wvm. comptoirlitteraire. com André Durand présente le résumé de « À la recherche du temps perdu » (1913-1927) roman de Marcel PR (3000 pages) « Du côté de chez Sw or lg2 Sni* to View « À l’ombre des jeunes filles en fleurs » : page 8 « Le côté de Guermantes » : page 16 « Sodome et Gomorrhe » : page 26 « La prisonnière » : page 36 « Albertine disparue » : page 44 « Le temps retrouvé » : page 49 prenait, dès la fin de l’après-midi, à l’idée de « rester sans dormir loin de ma mère et de ma grand-mère Il se rappelle des soirées de famille, un petit cabinet sentant l’iris.
Il attachait une mportance cruciale au baiser du soir que lui donnait sa mère avant qu’il se couchât. Il vivait le « drame de [son] déshabillage h. un soir qu’on recevait des invités à dîner et qu’on l’avait couché de bonne heure, voulant intensément voir sa mère, il avait pour cela mis en œuvre tous les moyens. La famille recevait l’ingénieur Legrandin, qui « aimait beaucoup les gens des châteaux » mais cachait son snobisme sous une apparence d’indépendance frondeuse, le musicien Vinteuil, petit professeur de musique veuf qui ne vivait que pour sa fille, et surtout leur ami, Swann.
Le narrateur s’interrogeait sur la vie mondaine de celui-ci, qui était insoupçonnée de ses parents qui ne voyaient en lui qu’un bon voisin de campagne, et statue : « Notre personnalité sociale est une création de la pensée des autres Sa grand-mère lui rapporta sa visite chez la marquise de Villeparisis à Paris, occasion où elle avait été charmée par un giletier et sa fille, mais où, surtout, elle apprit avec étonnement que la marquise connaissait Swann dont d’autres conversations révélèrent qu’il appartenait à une caste supérieure.
Aussi le narrateur fut-il de plus en plus intéresse par ce voisin. our son education, s’opposaient les « principes » de sa grand-mère et ceux de sa mère, tandis que son père avait une conduite arbitraire. Sa grand-mère, qui avait ses idées sur les livres, lui offrit ceux de George Sand et, en particulier, « Franço avait ses idées sur les livres, lui offrit ceux de George Sand et, en particulier, « François le champi » Pour élargir ses souvenirs, il avait recours à « la mémoire volontaire, la mémoire de fintelligence Mais elle ne rend pas la couleur du passé.
Cette résurrection de Combray s’est faite plus precise par « la mémoire involontaire » quand, un soir d’hiver, sa ère lui fit prendre du thé ; il porta à ses lèvres « une cuillerée du thé où [il] avai[t] laissé s’amollir un marceau de madeleine Il fut alors envahi d’une joie extraordinaire dont il s’efforça de chercher la cause, découvrant alors qu’ainsi tous ses souvenirs de Combray avaient soudain surgi, expérience fondamentale qui lui donna la révélation de ce qui allait lui permettre de retrouver son passé, le temps perdu.
Voir PROUST – La madeleine Le narrateur put donc désormais se souvenir de l’ensemble de la vie d’autrefois à Combray. Il se souvint des deux chambres e sa tante Léonie. Détestant deux catégories de gens qui considéraient de deux façons différentes sa santé, elle n’avalt plus de rapports avec le monde extérieur que par sa famille et, surtout, par la sewante, Françoise. Il se souvint de la beauté de l’église Saint-Hilaire avec son porche et son clocher. Il se souvint de M.
Legrandin, ingénieur à Paris qui n’était là que pendant les vacances, et de sa sœur, Eulalie. Il se souvint des déjeuners du dimanche, d’un coin du jardin, de l’arrière-cuisine, du cabinet de l’oncle Adolphe. Le narrateur avait « l’amour du théâtre mais e contentait de rêver sur les titres qui apparaissaient sur des affiches. À pans, chez l’oncl contentait de rêver sur les titres qui apparaissaient sur des affiches. À Paris, chez l’oncle Adolphe, il fit la rencontre d’une « dame en rose » et découvrit que cet oncle était brouillé avec sa famllle.
Il évoque « la fille de cuisine » que Swann, amateur d’art, appelait « la Charité de Giotto ». Le narrateur passait des après- midis entiers au jardin à lire de grands écrivains. Il était tiré de ses lectures par la fille du jardinier qui venait voir le passage des cuirassiers. Il avait un camarade plus âgé, Bloch (qui, selon Swann, ressemblait « au portrait de Mahomet II par Bellini ») qui lui parla de récrivain Bergotte. Mais Bloch ne fut pas réinvité parce qu’il était juif (comme l’était aussi Swann).
Le narrateur lut donc Bergotte, découvrit que Swann lui était lié. Celui-ci lui parla de la grande actrice qu’était la Berma. Le narrateur remarquait les façons de parler et le tour d’esprit de Swann. Il rêvait sur sa fille que la famille ne recevait pas. Le curé faisait des visites à sa tante Léonie. Celle-ci donnait une pièce à Eulalie pour, disait-elle « que ous ne m’oubliez pas dans vos prières », mais Françoise trouvait que c’était gaspillé. « Survint une nuit la délivrance de la fille de cuisine Sa tante Léonie fit un cauchemar.
Le narrateur se souvient des déjeuners du samedi, des aubépines qu’il se plaisait à contempler sur l’autel de l’église, de M. Vinteuil, musicien qui avait été professeur de piano et était venu se retirer à Combray. « Sa seule passion était pour sa fille », qui « avait l’air d’un garçon avait une « grosse voix Le samedi soir, « Sil faisait clair de lune le père d’un garçon avait une « grosse voix Le samedi soir, « s’il aisait clair de lune le père du narrateur faisait faire à la famille une promenade autour de Combray.
La tante Léonie, « sans avoir jamais pensé à Lous XIV respectait « ce que Saint- Simon appelait la « mécanique » de la vie à Versailles Un jour, M. Legrandin, « marchant à côté d’une châtelaine du voisinage que nous ne connaissions que de vue », avait à peine répondu au salut du père du narrateur ; or « il tonnait contre les snobs » ; n’en était-il pas lui-même un? On pensa envoyer le narrateur en vacances à Balbec pour impressionner ce Legrandin. Les promenades de la famille pouvaient faire aller soit du côté du anoir de M.
Swann (ou côté de Méséglise-la -Vineuse), qui est fait d’immenses paysages de plaines, soit du côté de Guermantes (celui qui allait vers le château de ces nobles qui étaient comtes de Combray) qui est vallonné et arrosé. Mais, si ces deux côtés paraissaient sans communication possible à ses yeux d’enfant, le narrateur constate : « Mais c’est surtout comme à des gisements profonds de mon sol mental que je dois penser au côté de Méséglise et au côté de Guermantes. » En allant du « côté de chez Swann », près du « parc de M. Swann ils sentaient « l’odeur de ses lilas ».
Puis ils passaient par un chemin bordé d’une haie d’aubépines qui, pour le narrateur, « formait comme une suite de chapelles qui disparaissaient sous la jonchée de leurs fleurs amoncelées en reposoir » ; aussi chercha-t-il à « approfondir » leur charme, entrevit-il ainsi que la beauté est derrière les choses ; et ce fut en contemplant longu leur charme, entrevit-il ainsi que la beauté est derrière les choses ; et ce fut en contemplant longuement « un toit, un reflet de soleil sur une pierre, l’odeur d’un chemin » qu’il espéra les voir s’entrouvrir. n jour, lui apparut « une fillette d’un blond roux u « visage semé de taches roses aux « yeux noirs qui lui lança un regard étrange et dont il apprit qu’elle s’appelait Gilberte, nom « donné comme un talisman, qui me permettrait peut-être de retrouver un jour celle dont il venait de faire une personne et qui, l’instant d’avant, n’était qu’une image incertaine», car elle a été réprimandée par une « dame en blanc », accompagnée d’« un monsieur habillé de coutil et que je ne connaissais pas, [qui] fixait sur moi des yeux qui lui sortaient de la tête», dont il apprit bientôt qu’il était le baron de Charlus.
L’amour nalssant du narrateur our Gilberte tenait au charme du nom de Swann « devenu pour moi presque mythologique Mais sa famille déplorait son mariage « au nom de principes et de convenances s. Quand il fallut rentrer à Paris, le narrateur fit ses adieux aux aubépines. Du côté de Méséglise, à Montjouvain, demeurait M. Vinteuil, dont on disait que la conduite de sa fille le rendait malheureux.
Le narrateur décrit la pluie, voyant les gouttes d’eau « comme des oiseaux migrateurs qui prennent leur vol tous ensemble La famllle s’ab itait alors souvent sous le porche de Saint-André-des Champs : « Que cette église était française ! ? s’écrie le narrateur car il reconnaissait dans les sculptures Françoise et un jeune garçon de Combray, héodore. À la mort de sa tante Léonie, François sculptures Françoise et un jeune garçon de Combray, Théodore. À la mort de sa tante Léonie, Françoise connut une douleur sauvage.
Cet automne-là, le narrateur se sentit, lors de ses promenades, exaltaté dans la solitude, constata le désaccord entre nos sentiments et leur expression habituelle : « Les mêmes émotions ne se produisent pas simultanément chez tous les hommes En même temps, il sentit « le désir de voir surgir evant moi une paysanne que je pourrais serrer dans mes bras », implorant en vain « le donjon de Roussainville » comme il le faisait autrefois depuis « le petit cabinet sentant l’iris » « au haut de notre maison de Combray Un jour, se trouvant à Monjouvain, près de la maison de M.
Vinteuil, après la mort de celui-ci, d’un talus par une fenêtre ouverte, il vit sa fille avoir avec son amie une « familiarité rude et dominatrice » et cracher sur le portrait de son pere En allant du côté de Guermantes, « on y avait presque tout le temps à côté de soi le cours de la Vivonne n, dans les petits ?tangs de laquelle s’étendaient « de véritables jardins de nymphéas D.
Mais jamais les promeneurs ne purent pousser jusqu’à Guermantes, ne purent voir le duc et la duchesse de Guermantes que le narrateur n’imaginait que comme des personnages de tapisseries ou de vitraux, à la façon de Geneviève de Brabant, « ancêtre de la famille de Guermantes », des personnages inaccessibles et merveilleux qui le fascinaient. Le narrateur découvrit le rôle que ces deux côtés » allaient avoir dans sa vie future.
Il espérait, après avoir écrit des poèmes, être reçu de la duchesse, car il rêvait de devenir un près avoir écrit des poèmes, être reçu de la duchesse, car il rêvait de devenir un écrivain ; mais il se décourageait « de trouver un sujet où [il pût] faire tenir une signification philosophique infinie La duchesse de Guermantes vint « pour assister au mariage de sa fille », et il put, dans la chapelle de Gilbert le Mauvais, apercevoir « une dame blonde avec un grand nez, des yeux bleus et perçants, une cravate bouffante en soie mauve, lisse, neuve et brillante, et un petit bouton au coin du nez Il avait déjà des velléités « littéraires », essayait de se souvenir ‘impressions de forme, de parfum, de couleur, mais doutait de son talent. Un jour, cependant, le docteur Percepied l’ayant fait monter dans sa voiture, il aperçut à l’horizon l’apparent déplacement des « deux clochers de Martinville » par rapport ? « celui de Vieuxviq Il chercha à déterminer « la raison du plaisir qu'[ill avai(t] eu et en écrivit une description, première joie de la création littéraire. Mais elle fut assombrie par la pensée de devoir bientôt aller se coucher. Il se demanda si la réalité ne se forme que dans la mémoire. « Un amour de Swann » Roman de 250 pages
Les riches bourgeois snobs et vulgaires que sont les Verdurin ont réuni autour d’eux un « petit noyau » de « fidèles » entichés de bohème et dédaigneux des gens du monde. Ils sont toujours prêts à encenser les maîtres de maison, en particulier madame Verdurin qui était «ivre de camaraderie, de médisance et d’assentime maison, en particulier madame Verdurin qui était «ivre de camaraderie, de médisance et d’assentiment, sanglotait d’amabilité». Fait partie du « clan » « une personne presque du demi-monde Odette de Crécy, qui leur dit « avoir fait la connaissance d’un homme charmant, M. Swann, et insinua qu’il serait très heureux d’être reçu chez eux. ? Swann est l’homme le plus élégant de sa génération, « un monsieur du Jockey, ami du prince de Galles un grand bourgeois supérieurement intelligent, un être fin et distingué, un amateur délicat et un esthète passionné d’art, dont l’activité principale est l’étude de grands maitres de la peinture, en particulier Vermeer de Delft, et certains maîtres italiens dont Botticelli, Ghirlandajo, Tintoret, un écrivain raté qui, certes, écrit, publie des articles élégants, mais n’achève pas son essai sur Vermeer. Il « aimait les femmes » et « avait connu à peu près toutes celles de raristocratie », menant une « carrière mondaine où il avait gaspillé dans les plaisirs frivoles les dons de son esprit » ; aussi s’intéressait-il maintenant à des femmes « dhumble condition ».
Pourtant, à leur première rencontre, dans une soirée musicale et mondaine, Odette lui apparut « non pas certes sans beauté, mais d’un genre de beauté qui lui était indifférent Mais il était à un « âge déjà un peu désabusé » « où Fon sait se contenter d’être amoureux pour le plaisir de l’être b. Comme elle l’invitait à venir chez elle, lui affirmant : « Je serai toujours libre pour vous « il avait allégué une étude – en réalité abandonnée depuis des années – sur Ver Meer de Delft » ; et elle, qui trouvait Meer de Delft » ; et elle, qui trouvait l’art bête et ennuyeux, lui déclara : «Vous allez vous moquer de moi, ce peintre, je n’avais jamais entendu parler de lui ; vit-il encore? ? Cependant, il essaya de se faire introduire chez les Verdurin par le grand-père du narrateur de « Combray » qui ne cacha pas son mépris : «Ah bien ! Nous allons avoir de l’agrément si Swann s’affuble des petits Verdurin Parmi les « fidèles » se trouvait le docteur Cottard, un homme peu assuré, qui manquait de « sens critique qui se souciait de bien employer les locutions de la langue française. Il y avait aussi un pianiste auquel on fit jouer, pour Swann, une « sonate en fa dièse ». On le fit s’asseoir à côté d’Odette sur un canapé dont il savait que c’était un « Beauvais Or il reconnut, dans cette sonate, une phrase « aérienne et odorante » qu’il avait déjà entendue l’année précédente et qui ravait ému.
On lui apprit que c’était la « Sonate pour piano et violon » d’un certain Vinteuil ont il se demanda si c’était celui de Combray. Swann fut alors jugé charmant par Mme Verdurin. Mais ses « amitiés puissantes » produisirent sur elle un mauvais effet. Odette lui avait déclaré : « Je serai toujours libre pour vous», mais il tint à lui montrer « qu’il y avait des plaisirs qu’il préférait à celui d’être avec elle » consentant seulement à la retrouver après diner » car il était épris « d’une petite ouvrière fraîche et bouffie comme une rose ». Cependant, quand ils allaient chez les Verdurin, le pianiste leur jouait la petite phrase de Vinteuil, «qui était PAGF OF