L’influence des Sondages d’opinion Un sondage est une enquête visant à déterminer la répartition des opinions sur une question, en recueillant des réponses auprès d’un échantillon de la population. l- Comment et par qui sont réalisés les sondages? 1)Les personnes interrogées En France, les instituts utilisent la technique des « quotas »: on Sv. ivxto w nextÇEge interroge un échantill représentatif des Fra d’âge, de réglon, dec • et de catégorie socio l’échantillon de perso ors rrespond à un «panel ritères de sexe, . Aa n, de profession, art du temps, 000 individus. )La manière dont sont réalisés les sondages Les sondages peuvent être réalisés par téléphone, en face-à- face ou par internet. Chaque méthode a ses avantages et ses inconvenients. un tier des personnes par exemple ne sont pas sur l’annuaire téléphonique, soit qu’elles sont sur liste rouge ou qu’elles n’ont pas de ligne fixe. Il n’est donc pas possible de les interroger. Le face-à-face pour sa part nécessite une organisation coûteuse, et les délais sont longs. Quant à internet, si les coûts sont réduits, le questionnaire, par exemple, doit être xtrêmement clair, aucun enquêteur ne pouvant apporter de précision. ondages sont principalement réalisés en France par 9 instituts INSEE CSA Opinion Way IFOP ViaVoice LH2 TNS Sofres BVA Ipsos 4)Législation relative aux sondages d’opinions Il n’existe pas de loi définissant les sondages. Mais il existe une « Loi relative à la publication et à la diffusion de certains sondages d’opinion »(loi no 77). Cette loi exige que la publication ou la diffusion des sondages électoraux soit accompagnée d’indications précises. Elle impose également que l’institut de sondage résume dans une ?notice» les conditions d’élaboration du sondage.
Cette loi interdit également la publication, la diffusion ou le commentaire de tout sondage la veille et le jour de chaque tour de scrutin. Elle met également en place une autorité administrative indépendante nommée « commission des sondages » ayant pour but de faire respecter cette loi afin que les sondages électoraux portant sur des intentions de vote ne viennent pas influencer ou perturber la libre détermination du corps électoral. portent sur des intentions de vote et non pas sur des opinions qu’il serait possible de « pré fabriquer’.
Dès lors même si plusieurs formes d’influence des sondages sur la vie politique ont été remarquées la plupart n’interviennent pas directement dans le processus électoral à proprement parler. Toutefois, leur influence indirecte est considérable. De plus, comment savoir dans quel sens se réalise l’influence, s’il y en a réellement une ? Des études ont montré qu’exposer les électeurs à des sondages d’opinion en manipulant le niveau de soutien aux candidats influe de façon significative la préférence à l’égard d’un candidat, mais pas leur intention de vote.
Il semblerait donc que les sondages ont un impact considérable sur les choix électoraux. Cette théorie n’est valable que pour l’électeur indécis : un électeur hautement politisé évalue constamment et sans faille l’utilité de son action, il portera donc un regard critique sur les sondages. Or, nous savons que cet électeur en réalité n’existe pas, ou très peu. La plupart des citoyens ne sont pas politisés du tout : une partie de la population, beaucoup plus grande que fon ne croit, fait son choix le jour même des élections. influence des sondages Ill. L 1) Exemples de l’influence des sondages une exemple concret: le désistement En 2002, les sondages donnaient Lionel Jospin gagnant au premier et au second tour des élections présidentielles (26% sondages donnaient Lionel Jospin gagnant au premier et au second tour des élections présidentielles (26% au premier et environ 60% au deuxième). Cela a crée un désistement des électeurs de gauche. Au final Lionel Jospin fut éliminé au premier tour avec 16% du suffrage (contre 20% pour Jacques Chirac et 17%Jean-Marie Le Pen).
En plus l’abstention fut quasiment record pour 28. 4% (en 2012 le taux d’abstention était de 20%). une étude statistique: Les sondages politiques influencent les intentions de vote des électeurs, selon une enquête réalisée par un institut d’études marketing. Comme pour un vrai sondage un panel de 1 000 personnes qui sont toutes inscrites sur liste électorale a été interrogé. Les participants ont vu six résultats de sondages fictifs et ont répondu après chacun sur leur intention de vote.
Le tout entrecoupé de questions sur des sujets autres que politiques pour détourner momentanément leur attention. Près d’un quart (24,9%) des personnes ayant participé à l’étude nt ainsi changé de « candidat favori » dans leurs intentions de vote, selon les différents résultats de sondages qui leur étaient exposés. En moyenne, chez une même personne interrogée plusieurs fois d’affilée, les intentions de vote pour un candidat ont varié de 9,8 points. 2) une réelle influence Les sondages font partie intégrante d’une élection.
II évolue tout au long des campagnes des candidats ce qui donne u PAGF intégrante d’une élection. Il évolue tout au long des campagnes des candidats ce qui donne une idée sur les promesses qui plaisent aux électeurs. Ils peuvent aussi permettre de « prédire » lequel des candidats sera élu. Si un candldat est en tête avec 6596 au deuxième tour d’une élection présidentielle, on peut se douter qu’il sera élue et donc certain des électeurs n’iront pas voter (CF: exemplel).
Les résultats médiocres des petits partis démontrent également l’influence des sondages. Si les hommes se fiaient uniquement aux programmes des partis, il y a une grande probabilité pour que la mosai@ue politique soit un peu différente. Les sondages font donc en sorte de favoriser les gros partls au détriment des petits, es hommes ne voulant pas voter pour un parti qui n’a aucune chance d’emporter (toujours selon les sondages) les élections.
Tout cela a un effet pervers sur les citoyens, surtout en ce qui concerne le choix final. Tout d’abord, il y a un effet d’entraînement. Beaucoup de gens préfèrent voter du côté gagnant sans tenir compte du programme du parti lui-même. D’où l’expression voter du bon bord. Néanmoins ce comportement n’est pas souhaitable dans une saine démocratie, où en principe les hommes devraient voter en fonction de leurs convictions plutôt que selon la popularité ponctuelle des partis.