G N Tique

Génétique De la molécule d’ADN à la cellule vivante. Relations schématiques entre la biochimie (biochemistry), la génétique (genetics) et la biologie moléculalre (molecular biology). La génétique (du grec genno YEVV1i, « donner naissance b) est la science qui étudie lihérédité et les gènes, c’est une sous-discipline de la biologie. Une de ses branches, la génétique formelle, ou mendélienne, s’intéresse à la transmission des caractères héréditaires entre des géniteurs et leur descendance. L’invention du terme William Bateson (186 1905.

Sommaire 1 Différents champs Chronologie biologiste anglais la première fois en or 17 Sni* to View 3 Rudiments concernant la génétique moléculaire 3. 1 Qu’est-ce qu’un gène ? 3. 2 Quel est le support de l’information génétique ? 3. 3 Comment l’information génétique gouverne-t-elle le phénotype ? 3. 4 Comment l’information génétique est-elle transmise lors de la division cellulaire ? 4 Génétique et société 4. 1 Idéologie et philosophie 4. 2 Économie, éthique et lai 4. 2. 1 Cas du génome Humain 4. 2. Cas des OGM 5 Notes et références 6 Voir aussi (unicellulaire, symétrie radiaire) à un organisme complexe pluricellulaire, souvent métamérisé, et construit en organes spécialisés). Elle utilise souvent des espèces modèles pour étudier les mécanismes de formation de l’organisme (la drosophile, le nématode Caenorhabditis elegans, le poisson zèbre, une plante du genre Arabidopsis) ; la génétique médicale étudie l’hérédité des maladies génétiques humaines, leur ségrégation dans les familles de malades.

Elle cherche à identifier par ce biais les mutations responsables des maladies, afin de mettre au point des traitements pour les soigner ; la génomique étudie la structure, la composition et l’évolution des enomes (la totalité de l’ADN, trois milliards de paires de bases chez l’homme, organisées en chromosomes), et tente d’identifier des motifs dans l’ADN pouvant avoir un sens biologique (gènes, unités transcrites non traduites, miRNAs, unités de régulations, promoteurs, CNGs, etc. ; la génétique quantitative étudie la composante génétique expliquant la variation de caractères quantitatifs (la taille, la couleur du pelage, la vitesse de croissance, la concentration d’une molécule, etc. et leur héritabilité ; la génétique de l’évolution étudie les signatures de la sélection aturelle sur le génome des espèces, et tente d’identifier les gènes qui ont joué un rôle essentiel dans l’adaptation et la survie des espèces dans des environnements changeants ; la génétique des populations étudie les forces (et leurs effets) qui influencent la diversité génétique des populationsl et des espèces (mutation, dérive, sélection) par (entre autres) le développement de modèles mathématiques et statistiques. a génétique chronologique étudie l’âge de la séparation de PAG » 7 mathématiques et statistiques. la génétique chronologique étudie l’âge de la séparation des spèces en se fiant à la différence génétique entre elles et à la vitesse d’augmentation de la différence génétique, calibrée par d’autre méthode de chronologie, du groupe d’espèces dont elles font partie. L’hérédité, qui étudie le phénotype et tente de déterminer le génotype sous-jacent se fonde toujours sur les lois de Mendel.

La biologie cellulaire et la biologie moléculaire étudient les gènes et leur support matériel (ADN ou ARN) au sein de la cellule, la biologie cellulaire pour leur expression. Les progrès de la branche ingénierie de la génétique, le génie génétique, nt permis de passer le stade de la simple étude en réusslssant à modifier le génome, à implanter, supprimer ou modifier de nouveaux gènes dans des organismes vivants : il s’agit des organismes génétiquement modifiés (OGM). Les mêmes progrès ont ouvert une nouvelle voie d’approche thérapeutique : la « thérapie génique ».

Il s’agit d’introduire de nouveaux gènes dans l’organisme afin de pallier une déficience héréditaire. L’évolution sans cesse croissante de la connaissance en génétique pose plusieurs problèmes éthiques liés au clonage, aux divers ypes d’eugénismes possibles, à la propriété intellectuelle de gènes et aux possibles risques environnementaux dus aux OGM. La compréhension du fonctionnement de la machinerie cellulaire est ainsi rendue plus complexe : en effet, plus on l’étudie, plus les acteurs sont nombreux (ADN, ARN messager, de transfert, microARN, etc. et le nombre de rétro-actions (épissage, édition, etc. ) entre ces acteurs grandit. Chronologie Article connexe : Histoire de la génétique et de la biologie moléculaire. En En 1862, Charles Naudin est primé par l’Académie des sciences pour son Mémoire sur les hybrides du règne végétal En 1865, passionné de sciences naturelles, le moine autrichien Gregor Mendel, dans le jardin de la cour de son monastère, décide de travailler sur des pois comestibles présentant sept caractères (forme et couleur de la graine, couleur de l’enveloppe, etc. , dont chacun peut se retrouver sous deux formes différentes. À partir de ses expériences, il publie, en 1 866 sous l’autorité de la Société des sciences naturelles de Brünn, un article où il énonce les lois de transmission de certains caractères héréditaires. Cet artlcle, « Recherche sur les hybrides végétaux st envoyé aux scientifiques des quatre coins du monde : les réactions sont mitigées, voire inexistantes. Ce n’est qu’en 1907 que son article fut reconnu et traduit en français. En 1869 1’ADN est isolé par Friedrich Miescher, un médecin suisse.

Il récupère les bandages ayant servi à soigner des plaies infectées et il isole une substance riche en phosphore dans le pus. Il nomme cette substance nucléine. Il trouve la nucléine dans toutes les cellules et dans le sperme de saumon. En 1879, Walther Flemming décrit pour la première fois une mitose. La mitose avait déjà été décrite 40 ans avant par Carl Nageli mais celui-ci avait interprété la mitose comme une anomalie. Walter Flemming invente les termes prophase, métaphase, et anaphase pour decrire la division cellulaire.

Son travail est publié en 1882. En 1880, Oskar Hertwig et Eduard Strasburger découvrent que la fusion du noyau de l’ovule et du spermatozoide est l’élément essentiel de la fécondation. En 1891, Theodo 13 noyau de l’ovule et du spermatozoide est l’élément essentiel de la fécondation. En 1891, Theodor Boveri démontre et affirme que les chromosomes sont indispensables à la vie En 1900, redécouverte des lois de l’hérédité : Hugo de Vries, Carl Correns et Erich von Tschermak-Seysenegg redécouvrent de façon indépendante les lois de Mendel.

En 1902, Walter Sutton observe pour la première fois une méiose, propose la théorie chromosomique de l’hérédité, c’est-à-dire que les chromosomes seraient les supports des gènes. Il remarque que le modèle de séparation des chromosomes supporte tout ? fait la théorie de Mendel. Il publie son travail la même année2. Sa théorie sera démontrée par les travaux de Thomas Morgan. Première description d’une maladie humaine héréditaire par Archibald Garrod : l’alcaptonurie3. En 1909, Wilhelm Johannsen crée le terme gène et fait la différence entre l’aspect d’un être (phénotype) et son gène (génotype).

William Bateson, quatre ans avant, utilisait le terme génétique dans un article et la nécessité de nommer les variations héréditaires. En 191 1, Thomas Morgan démontre l’existence de mutations, grâce à une drosophile (mouche) mutante aux yeux blancs. Il montre que les chromosomes sont les supports des gènes, grâce à la découverte des liaisons génétiques (genetic linkage) et des recombinaisons génétiques. Il travaille avec Alfred Sturtevant, Hermann Muller, et Calvin Bridges4. Il reçoit le prix Nobel de Médecine en 1933. Ses expériences permettront de consolider la théorie chromosomique de l’hérédité.

En 1913, Morgan et Alfred Sturtevant publient la première carte génétique du chromosome X de la drosophile, montrant l’ordre et la succession des gènes le long du chromosome. En 1928, Fred Gri drosophile, montrant l’ordre et la succession des gènes le long du chromosome. En 1928, Fred Griffith découvre la transformation génétique des bactéries, grâce à des expériences sur le pneumocoque. La transformation permet un transfert d’information génétique ntre deux cellules. Il ne connaît pas la nature de ce principe transformant.

En 1941, George Beadle et Edward Tatum émettent l’hypothèse qu’un gène code une (et uniquement une) enzyme en étudiant Neurospora crassa5. En 1943, la diffraction au rayon X de l’ADN par William Astbury permet d’émettre la première hypothèse concernant la structure de la molécule : une structure régulière et périodique qu’il décrit comme une pile de pièces de monnaie (like a pile of pennies). En 1944, Oswald Avery, Colin MacLeod, et Maclyn McCarty démontrent que l’ADN est une molécule associée à une nformation héréditaire et peut transformer une cellule6.

Barbara McClintock montre que les gènes peuvent se déplacer et que le génome est beaucoup moins statique que prévu7. Elle reçoit le prix Nobel de Médecine en 1983. En 1950, la structure chimique de l’ADN a été définie par Phoebus Levene (post mortem) et Alexander Robert Todd. En 1952, Alfred Hershey et Martha Chase découvrent que seul l’ADN d’un virus a besoin de pénétrer dans une cellule pour l’infecter. Leurs travaux renforcent considérablement l’hypothèse que les gènes sont faits d’ADN8. En 1953, simultanément aux travaux de recherche de Maurice

Wilkins et Rosalind Franklin qui réalisèrent un cliché d’une molécule d’ADN, James Watson et Francis Crick présentent le modèle en double hélice de l’ADN, expliquant ainsi que l’information génétique puisse être portée par cette molécule. Watson, Crick et Wilkins recevront en 1 Watson, Crick et Wilkins recevront en 1962 le prix Nobel de médecine pour cette découverte. En 1955, Joe Hin Tjio fait le premier compte exact des chromosomes humains : 468. Arthur Kornberg découvre l’ADN polymérase, une enzyme permettant la réplication de l’ADN.

En 1957, le mécanisme de réplication de l’ADN est mis en ?vidence. En 1958, lors de l’examen des chromosomes d’un enfant dit « mongolien », le professeur Jérôme Lejeune découvre l’existence d’un chromosome en trop sur la 21e paire. Pour la première fois au monde est établi un lien entre un handicap mental et une anomalie chromosomique. par la suite, avec ses collaborateurs, il découvre le mécanisme de bien d’autres maladies chromosomiques, ouvrant ainsi la voie à la cytogénétique et à la génétique moderne.

Dans les années 1960, François Jacob et Jacques Monod élucident le mécanisme de la synthèse des protéines. Introduisant la istinction entre « gènes structuraux » et « gènes régulateurs », ils montrent que la régulation de cette synthèse fait appel à des protéines et mettent en évidence l’existence de séquences d’ADN non traduites mais jouant un rôle dans l’expression des gènes. Le principe de code génétique est admis. En 1961, François Jacob, Jacques Monod et André Lwoff avancent conjointement l’idée de programme génétique.

En 1962, Crick, Watson et Wilkins reçoivent le prix Nobel de médecine pour avoir établi que les triplets de bases étaient des cades. Le comité Nobel évoquera « la plus grande réussite cientifique de notre siècle ». En 1966, J. L. Hubby et Richard C. Lewontin ouvrent la voie au domaine de la recherche sur l’évolution moléculaire en introduisant les techniqu PAGF70F17 domaine de la recherche sur l’évolution moléculaire en introduisant les techniques de la biologie moléculaire comme l’électrophorèse sur gel dans la recherche sur la génétique des populations. 968 : prix Nobel décerné pour le déchiffrage du code génétique. 1975 : autre prix Nobel pour la découverte du mécanisme de fonctionnement des virus. La génomique devient dès lors l’objet d’intérêts économiques importants. Dans le même temps, la sociobiologie et la psychologie évolutionniste d’Edward O. Wilson se fondent sur l’idéologie du déterminisme génétique que génère l’idée – devenue fausse9 de programme génétique.

De la sorte, c’est-à-dire selon une conception évolutionniste (linéaire et réductionniste10) générée par le néodarwinisme et le mythe du Graal 1 1 de la génétique, ces deux domaines débordent sur la sphère sociale et politique. Cest ainsi que, tout en apportant une conception scientifique selon une pensée « dialectique Stephen Jay Gould, Richard C. Lewontin et quelques autres membres du groupe de Science or the People ont démarré la polémique encore en cours sur la sociobiologie et la psychologie évolutionniste.

En 1980, la Cour Suprême des États-Unis admet pour la première fois au monde le principe de brevetabilité du vivant pour une bactérie génétiquement modifiée (oil-eating bacteria)_ Cette décision juridique est confirmée en 1987 par l’Office Américain des Brevets, qui reconnaît la brevetabilité du vivant, à l’exception notable de l’être humain. En 1986, Le premier essai en champ de plante transgénique (un tabac résistant à un antibiotique).

En 1989, il est décidé de décoder les 3 milliards de paires de ases du génome humain pour identifier les gènes afin de comprendre, dépister et préve PAGF de bases du génome humain pour identifier les gènes afin de comprendre, dépister et prévenir les maladies génétiques et tenter de les soigner. Une première équipe se lance dans la course : le Human Genome Project, coordonné par le NIH (National Institutes of Health) et composé de 18 pays dont la France avec le Génoscope d’Évry qui sera chargée de séquencer le chromosome 14.

Dans les années 1990, à Évry, des méthodologies utilisant des robots sont mises au point pour gérer toute l’information issue de la génomique. En 1992, l’Union européenne reconnait à son tour la brevetabilité du vivant et accorde un brevet pour la création d’une souris transgénique. Elle adopte en 1998 la directive sur la brevetabilité des inventions biotechnologiques : sont désormais brevetables les inventions sur des végétaux et animaux, ainsi que les séquences de gènes.

En 1998, l’Europe adopte une Directive fondamentale relative à la protection des inventions biotechnologiques : sont désormais brevetables les inventions sur des végétaux et animaux, ainsi que les séquences de gènes. Dans le même temps les premiers Mouvement anti-OGM se orment contre le lobby du « complexe génético-industriel »’1 2 dans le domaine de l’OGM. Les OGM, organismes génétiquement modifiés sont en réalité pour le généticien Richard C. Lewontin et Jean-Pierre Berlan des CCB, clones chimériques brevetés 13.

Cela ouvre de nombreux débats politiques et médiatiques, divers et variés, sur l’OGM conduisant à des réglementations. En 1992-1996, les premières cartes génétiques du génome humain sont publiées par J. Weissenbach et D. Cohen dans un laboratoire du Généthon. En 1998, créée par Craig Venter et Perkin Elmer (leader dans le omaine des séquenceurs automatiques) 1998, créée par Craig Venter et Perkin Elmer (leader dans le domaine des séquenceurs automatiques), la société privée Celera Genomics commence elle aussi le séquençage du génome humain en utilisant une autre technlque que celle utilisée par le NIH.

En 1999, un premier chromosome humain, le 22, est séquencé par une équipe coordonnée par le centre Sanger, en Grande- Bretagne. En juin 2000, le NIH et Celera Genomics annoncent chacun l’obtention de 99 % de la séquence du génome humain. Les publications suivront en 2001 dans les journaux Nature pour le NIH et Science pour Celera Genomics.

En juillet 2002, des chercheurs japonais de l’Université de Tokyo ont introduit 2 nouvelles bases, S et Y, aux 4 déjà existantes (A, T, G, C) sur une bactérie de type Escherichia coli, ils l’ont donc dotée d’un patrimoine génétique n’ayant rien de commun avec celui des autres êtres vivants et lui ont fait produire une protéine encore inconnue dans la nature. Certains n’hésitent pas à parler de nouvelle genèse, puisque d’aucuns y voient une nouvelle grammaire autorisant la création d’êtres vivants qui non seulement étaient inimaginables avant mais qui, surtout, ‘auraient jamais pu voir le jour 14.

Le 14 avril 2003, la fin du séquençage du génome humain est annoncee. Les années 2010 vont vers la fin du « tout gène » et du réductionnisme de la [[génétique moléculaire]] des quarante dernières années avec la découverte de phénomènes [[épigénétique]]s liés à l’influence de l’environnement sur le gèneDossier pour la science, « L’hérédité sans gènes – comment l’environnement rebat les cartes », Hors série 81, Octobre-Décembre 201 Rudiments concernant la génétique moléculaire Cet article ou cette section doit être recyclé. 17