RÉSUMÉ CRITIQUE DE M. Weber , «l_e métier et la vocation de savant», Le savant et le politique, pp. 76-88; M. Lowy, « Science et classe dans les scien 202-11, 214-15, 229- Swip next page t point de vue de et révolution, pp. TRAVAIL PRÉSENTÉ À L’UNIVERSTIÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL COMME EXIGENCE DU COURS POL 1300 A DAVID MANDEL d’analyser scientifiquement les strucutres, mouvements ou problèmes politiques.
Il affirme donc qu’il est possible de s’écarter de son point de vue et de ses jugements de valeurs afin d’analyser une situation de manière purement scientifique. Il dénatte une différence entre la vie politique et l’enseingement de cette matière dans la salle de classe. En effet, en utilisant l’exemple d’un débat sur la démocratie lors d’une réuniomn publique, il affirme que l’opinion des partis dolent se révéler car la nature de cette conversation a pour but de suscitter une prise de position chez les individus.
Cependant, lorsque vient le temps de parler de la démocratie dans le cadre d’un cours universitaire, il est possible et nécessaire de n’exposer que l’analyse du fonctionnement de ce système politique en examinant les conséquences et en faisant abstraction de notre position face ? ce type de gouvernance. Dans son texte «Le métier et la vocation de savant », Weber explique son point de vue quant ? la neutralité en sciences sociales et particulièrement la science politique en expliquant le devoir du professeur.
Celui-ci se doit d’être neutre et de s’en tenir à une présentation des faits afin de laisser libre cours aux étudiants de se forger leurs propres opinions politiques. Aussi, un autre de ses arguments est le fait que pour lui, dès le moment ou un individu qui se dit être dans une démarche scientifique amène des jugements de valeurs, la compréhension totale et complète des faits est alors impossible.
Ceci sous-entend qu’il est possible pour cet individu dentrer dans une méthode complètement scie 2 sous-entend qu’il est possible pour cet individu d’entrer dans une méthode complètement scientifique afin de ne pas écarter aucun des faits. Et l’auteur entends par là, des faits scientifiques dénudés de toutes tendances dogmatiques. Certes, Weber admets qu’il y a certain fa ts qui peuvent être désagréables quant à l’opinion personnelle de la personne qui les explore.
Un étudiant doit s’habituer à prendre en compte tous les faits, mais ceux désagréables vis-à-vis de son opinion personnelle, afin établir une analyse rigoureuse d’un phénomène. En dautres mots, il est primordiale, dans une démarche scientifique, de ne pas tenir compte et de s’éloigner du déterminisme de valeurs. En ce qui attrait à Lowy, celui-ci est en désaccord avec le fait qu’on peut totalement écarter nos jugements de valeurs lors d’une analyse dans le domaine des sciences sociales.
Selon lui, ce champs d’étude est forcément engagé. Il affirme dans son texte que seul la théorie marxiste peut apporter une vraie réponse à la question de neutralité en sciences sociales, et par le fait même, écarter totalement la théorie positiviste. Cellec-i ne dénotte aucune différence entre les sciences sociales et les sciences naturelles. En effet, il est possible d’agir de la même façon méthodologique et scientifique pour ces deux champs d’étude. Cependant, selon Lowy, cette théorie s’avère fausse pour diverses raisons.
Il est impossible pour un chercher en sciences sociales de se mettre dans la peau d’un physicien ou d’un mathématicien en adoptan la même méthode puisque son sujet d’étude a pour définition une société caractérisé 3 définition une société caractérisée par des classes sociales ainsi que des idéologies opposées. Aussi le chemin vers la vérité ainsi que la possibilité d’y parvenir va avoir un effet direct sur la société ainsi que les rapports socleux.
Ce qui sous-entend que les phénomènes observables en société ne sont pas fixes et peuvent changer au cours du temps, contrairement aux sciences comme la biologie ou les mathématiques. Le chercheur ne peut pas mettre de côté les conflits idéologiques présent au sein même de son objet d’étude. Les idéologies ne peuvent être écartées car elles constituent l’élément essentiel qu’un chercher porte sur la réalité. Aussi, les choix qu’un chercheur est amené a se poser e peuvent non plus être objectives puisqu’elles commandent elles-mêmes les futures réponses.
En d’autres mots, les éléments qu’un chercheur va choisir pour expliquer des faits ou une théorie déterminent en avance les possibles résultats. Aussi, les problèmes sociaux d’une société sont toujours guidées par des visions antagonistes des différentes classes sociales . La vision de ces classes a donc un effet réel sur les sciences sociales et ne peuvent donc pas être objectives. Lowy explique en détail sa position en se servant du Marxisme. Une personne défendant les dées libérales serait en opposition avec la classe ouvrière.
Les intérêts de cette classe son défendu par la théorie marxiste. Ce que l’auteur essaie de démontrer est que peu importe le point de vue défendu, celui-ci prend comme point de départ la défense des intérêts de la bourgeoi 4 des intérêts de la bourgeoisie ou bien ceux du prolétariats. Toutefois, selon l’auteur, cela ne veut pas dire que toutes les opinions se valent (relativisme). En effet, celui-ci affirme que le point de vue le plus favorable à la réalité objective est celui de la classe révolutionnaire.
Les classes conservatrices tant qu’? lles, se trouvent dans une position de domination et n’ont pas intérêts à s’attarder aux problèmes du système. Celui-ci leur est bénéfique et c’est pourquoi leur opinion ne peut être considéré comme étant aussi valable que celle de la classe inférieure. Ce qui vient confirmer la thèse que l’auteur défend tout au long de son texte au sujet de l’impossibilité d’être neutre en sciences sociales. Les théories énoncées dans ce domaine vont tujours défendre les intérêts dune classe ou d’une autre. ? la lumière de ces deux textes exposant deux pensées divergentes en ce qui attrait au sujet de la neutralité en sciences ociales, je suis maintenant outillées pour me positionner sur le sujet. Premièrement, je penche du côté de Lowy quand il affirme qu’aucun chercheur dans ce champs d’étude ne peut prétendre être neutre. En science naturelle, il est difficile de résoudre des problèmes en allant par différentes perspectives et chemins.
En effet, nul ne peut contredire le théorème de pytagore quand il en vient à trouver les côtés manquant d’un triangle. Cependant, en sciences sociales, les possibilités de perspectives quand vient le temps de faire une recherche sur les différentes caractéristiques, concepts ou phénomènes S ient le temps de faire une recherche sur les différentes caractéristiques, concepts ou phénomènes de notre société, sont infinies. Prenons pas exemple, une étude sur les programmes sociaux de lutte contre la pauvreté dans les pays d’Amérique Latine.
Je pourrais défendre l’idée que l’intervention de l’état est bénéfique parce que le taux de pauvreté aurait en effet diminué dans les dernières années. Cependant, je pourrais aussi analyser la situation d’une toute autre manière en parlant de la situation des rapports égalitaires hommes-femmes depuis l’instauration de ces programmes. L’angle qu’un chercheur donne à son étude eflète selon moi l’opinion qu’il a sur le sujet.
Aussi, le simple fait de se positionner sur le fait que les sciences sociales soient neutres ou non est également une prise de position selon moi. Quelqu’un qui défends l’idée qu’elle son neutre sous-entend qu’il faut qu’elle soit neutre. Alors qu’à l’inverse, une personne s’opposant à cette idée serait en accord avec le fait de ne pas écarter les Jugements de valeurs dans ce champs d’étude. Si la question de la neutralité elle-même ne peut se déclarer objective, alors il est complètement impossible pour moi d’admettre qu’une science sociale pourrait l’être.