Méthodologie Séance 3 : Le sujet du bac des séries technologiques 2014 Question sur Corpus l. Préparation On est dans le roman ; romans 19ème et du 20ème. 1) Balzac : mouvement réaliste à ses débuts ; on est dans le réalisme parce que Balzac traite ici le monde des travailleurs ? travers le personnage de Nanon ; de la condition féminine aussi. p g Ce texte est un PORT pause descriptive à l’i Balzac décrit Nanon avec des images ; il physique de Nanon n ns le roman, une directs mais aussi té ni mépris.
Le itères de la beauté cadémique ni aux canons de beauté féminine de séduction. Nanon est décrite avec des termes renvoyant à la masculinité : « un Hercule « Charretier » ; elle se caractérise par sa force. 2) Victor Hugo : auteur engagé dans la défense des opprimés ; courant romantique. On a un portrait (de G' »nplaine) en deux temps : a) on voit G. ? travers le regard des gens, donc moqueur et ironique, b) Victor Hugo prend sa défense en expliquant l’envers de la médaille.
Victor Hugo veut que nous nous interrogions sur la méchanceté umaine, sur la différence et sur l’exploitation de la différence. On relève le champ lexical de la déformation, de la monstruosité : « nez informe « grimacier b, « protubérance h, « écrasement » ; mais cette déformation est due à la cruauté des humains : peut tout « la trace de l’art « voulu 3) Albert Cohen, Mangeclous C’est un portrait très détaillé qui insiste sur le caractère repoussant du personnage (la saleté, la maigreur, la maladie).
C’est un portrait tout en exagérations, parfois teinté d’humour • a « toux » fait tomber les « lampadaires » ; dans son « crâne » il dépose des « objets Et c’est aussi un portrait qui est rempli d’antithèses : mensonges/vérité, maladie/santé, maigreur/appétit . (citer). Le portrait moral nous le rend aussi un peu repoussant il ment, il est égoiÉte, il est avare. C’est un personnage dans la démesure, dans le merveilleux où il aurait le rôle du malin, du malicieux.
On a le champ lexical de violence faites au visage « enlevé le menton », « mâchoire a cédé « soufflé le nez » dans un contexte de guerre (1 ère GM). Le narrateur ne s’est pas encore vu, il n’a pas encore découvert sa « gueule cassée », mais par la métaphore du « miroir on comprend qu’il est dans la même situation que ses camarades. 4) Marc Dugain, La Chambre des Officiers Alors que dans les trois textes précédents on est dans un système de récit au passé et a la troisième personne, dans le texte de M.
Dugain, c’est une narration à la première personne au présent de l’indicatif. Le portrait que le « je » effectue, c’est celui de son camarade de chambre, défiguré par un obus. Conclusion : Etape 1 de la question sur corpus Comme on le voit, il est important de travailler d’abord chaque texte séparément en observant : Le ou les s 2 voit, il est important de travailler d’abord chaque texte séparément en observant Le ou les sujets abordés : de quoi ça parle ? Le ou les personnages concernés Le narrateur, le point de vue Les champs lexicaux Le vocabulaire Est-ce un portrait ?
Action ? Dialogue ? Il. Plan Etape 2 : Je trouve mon plan pour répondre à la question. Je compare les textes dans mon plan (ressemblances/différences). Question 1 : Qu’est-ce qui permet de rapprocher ces portraits de personnages ? Je dois trouver 2 parties, assez larges pour y « caser » tous mes textes. . Des personnages marqués par la différence physique a. Le champ lexical du « repoussant » les 4 textes b. Leur apparence influence leurs actions (travail, vie courante… ) – tous sauf Dugain c. Ils attirent l’attention – les 4 textes Il.
Des descriptions réalistes de personnages hors-normes a. Les descriptions à l’imparfait, le narrateur omniscient b. Les mots qui n’enjolivent pas la réalité – les 4 textes mais on a u fantastique pour Mangeclous c. Le réalisme est associé ici au registre pathétique – sauf Mangeclous on a du comique Ill. Rédaction Etape 3 : Je rédige sur la co 3 duction, mes parties, hors-normes de certains personnages de roman, puisqu’il s’agit à chaque fois de portraits marqués par la laideur ; voilà ce qui réunit les textes. Nous avons donc la description de Nanon dans le texte de Balzac, puis la présentation de l’enfant Gvxynplaine du roman L’Homme qui rit ; Puis viennent les portraits de Mangeclous et des « gueules cassées » de la première guerre mondiale. ] La question posée est donc de savoir ce qui permet de rapprocher ces portraits de personnages. [Autrement dit : quels sont les points communs à ces quatre descriptions et ont-elles éventuellement des différences Pour répondre à cela, nous montrerons d’abord que ces personnages sont marqués par des différences physiques ; avant de nous intéresser au caractère réaliste de ces portraits.
Saut de ligne Cest d’abord le champ lexical du repoussant qui imprègne tous les extraits, comme en témoignent ces termes relevés dans La chambre des officiers : « sinus béants « absence de lèvre upérieure « pommette gauche enfoncée » ; on relèvera de même dans le texte de Victor Hugo des termes renvoyant à la difformité comme « nez informe « une protubérance » et une « face » pareille à un « écrasement De la même manière, Balzac nous présente une femme disgracieuse, comme le connotent les mots « figure repoussante » et « teint de brique » et force est de constater que le « Mangeclous » d’Albert Cohen est lui aussi marqué par sa laideur « pieds fort sales, poilus, veineux », « visage tourmenté et décharné Il est donc 4