antigone étant ent d’un autre mythe, IS est terrible : » Il tuera son père ; il épousera sa mère ».
Il décide d’échapper à son destin : il attacha les deux pieds de son fils nouveau-né, qu’ils percent, et ils ordonnent qu’il soit abandonné dans la montagne, aux bêtes sauvages sur les flancs du mont Cithéron. Il le confie à des bergers du roi de Corinthe, qui l’amènent à leur maître Polybos, roi de Corinthe sa femme Périboea désespérait justement d’avoir un héritier, Polybos l’appela Œdipe ( » celui qui a les pieds enflés en grec) et l’éleva comme son propre fils. Des années passent.
Un jour, pendant une querelle, un Corinthien traite Œdipe d’enfant trouvé. Celui- i, alarmé, part demander la vérité à Pythie de Delphes. En chemin, un vieillard monté sur un char lui commande, un peu trop impérieusement, de s’écarter de son chemin. Œdipe, qui a le sang vif, le tue. Cétait bien sûr le roi Laïos, son père. Ainsi, Œdipe accomplit la prophétie sans le vouloir. Œdipe arriva à Thèbes, qui était sous la coupe d’un monstre sanguinaire appelé le Sphinx, lion à tête de femme.
La créature bloquait les routes menant à la ville, tuant et dévorant les voyageurs qui ne pouvaient résoudre l’énigme fameuse qu’elle leur proposait : » Quel est l’animal qui le matin marche sur quatre ieds, à midi sur deux et le soir sur trois Œdipe répond sans hésiter que c’est l’homme, qui au matin de sa vie marche à quatre pattes, va sur ses deux jambes à l’âge adulte et s’aide d’une canne pour soutenir sa vieillesse. Le Sphinx, vexé, se suicide. Œdipe s’attira les faveurs de la ville pour avoir libéré Thèbes du Sphinx. En remerciement, les Œdipe s’attira les faveurs de la ville pour avoir libéré Thèbes du Sphinx.
En remerciement, les Thébains le firent roi et lui donnèrent comme épouse la veuve de Laïos, Jocaste. Pendant de nombreuses années, le couple vécut heureux, ne sachant pas u’ils étaient en réalité mère et fils. La seconde partie de l’oracle est accomplie. Les années passent, des enfants naissent du couple incestueux, deux garçons (Etéocle et Polynice) et deux filles, Antigone et Ismène. Les dieux, qui ont longtemps favoriser le règne d’Œdipe, s’aperçoivent soudain, dans un spectaculaire accès de mauvaise foi, que ce roi est un meurtrier. Jusqu’au jour où la peste ravagea le pays. ?dipe, innocemment, envoie son oncle Créon à Delphes, et l’oracle de Delphes proclama que le meurtre de Laïos devait être puni et que la maladie ravagera la cité tant que son meurtre ne sera pas vengé. ?dipe prononce alors contre le meurtrier une malédiction sauvage, et consulte le devin Tirésias pour connaître le nom du coupable. Tirésias esquive, feinte, suscite même contre lui des soupçons roi. Finalement, excédé, il conseille à Œdipe de consulter ses serviteurs. L’un d’eux, témoin du meurtre, est ce même esclave qui autrefois a « perdu » l’enfant sur le Mont Cithéron.
La vérité est dévoilée et Jocaste s’en suicide de désespoir, et lorsqu’Œdipe se rendit compte qu’elle était morte et que leurs enfants, Etéocle, Polynice, Antigone et Ismène, ?taient maudits, il se creva les yeux, avec les broches de la reine, et renonça au trône. Il part sur les routes, la main sur l’épaule d’Antigone, chercher un pardon problématique. 4 OF IS trône. II part sur les routes, la main sur l’épaule d’Antigone, chercher un pardon problématique. Œdipe et le Sphinx (vase grec) Mythe d’Antigone . e mythe d’Antigone est la prolongation de celui d’Œdipe, Antigone étant sa fille.
Souvenez-vous le roi de Thèbes eut avec sa femme qui était également sa mère, quatre enfants. Deux garçons : Etéocle et Polynice puis deux filles : Ismène et Antigone. Techniquement ce sont les enfants d’Œdipe qui sont censés succéder au trône. Mais la question est de savoir qui d’Etéocle ou Polynice va avoir ce privilège. Les deux garçons tombent d’accord et acceptent de se partager le trône une année sur deux. La première année c’est Etéocle qui prend le pouvoir. II gère la ville de Thèbes d’une main de maitre, défendant ses valeurs et lui assurant la protection.
Son règne est si bien mené que lors de la seconde année, année où son frère était censé prendre le pouvoir, Etéocle refuse de céder son trône. Furieux que son rère ne respecte pas ses engagements, Polynice lui déclare en quelques sortes, la guerre. Ainsi les deux hommes se battent en duel et perdent la vie tout les deux lors de ce combat. Créon, reprenant une troisième fois le trône, décide qu’on attribuera tout les honneurs à Etéocle qui a su défendre et protéger la VIIIe et on jettera la dépouille de Polynice aux rapaces, qui aux yeux du royaume n’est qu’un voyou.
Seulement Antigone, la sœur des deux défunts ne tolère pas qu’on attribue tout les honneurs à l’un et qu’on insulte l’autre. Elle décide donc de remplir son devoir familial envers Polynice. Pendant qu’Etéocle est e l’autre. Elle décide donc de remplir son devoir familial envers Polynice. Pendant qu’Etéocle est enterré avec tout les honneurs, de façon divine et royale, Polynice est jeté dans une fosse où chaque jour il pourrit au soleil et se fait dévorer par les vautours. Alors une nuit Antigone sort de sa chambre et en secret va enterrer dignement son frère Polynice.
Or le roi Créon a été formel, ce dernier n’est qu’un voyou et il n’a aucun mérite à être honoré, quiconque ira contre ce principe sera condamné à mort. Mais Antigone est surprise et arrêtée lors de son enterrement t livrée directement à son oncle le roi. Celui-ci, pour son image et par amour, refuse de tuer sa nièce et s’accorde à lui rendre la liberté à une seule condition, que jamais cette histoire ne soit ébruitée. Mais Antigone refuse d’entendre quoique ce soit, elle veut par tout les moyens enterrer son frère, même si elle doit être exécutée. Alors elle est enfermée et condamnée à mort.
A la fin les gardent venant l’exécuter la découvre pendue dans sa chambre. En apprenant cela, Hémon le fils de Créon et le futur époux d’Antigone se suicide. Morte de chagrin, sa mère Eurydice t l’épouse de Créon se suicide aussi, laissant le roi seul méditant sur ses actes. Antigone amenée à Créon par un soldat Résumé d’Antigone de Jean Anouilh : Après la mort de Polynice et d’Etéocle qui se sont entretués durant la bataille de Thèbes, le roi Créon a organisé des funérailles nationales pour le second et a laissé pourrir le cadavre du premier dans la rue.
Il a promulgué une loi interdisant ? quiconque d’accorder les honneur 6 OF IS cadavre du premier dans la rue. Il a promulgué une loi Interdisant à quiconque d’accorder les honneurs funèbres a ce « traître » sous peine de mort. Cette décision indigne profondément Antigone qui prend la ferme résolution d’enterrer son frère même si cette audace l’expose à un effroyable supplice. Après s’être entretenu avec sa nourrice, sa sœur Ismène et son fiancé Hémon, elle accomplit son acte avec une conviction inébranlable.
Devant son oncle Créon, la jeune fille revendique les faits avec courage. Elle rejette toutes le propositions du roi qui tente vainement de la sauver. Un affrontement violent s’engage entre les deux principaux personnages ; il se termine par la condamnation de Ihéroïne à être murée vivante. Antigone se end avec sa ceinture dans sa tombe. Hémon qui l’a rejointe entre-temps dans sa réclusion solitaire crache sur son père qui se trouve sur les lieux avant de se percer le corps avec son épée. Eurydice apprend la triste nouvelle et se suicide à son tour.
De retour à son palais, Créon sent pour la première fois le poids de la solitude, mais les événements tragiques qui l’ont secoué ne l’empêchent pas d’assumer ses responsabilités royales avec le sens du devoir qui lui est connu. grecque, c’est lui redonner de l’actualité ; Ici le dictateur Adolf Hitler est comme comparée au tyran Créon. Jean Anouilh souhaitait également faire d’Antigone une pièce de théâtre a part, en cassant les codes du théâtre Antique et Classique du XVIIe siècle. Cest pourquoi nous nous demandions en pourquoi nous pouvons rapprocher Antigone d’une tragédie contemporaine.
Pour se faire, nous allons tout d’abord nous demander en quoi cette pièce s’agit-elle d’une tragédie puis ensuite, nous interroger sur le fait que cette tragédie soit contemporaine. e tragique de la pièce de théâtre Antigone est d’abord marqué par un schéma dramatique très caractéristique : Initialement, près les funérailles d’Etéocle, Créon ordonne de ne pas enterrer. A cet effet, il décrète une loi qui punit de mort quiconque oserait enterrer le cadavre. Antigone brave l’autorité du roi et accorde les honneurs funèbres à son frère, elle sera l’élément perturbateur de la pièce.
Elle est arrêtée par les gardes et conduite devant Créon. Les péripéties suivent, Créon fait tout ce qui est en son pouvoir pour éviter la mort à sa nièce, mais cette dernière lui tient tête et revendique héroïquement son acte. Finalement, Antigone est condamnée à mort. Hémon la rejoint dans le ombeau et se suicide. Elle se donne la mort à côté de lui. La reine en fait de même. Créon reste seul. Lors dune conversation entre Antigone et sa nourrice (Scène IV p31 à 36), l’héroine dévoile son passé dominé par la peur, l’obscurité et les interdits.
Mais la nourrice qui s’est chargée de son éducation après la mort de Jocaste v interdits. Mais la nourrice qui s’est chargée de son éducation après la mort de Jocaste veillait constamment sur elle et la protégeait contre tous les dangers. L’épanchement de la jeune fille trahit son extrême sensibilité et son besoin d’affection. D’ailleurs, le fait de s’attacher encore à la nourrice est la preuve qu’elle se considère encore comme une enfant, une enfant baignée dans la souffrance qui vaincra le cauchemar qu’en présence de sa Nounou (marque du tragique).
Mais voilà, peu de temps après, Antigone change subitement d’attitude. Elle devient sombre et pensive. Nous comprenons, à la lumière des informations fournies précédemment, qu’elle se prépare à exécuter sa menace d’enterrer son frère. Elle est consciente que son acte lui attirera de graves conséquences ainsi qu’ à ceux qui l’entourent. La nourrice, un personnage plus proche e la comédie que de la tragédie, ne comprend rien aux allusions de sa protégée qui sonnent comme les propos d’un triste adieu.
Tout laisse donc présager que le mécanisme tragique ne tardera pas à se déclencher. Antigone se montre plus résolue que jamais à accomplir sa mission. La manière dont elle parle à son fiancé (Scène V, p37 à 44) est la preuve que l’exécution de son plan est proche. En blessant la sensibilité d’Hémon, elle assène un premier coup douloureux à Créon, son père. Enfermée par son père en attendant d’être condamnée, la perspective de la mort désarme complètement Antigone. Cette dernière qui a toujours refusé de vivre regrette d’avoir accompli un acte absurde.
Pour la première fois, elle reconnaît la sagesse de regrette d’avoir accompli un acte absurde. Pour la première fois, elle reconnaît la sagesse de son oncle qui a tout fait pour lui venir en aide : « Et Créon avait raison. » dit-elle. Cependant, la jeune fille s’efforce de cacher son effondrement intérieur. Elle tient à paraitre grande aux yeux des autres même si cela ne sert plus à rien. Dans le dénouement tragique, elle se pend. Par chagrin d’amour, Hémon se donne également la mort t, par chagrin pour la mort de son fils, Eurydice, reine de Thèbes, femme de Créon, se donna la mort aussi.
Créon se trouva alors plongé dans la solitude par faute de son autorité tyrannisé. Jean Anouilh a une certaine originalité dans l’écrit de sa pièce, il en fait une tragédie peu commune. Notamment le côté actuel qu’il donne a sa pièce, Antigone aborde de nombreux thèmes qui entretiennent une relation étroite avec la personnalité ambiguë de l’héro-ine d’une part, et avec le contexte socio-historique qu’a connu la France sous l’occupation d’autre part. L’enfance occupe, par exemple une place centrale dans la pièce.
Elle est souvent associée à Vidée de pureté et d’innocence ; elle réfère à un monde qu’Antigone évoque toujours avec tristesse et nostalgie. La problématique du bonheur nourrit, en outre, les débats, notamment lors de l’entretien houleux entre Antigone et Créon. Elle révèle la divergence des points de vue des deux protagonistes sur la conception de la vie et la manière d’être heureux. La solitude, quant à elle, marque cruellement certains personnages ; elle est vécue comme un déchirement qui entraîne infailliblement l’angoisse 0 OF