La Diglossie

Dans une situation diglossique habituelle, on observ des variétés en foncti contexte formel, à l’é littéraires, la variété « la variété « basse (3) poésie, au folklore etc. 0 Swip page omplémentaire inguistiques : en ges culturels et ceptable tandis que rivé, à l’oral, à la La notion a été utilisée et développée par des auteurs critiquant le terme de « bilinguisme jugé trop imprécis, source de confusion et dont l’utilisation masque en fin de compte des réalités sociales complexes et dynamiques.

Ils envisagent ainsi e bilinguisme uniquement du point de vue de l’individu : le bilinguisme est l’état de l’acteur individuel capable de mobiliser plusieurs variétés de langage. Au contraire, la diglossie est un phénomène sociétal, caractérisé par la coexistence et la répartition socialement codifiée de plusieurs variétés. Il existe ainsi, du moins théoriquement, des situations de diglossie avec ou sans bilinguisme, et réciproquement (voir le paragraphe Rapport entre diglossie et bilinguisme). ttp://fr. wikipedia. org/wiki/Diglossie diglossie nom féminin (grec diglôssos, bilingue) Situation de bilinguisme d’un individu ou d’une communauté dans laquelle une des deux langues a un statut sociopolitique inférieur. (C’est le cas, par exemple, d’un Alsacien utilisant le dialecte dans sa famille et le français dans sa vie professionnelle. ) http://www. larousse. fr/dictionnaires/francais/dlgIossle/25519? = diglossie#25398 diglossie (nom féminin) Ecouter la définition Se dit lorsqu’ une personne ou un groupe de personnes parlent deux langues, l’ une de ces langues ayant un statut social et culturel inférieur à l’ autre. Read more at http://wmu. notrefamille. com/dictionnaire/definition diglossie#ok2RPRS4Cbbqle1c. 99 Étymologie[modifier modifier le wikitexte] Mot constitué des éléments : dl-, du grec ancien 61-, issu de (crs) deux fois »), gloss-, du grec ancien (glôssa) (« langue ») et -ie, (« nom dérivé d’adjectif »).

Nom commun[modifier I modifier le wikitexte] Singulier Pluriel diglossie diglossies /di. glosi/ diglossie /di. glo. si/ féminin 20 diglossie a mené à la victoire, définitive semble-t-il, de la langue dominante. — (Louis-Jacque Dorais, La parole inuit, page 229, édition Peeters Press, 1996) http://fr. wiktionary. org/w ki/diglossie ait pour une communauté de parler deux langues, l’une à usage domestique, l’autre à usage véhiculaire ou officiel http://dictionnaire. reverso. et/francais-definition/diglossie Diglossie : Terme qui permet de caractériser les situations de communication de sociétés qui recourent à deux codes distincts (deux variétés de langue ou deux langues) pour les échanges quotidiens : certaines circonstances impliquent l’usage de l’un des codes (langue A) à l’exclusion de l’autre (langue B), qui, de façon complémentaire, ne peut servir que dans les situations dans lesquelles la première langue est exclue. Cette définition comporte bien des variations.

Il faut souligner que si la plupart des sociétés connaissent d’une certaine façon des situations de diglossie (en France métropolitaine, on peut noter que s’opposent le français utilisé dans les échanges entre amis, pour les courses dans les magasins et le français du cours universitaire ou de la conférence publique), on utilise préférentiellement ce terme pour désigner les sociétés où l’opposition est particulièrement marquée, et souvent renforcée par le recours à deux termes distincts pour désigner les variétés en usage (langue standard/ atois par exemple, katharevousa/demotiki en Grèce, français/créole dans la plupart des territoires créolophones). Généralement ces situations sont des situations de conflit entre les langues, l’une des langues (celle qui est utilisée dans les situations de communication considérées comme nobles écriture, usage formel… ) étant alors appelée variété « haute considérées comme nobles : écriture, usage formel… étant alors appelée variété « haute », par opposition à l’autre (celle qui est utilisée dans des circonstances plus familières : conversations entre proches… , considérée comme « basse ». C’est à propos de cette seconde variété qu’on entend les locuteurs parfo s s’interroger pour savoir s’il s’agit d’une véritable langue. http://creoles. free. fr/Cours/digloss. htm Le terme diglossie qualifiant certains types de rencontres de deux ou plusieurs langues dans une communauté linguistique, est-il approprié pour décrire le paysage linguistique de la région du Pilat ? L’acception du mot diglossie a évolué depuis sa première utilisation en sociolinguistique, et il peut englober aujourd’hui des situations relativement diverses. Tel qu’il avait té défini par C. A.

Ferguson pour décrire les quatre cas qu’il envisageait, la situation linguistique du monde arabe, de la Suisse alémanique, de Halti et de la Grèce (Ferguson 1959), il ne pouvait s’appliquer qu’à un ensemble restreint de cas : la diglossie caractérisait pour lui la situation linguistique relativement stable d’une nation où étaient parlées deux variétés d’une même langue, dont l’une, la variété high (« haute » : H), était standardisée, enseignée à l’école et possédait un prestige social supérieur l’autre, la variété low (« basse » : B). Chacune des deux variétés ouvait être utilisée par les mêmes locuteurs mais pour des fonctions communicatives complémentaires. Mais la définition de C. A.

Ferguson ne rendait pas compte de la complexité des cas qu’il avait étudiés, et elle était trop restrictive pour s’appliquer d’autres situations qui présentaient pourtant de grandes affinités avec celles qu’il considérait comme diglossiques. 4 20 pourtant de grandes affinités avec celles qu’il considérait comme diglossiques. J. A Fishman a étendu le domaine d’application de la diglossie à d’autres situations linguistiques (Fishman 1971): pour lui, les angues en présence ne sont pas forcément apparentées, les fonctions respectives des langues ne sont pas obligatoirement hiérarchisées, les locuteurs peuvent ne pas parler les deux langues… http://theses. univ-lyon2fr/documents/getpart. php? d=lyon22001 Diglossie, la définition initiale 5 Voici la définition que l’on peut trouver dans le Dictionnaire de linguistique (Larousse) de 1973, il y a donc exactement 30 ans. Je la rappelle pour différentes raisons, parce que ce dictionnaire émanait de linguistes « historiques » et surtout très ouverts (je pense notamment à Jean Dubois et Jean-Baptiste Marcellesi), arce qu’elle me paraît aussi particulièrement nette et surtout parce qu’elle révèle, dès cette époque, une étroite adaptation au marché linguistique de la France, avec cette référence intime et constante de la sociolinguistique française aux terrains régionaux et donc à la dialectologie (notamment romane). « On donne parfois à diglossie le sens de situation bilingue dans laquelle une des deux langues est de statut socio-politique inférieur. Toutes les situations bilingues que l’on rencontre en France sont des diglossies, que ce soit en pays d’oil (bilinguisme rançais et dialectes français), en pays d’oc (bilinguisme français et dialectes d’oc), en Roussillon (français et catalan), en Corse (français et dialectes rattachés à la famille italienne), en Bretagne (français et langue gaélique), en a s Basque (français et basque), en Alsace et en Flandre (fr rs germaniques). » Basque (français et basque), en Alsace et en Flandre (français et parlers germaniques). 7 La diglossie définie de cette manière prend du champ par rapport à une autre définition historiquement disponible, qui considère principalement la fragmentation interne d’une langue A, avec ontact-opposition-conflit de variétés Al et A2 (voire leurs sous variétés), structuration intra-linguale [1] Je parlerai donc par la suite de « diglossie intra… [1] que l’on retrouve aussi bien chez Psichari, Ferguson, Bernstein, Fishman et bien d’autres (Marcellesi, 1981 ; Prudent, 1981). Un tel principe de définition s’applique certes à la situation française (il y a bien du « high » et du « low du « restreint » et de « l’élaboré » etc. ).

Mais au fond, ce qui est le plus typiquement français c’est bien la séparation radicale du français (langue supra locale de culture, de pouvoir t d’État) et des usages locaux, triviaux, réels, de la langue. C’est un système concret et symbolique en même temps où trône en hauteur la langue A et son cortège de représentations sociologiquement et historiquement très lourdes de conséquences, une ornière profondément creusée dont il semble impossible de sortir (tout cela résultant d’un processus ancien que j’appelle depuis quelques années « mise à part » du français). Et figurent au bas de l’échelle, les variétés ou « non langues » B (la « vraie » langue étant le français), que ron utilise quotidiennement ans une sphère que ron peut qualifier d’ordinaire (Manzano, 2002 et 2003).

Ce système hiérarchique tend à cacher des faits intéressants, comme par exemple le fait que les langues locales paraissent quasiment sans vraies défenses face à l’expansion de la langue A (aussi bien dans les faits que dans la tête des locut 6 0 défenses face à l’expansion de la langue A (aussi bien dans les faits que dans la tête des locuteurs) et que par conséquent il devrait sortir de la machine, il aurait dû sortir de la machine, depuis longtemps, une situation de monolinguisme (avec iglossie intra linguale), ce qui n’est pas le cas, le B étant toujours là [2] Ce que j’ai qualifié (à propos du gallo notamment)… [2] ; en dépit d’études successives qui laissent entendre régulièrement que la mort des langues dominées est pour bientôt et cela depuis plus d’un siècle maintenant (Clanché, 2000 ; Héran et alii, 2002). Dans les faits, les situations dites « diglossiques » ne me paraissent le plus souvent correspondre qu’au produit de simplifications conventionnelles de relations inter polaires plus nombreuses, et dont la considération globale pourrait eule permettre de déboucher sur une modélisation autre que caricaturale et déformatrice. Cette idée qu’il faut plus sérieusement fouiller les composantes d’un « paysage linguistique » m’a justement amené, depuis plusieurs années, à considérer notamment que le « paysage linguistique » n’a pas grand-chose voir avec la « situation linguistique http://wwvv. cairn. info/revue-cahiers-de-sociolinguistique-2003-1 -page-51 . tm DIGLOSSIE – Définition Cumenti è parè nom commun – féminin (diglossies) Linguistique utilisation hiérarchisée de deux langues ou de deux formes d’une même langue dont l’une est socialement évalorisée par rapport à l’autre • la diglossie de certaines régions françaises territoire donné et ayant, pour des motifs historiques et politiques, des statuts et des fonctions sociales distinctes, l’une étant représentée comme supérieure et l’autre inférieure au sein de la population. Les deux variétés peuvent être des dialectes d’une même langue ou bien appartenir à deux langues différentes. « haute » et « basse » de langage.

Dans une situation diglossique habituelle, on observe ainsi une distribution complémentaire des variétés en fonction des contextes sociolinguistiques : en ontexte formel, à l’écrit ou pour certains usages culturels et littéraires, la variété « haute » est seule acceptable tandis que la variété « basse » se cantonne au cadre privé, à l’oral, à la poésie, au folklore etc. le terme de « bilinguisme », jugé trop imprécis, source de avec ou sans bilinguisme, et réciproquement (voir le paragraphe Rapport entre diglossie et bilinguisme). La variété « haute » est utilisée lors du culte, dans les lettres, dans les discours, à l’université…. et jouit d’un prestige social accompagné d’une littérature reconnue et admir l’université…. t jouit d’un prestige social accompagné d’une littérature reconnue et admirée dans une forme très standardisée (grammaire, dictionnaire,… fréquemment apprise à récole. Ensuite la variété « basse » fonctionne dans les conversations familières, dans la littérature populaire, dans le folklore, souvent uniquement orale, elle est acquise naturellement comme première langue du locuteur. I s’agit tantôt de la variété prestigieuse standardisée, comme en France entre le français standard et les langues et dialectes régionaux, tantôt de la variété basse, comme ce fut le cas en Grèce encore assez récemment, où la variété « haute » est devenue une langue morte. (Arabe littéraire, arabe dialectal/ populaire). une diglossie peut persister plusieurs siècles comme c’est fréquemment le cas.

Elle peut disparaître suite à l’apparition de sous-variétés mixtes entre les deux variétés en conflit ou en cas de profonds bouleversements sociaux. À terme, on tend toutefois à observer une assimilation. L’idée de diglossie a été présente dans des luttes de réhabilitation des langues dites minoritaires, (qui sont plutôt « minorisées ») arlées pour certaines d’entre elles dans la vie de tous les jours par une proportion importante de la population dun territoire. Dans ces situations-là, bien que historiquement majoritaires, certaines langues sont devenues minoritaires ou presque non existantes comme l’hawaïen dans les années 70 ou la langue galloise dans le sud – la partie la plus peuplée du pays.

Parfois ces langues sont majoritaires, par exemple le francoprovençal dans la Vallée d’Aoste, le basque et le catalan. L’école sociolinguistique catalane s’est en particulier appuyée sur ces résultats pour éfendre des politiques de normalisation et de va s’est en particulier appuyée sur ces résultats pour défendre des politiques de normalisation et de valorisation du catalan afin d’éviter son assimilation. La diglossie peut concerner des variétés d’une même langue, des langues différentes, ou même parfois deux variantes développées de la langue écrite dans un même pays (par exemple le nynorsk et le bokmàl en Norvège). Au Maroc on peut même parler de trois diglossies distinctes . a diglossie arabe standard – arabe dialectal, la diglossie arabe dialectal — amazighe (berbère) et la diglossie arabe standard rançais. En outre, à l’intérieur des grands centres urbains, partout en expansion en Afrique, peut se marquer une situation qui n’est pas typologiquement diglossique mais qui peut relever d’une dynamique diglossique. Cas de l’arabe Les pays d’Afrique du Nord sont caractérisés par une situation diglossique entre l’arabe classique, langue prestigieuse et de culture, et l’arabe dialectal, populaire. Outre ce fait, la juxtaposition de deux variantes d’une même langue (l’arabe) en Afrique du Nord, caractérise parfaitement la diglossie.