Y a-t-il des critères objectifs pour définir une œuvre d’art ?

Dissertation Y a-t-il des critères objectifs pour définir une œuvre d’art ? Expliquez, commentez, discutez. Un impérieux désir de beauté habite le cœur de l’homme. Que cette beauté nous apparaisse comme une promesse de bonheur ou comme une simple valeur d’ordre sensible, peu importe ! Nous en subissons l’attrait et en éprouvons l’intime exigence. C’est pourquoi la plupart des artistes et des critiques d’art se sont demandé quel est le sens des œuvres d’art, comment sont-elles définies. ors Le jugement concern t objectif. Il ne se fond as se personnelle. Or, l’app chacun.

Ces goûts ét un jugement sensibilité ?pend des goûts de jugement subjectif. Nous avons deux points de vue antagonistes qui méritent tout dabord une définition bien précise des termes « Art s, « Subjectif » et « Objectif s. Alors seulement nous pourrons indiquer laquelle de ces deux conceptions esthétiques nous paraît la plus satisfaisante. À l’origine le mot latin « Ars » désigne le savoir-faire matériel, il correspondait au mot actuel « technique Art désigne ensuite toute activité humaine, toute manière appropriée de fabriquer quelque objet s’adressant délibérément à l’intellect.

Ce mot peut aussi désigner la création artistique. Ainsi désignant toute activité intelligente et émotionnelle découlant des sens. Dans son sens ordinaire (philosophique), « subjectif » désigne le caractère de ce qui est personnel et propre à soi, en opposition ? « objectif » qui tient de la neutralité. Ainsi les deux jugements qui subjectivité d’une œuvre d’art. L’appréciation de l’art étant intimement liée à la beauté et l’esthétique, nous continuerons cette étude en introduisant ces deux notlons.

L’opinion courante distingue les jugements qui expriment seulement une préférence personnelle et ceux qui prétendent à une validité universelle. De la même façon, Kant distingue les notions d’agréable et de beau. Pour illustrer l’universalité (et donc montrer une objectivité du beau), certains objets satisfont à des critères naturels de beauté. La dissymétrie (d’un visage par exemple) est souvent cause de laideur. Donc la symétrie est un critère de beauté. Or la symétrie est mathématique, donc purement rationnelle et objective.

Les formes hydrodynamiques ou aérodynamques donnent une impression de beauté (bateaux, poissons), dans ces deux cas, la beauté vient de l’adaptation réussie d’une forme à une fonction ou bien de l’esthétique industrielle, l’esthétique des bjets utilitaires. En musique, l’harmonie entre plusieurs notes correspond à des rapports mathématiques réguliers entre les fréquences sonores. Il y aurait donc, à la base du plaisir musical, un calcul inconscient, des règles artistiques que tous les plus grands (Bach, Mozart, Chopin, Liszt, Rachmaninoff) ont appliquées.

Les critères objectifs de beauté viennent donc des formes d’organisation bien définie de la nature. Cependant, nous verrons que l’art ne peut pas être, si le propre jugement personnel n’est pas. Il n’y a pas plus sévère jugement que celui qui conclut par la négative une hésitation fallacieuse ors de la reconnaissance d’une œuvre d’art. L’Art émeut ou n’est pas. Nous ne pouvons déceler ni de demi-mesure, ni de faux semblant. L’œuvre nait de la curiosité et meurt dans le même déceler ni de demi-mesure, ni de faux semblant.

L’œuvre nait de la curiosité et meurt dans le même élan éphémère. Sa durée n’est possible que grâce au sentiment indéfinissable qu’elle provoque. L’œuvre d’art, productlon artistique d’une activité humaine faisant appel à certaines facultés, peut revêtir des formes extrêmement variées : musique, architecture, peinture… Elle exprime les aspirations de celui qui la crée : l’artiste. Il s’agit d’une manifestation sensible de son esprit. L’œuvre d’art, réalisée par l’Homme, communique au spectateur une émotion esthétique.

Le spectateur est celui qui voit l’œuvre d’art, qui y porte un regard. Cela fait alors intervenir le jugement non pas de connaissance mais de goût, le jugement esthétique. Et comme l’œuvre d’art est un objet susceptible d’apporter au spectateur une émotion esthétique pouvant lui procurer une satisfaction, le jugement de goût est alors subjectif. La beauté d’une œuvre d’art dépend alors de la vision de chacun. Cela s’applique à la sensibilité du spectateur. Ainsi, nous préférerons la seconde formule, sans trouver de réelle réponse à cette problématique.

L’art est subjectif, c’est entendu, mais une subjectivité contrôlée et qui s’appuie sur une matière première «objective » La création du Sacre Du printemps d’Igor Stravinski (compositeur et chef d’orchestre Russe) est l’un des plus grands scandales de l’histoire de la musique : « J’ai quitté la salle dès les premières mesures du prélude, qui tout de suite soulevèrent des rires et des moqueries. J’en fus révolté ». Il est pourtant est aujourd’hui considéré comme l’un des compositeurs les plus influents du XXe siècle.