L Etranger

Bonjour, je vais vous présenter la lecture analytique d’un extrait du roman d’Albert Camus, intitulée L’Etranger. Albert Camus est un écrivain français. Son enfance en Algérie lui inspire par exemple les descriptions lyriques de paysages d’Afrique du Nord (Noces en 1938). Dans ses essais (Le mythe de Sisyphe en 1 942), ses romans (L’Etranger en 1942), et son théâtre (Caligula en 1944) transparait le sentiment de l’absurdité du destin humain, éprouvé à la suite du choc de la Seconde Guerre Mondiale.

On lui décerne le prix Nobel de littérature en 1957. Albert Camus appartient au ouvement de l’absurde. Au milieu du XXème siècle, les horreurs de la guerre et du totalitarisme, la sensation d’impuissance et d’irrationalité nourrissent une angoisse existentielle qu’exprime la littérature de l’absur Camus et accède à la Meursault, le person vivant au jour le jour. employé de bureau q c PACE 1 S »ige to ier roman d’Albert et en scène • ar son quotidien, de ce modeste nal de bord dans lequel le lecteur plonge dans le quotidien de cet individu.

Un jeu de circonstance l’amènera à tuer un homme. Il sera alors condamné et guillotiner, la perspective de sa propre exécution de arvient pas à le tirer de son indifférence. L’extrait que j’ai étudier est la scène du meurtre de l’arabe. Lecture du texte. La questlon que vous m’avez posé est la suivant page suivante : En quoi la fatalité peut-elle déculpabiliser ce personnage représentant l’absurde ?

Pour y répondre je développerai d’abord un décor hostile, puis j’analyserai en quol Meursault est un personnage subissant son destin. Tout d’abord, le décor hostile de cette scène est renforcé par l’omniprésence du soleil. On rencontre le mot « soleil » cinq fois dans ce passage. En effet, tout au long de l’extrait, la chaleur se fait ressentir comme le soulignent les termes « brûlure », « brûlante « un souffle épais et ardent « pleuvoir du feu le soleil apparaît ici comme un brasier.

La présence hostile du soleil exerce une emprise à laquelle il est impossible d’échapper et Meursault le dit clairement « je ne me débarrasserais pas du soleil en me déplaçant d’un pas pour Meursault, le soleil est une véritable source de souffrance, il exprime son malaise par les termes « me faisait mal », « je ne pouvais plus supporter ? m’atteignait « douloureux Cette souffrance se transforme en une agression puisqu’il emploi les mots « lame « glaive » et « épée L’agression de la lumiere est accentuée par des verbes qui montrent une action brutale comme « giclé » et « jaillit elle se transforme même en une torture « rongeait « fouillait Le soleil est une présence douloureuse pour Meursault, qui ne cesse d’exprimer son mal. Ainsi, les effets négatifs de la présence du soleil et de la lumière se concentrent sur le visage de Meursault. La description que fait Meursault de ces éléments montre qu’ils sont pour lui un PAG » OF d