L’écriture Célinienne

L’écriture Célinienne C’est dans le contexte d’un siècle éclaté par les deux grandes guerres mondiale que Louis Ferdinand Céline va se démarquer, avec un style novateur et très controversé de son temps. Adepte du nihilisme, l’auteur dégage une pensée très pessimiste ? l’encontre de la société, et du monde qui l’entoure. Outre sa manière d’écrire révolutionnaire pour ses contemporains, c’est également la personnalité de Céline, et donc les thèmes qu’il peut aborder qui vont faire débat à son propos.

En effet, auteur de gran ensées d’extrême d révèle pr antisémitisme sans p le débarquement de ors to View nextÇEge ent penché vers des revendiquant son poète décide de fuir la France, craignant pour sa vie, et ne reviendra que 7 ans plus tard sous son nom de naissance. Ainsi, l’écriture Célinienne se démarque par un style particulier, mais également par des thèmes non pas novateurs par eux-même, mais par la façon dont l’auteur les perçoit et les exploite. Céline se démarque des longues phrases typiques de la ittérature françaises par des Aphrases lus courtes, parfois nominales, la plupart du temps fortement ponctuées.

C’est ce qui crée ce que l’auteur appelait « sa petite musique ». Outre une syntaxe nouvelle, le lexique en lui-même est aussi source d’étonnement I lorsque l’on découvre son œuvre pour la première fois. Le vocabulaire utilisé est très riche, et s’inspire de différents horizons, alternant l’argot et le soutenu, le vulgaire et le scientifique. Ces oppositions violentes de registres permettent de créer le sens profond de l’œuvre, de lui faire naître un âme que seul Fun d’eux n’aurait pas su faire.

Que l’on apprécie ce style si controversé ou non, il est remarquable comme il peut laisser une trace chez le lecteur. Cette écriture forte, vivante, retranscrivant le « parlé » veut nous époustoufler, marquer notre esprit sans que l’on ne puisse jamais se réfugier dans un langage doux et rassurant. Cette façon d’écrire n’est en soi pas en recherche d’une visée esthétique, mais pourrait au contraire représenter la psychologie, la philosophie d’un visionnaire d’un monde violent. L’auteur se démarque donc par une volonté de révolte, de marginalité.

Son ?criture semble alors être empreint d’une existence, semble vivre et nous faire vivre à travers elle, en nous saignant à vif à chaque nouvelle phrase, à chaque nouveau mot. Ce n’est pas la conscience de Céline qui semble écrire, mais son corps tout entier, impliquant ses profondeurs et ses troubles. Déchirant, vrai, il nous expose sa détestation de l’homme et ses espoirs vain pour qu’il devienne meilleur, mais aborde aussi d’autres thèmes d’ordinaire nobles et valorisés. C’est une « écriture du mal », teintée d’anti-héro comme l’est Bardamu dans Voyage