La parole: c’est la mise en œuvre par les individus (individuellement) de la Ian ue ‘appropriation par l’indi la mise en œuvre par les Individus (individuellement) de la langue, L’appropriation par l’individu de la langue et sa mise en œuvre sont indépendantes de langue puisque par exemple il existe des langues mortes qui ne sont plus parlées. L’usage de la parole varie en fonction du lexique, des registres de langue mais renvoie aussi à des aspects psychologiques. Je veux un bonbon (Je veux un bonbon ou je souhaite que l’on s’occuper de moi). / les mots sont des signes. La langue est la capacité de symboliser, d’utiliser des signes. Les mots sont conventionnels, ils nous permettent des symboles par similitude (la balance symbolise la justice). Les mots sont des signes de pure convention : une table ne ressemble pas à une table déjà le mot n’a pas de réalité visible comme l’objet table Le mot comporte une double face le signifiant et le signifié. Le signifiant c’est l’aspect phonique, Saussure parle d’image acoustique c’est alors la notion d’image qui a de l’importance.
Les mots de la langue sont dans notre tête et non pas dans la réalité physique. Ils sont dans notre pré-conscience, prêts à être mobilisés. 3/ farbitraire du signe. Il est arbitraire, il ne ressemble pas à ce qu’il évoque et c’est un lien de pure convention, (le mot chien n’aboie pas et ne renvoie à aucun chien réel car sa généralité ne renvoie qu’à une classe et non pas à un chien. La classe chien est créée par la pensée humaine pour comprendre la réalité. Le mot est le produit d’un 4 OF par la pensée humaine pour comprendre la réalité.
Le mot est le produit d’une convention ce qui se retrouve dans la iversité des langues (cheval en français, horse en anglais… ) La diversité des langues fonctionne aussi pour les onomatopées (cf. Astérix et les chants de coqs). L’arbitraire est déjà dans signifiant et le signifié. Sœur, le son n’a aucune parenté avec l’idée de sœur La langue est marquée par un caractère de convention. Celle-ci est nécessaire, à partir du moment où un mot existe, on ne peut pas décréter que le mot dise autre chose que le concept dont il est porteur.
Les mots ont un sens, le pouvoir d’agir sur ce sens n’est dépendant que de la collectivité dans un temps long. Dans les années 70 au Chili un décret réglemente l’interdiction du mot Compahero. En supprimant le mot on pense supprimer la chose mais cela est sans impact, le mot ne peut que gagner un prix particulier). Les êtres humains ont tendance à penser que les mots de sa langue sont naturels et non pas arbitraires. L’usage fait un effet de naturel (spaghetti) 4/ que tout discours est successif. Tout message est linéaire sauf la métaphore poétique, les mots ont alors un pouvoir d’évocation qui va plus loin.
La poésie casse la linéarité du discours ainsi que la musique et les cris. 5/ la double articulation. Les mots sont des unités mais il y a plus petites unités Les plus petites unités de sens sont les monèmes. On a également les lexèmes (racines) les morphèmes (terminaisons, suffixes, pr sont les monèmes. (terminaisons, suffixes, préfixes). J’ai mal à la tête : six mots, six monèmes Travaillons : radical + terminaison, 2 monèmes en un seul mot. Ces unités permettent une économie : un lexème va permettre de trouver d’autres mots : travailler, travailleur.
Un nombre déléments réduits permettent un grand nombre de possibilités. Les phonèmes divisent les monèmes, ce sont des unités de sons : e phonème, il n’a pas de signifié, il n’a de valeur que dans sa différence avec d’autres phonèmes. Il en existe, en français, un nombre réduit 31et 34 phonèmes. Les unités n’apparaissent pas quand on parle d’où la frontière difficile à concevoir par les enfants, en français l’élision amplifie cela. L’attente est grande, la tante est grande, la tente est grande.
Syntagme ou métonymie Choix paradigme ou métaphore La crise de l’enseignement on peut utiliser un autre mot pour crise au niveau du signifié mais aussi du signifiant en utilisant une parenté de son comme prise… Cest dans ce cadre qu’entre le phénomène du lapsus On retrouve cela dans d’autre langage La peinture : Picasso et le cubisme renvoie au syntagme http://www. centrepompidou. fr/education/ressources/ENS -cubisme/Cubisme. htm Dali et la Vénus de Milo aux tiroirs renvoie à la métaphore http://www. dali-sculpture. com/francais-dali-sculpture/5-buste -femme-rhinoceros-elephant-venus-milo/venus-milo. tm -milo. htm On le retrouve également au cinéma avec le choix d’un point de vue, le fondu enchainé : la seconde de superposition des images est le même processus trouvé dans le lapsus. Cette double articulation est une économie de la langue avec un mot on peut dire plein de choses. 6/ la langue comme système de différences. Toute langue est un système de différence, les mots n’ont de valeur que par la position dans le système où ils ont inclus, dans le contexte ou on les insère. Le mot capitaine s’il est isolé ne signifie rien, il ne prend un sens que dans un contexte.
Il y a aussi valeur s’il y a synonyme ou s’ily a ressemblance au niveau du son et alors il y a une parenté. Le mur est décrépit (Il a perdu son crépi, son mortier) en latin crépir crispare identique à crêper Un vieillard décrépit (usé par l’âge) en latin decrepitus Is prennent pourtant sens l’un par rapport à l’autre par leur similitude de sons alors qu’il ny a aucune parenté. Une chose et un nombre de mots différents selon la langue : Français Anglais mouton ship mutton porc pie mots pour le dire En fait quand nous pensons de manière silencieuse les mots sont déjà là il y a un discours intérieur. Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément ». N. Boileau « C’est dans les mots que nous pensons. Nous n’avons conscience de nos pensées déterminées et réelles que lorsque ous leur donnons la forme objective, que nous les différencions de notre intériorité, et par suite nous les marquons d’une forme externe, mais d’une forme qui contient aussi le caractere de l’activité interne la plus haute. C’est le son articulé, le mot, qui seul nous offre une existence où l’externe et l’interne sont si intimement unis.
Par conséquent, vouloir penser sans les mots, c’est une tentative insensée. Et il est également absurde de considérer comme un désavantage et comme un défaut de la pensée cette nécessité qui lie celle-ci au mot. On croit ordinairement, il est vrai, que ce qu’il y a de plus haut, ‘est l’ineffable. Mais c’est là une opinion superficielle et sans fondement ; car, en réalité, l’ineffable, c’est la pensée obscure, la pensée à l’état de fermentation, et qui ne devient claire que lorsqu’elle trouve le mot.
Ainsi le mot donne à la pensée son existence la plus haute et la plus vraie. » HEGEL Si nous pensons avec des mots ce sont les mots qui déterminent la vision du monde que nous avons. Ici se trouve le problème de la traduction, il ne peut pas y avoir de mot à mot, il y a là une résistance à la traduction. Si on s’intéresse au spectre des couleurs Les couleurs l y a là une résistance à la traduction. Les couleurs sont un objet réel du monde, l’arc en ciel est le même partout, chaque langue doit avoir le même nombre de mots.
Cela ne se passe pas comme çà, le spectre en français comporte sept couleurs, au pays de Galles trois mots sont existants où les français en on quatre. Les frontières entre les couleurs c’est la langue qui les détermine. Passer dune langue à une autre c’est concevoir le monde différemment Benveniste parle également du verbe être au Togo où plusieurs verbes existent que l’on traduit par « être et un adjectif » D’une langue à l’autre nous sommes condamnés à l’ambigüité On peut dire que réformer la langue c’est réformer la pensée (Cf.
George Orwell 1984 et le ministère de la vérité). 2/ les fonctions du langage Les êtres humains sont condamnés à communiquer La fonction de communication est centrale, on ne parle pas que pour faire un lien parfois on parle pour ne rien ou dire l’inverse de ce que ron pense ou parler de choses déjà su par l’autre. expressive, elle est centrée sur le sujet qui parle ce qu’il dit. Son ‘intonation, la mimique, le geste, le volume de la VOIX, les nflexions important. La fonction impressive, elle met l’accent sur le destinataire, elle vise à toucher l’autre même à le transformer.
Cette fonction utilise l’impératif, le vocatif, tous les cas où la parole va faire agir, l’incantation la formule magique. C’est le cas où le langage est créateur. « Que la I faire agir, l’incantation la formule magique. C’est le cas où le langage est créateur. « Que la lumière soit » les mots créent la réalité, Dieu est le Verbe, il a le pouvoir créateur du mot. L’affiche publicitaire, la propagande politique se réfèrent cette fonction. Ilya utilisation du tu vis à vis de celui que l’on Vise.
Un peuple primitif utilisait un système thérapeutique reposant sur le langage : La plante est choisie pour son nom. On pourrait prendre des petits pois pour perdre du poids. La fonction performative: quand dire c’est faire Ce sont les formules : « je vous nomme conseiller » « je vous unis par les liens du mariage » la prononciation des mots change la réalité même juridique. Cest le cas de la promesse. La Fonction référentielle elle transmet une information sans émotion sans volonté d’agir sur l’autre, elle est utilitaire C’est le panneau routier : route barrée, sens de la visite ou le télégramme.