Contexte social déterminant dans la construction du soi

En effet on constate que le contexte social dans lesquelles l’enfant évolue reste un facteur déterminant dans ses capacités à se projeter et se construire en tant qu’adulte. OF4 La classe sociale e Swipeto View next pa enfant et de la const En 1955 le père Fran de disette et de che ans Péducation d’un ntré qu’en période ses sociales populaires telles que les artisans ou les laboureurs étaient les premières à déserter l’école alors que les classes sociales plus favorisés maintenaient la scolarisation de leurs progénitures.

Jean Jacques Rousseau dans La Nouvelle Héloise essaye de démontrer qu’une bonne éducation peut être donnée par la mère et non pas par des gouvernantes ou des précepteurs. Madame de Wolmar étant issus d’une classe sociale aristocratique a reçu une bonne ducation et peu à son tour la transmettre Swile to Wew next page transmettre à ses enfants. Elle s’investit pleinement dans son rôle de mère et donne en plus à ses enfants une éducation morale.

On constate que cette inégalité est toujours présente aujourd’hui. Les travaux de Pierre Bourdieu et de Jean-Claude Passeron expliquent que les parcours scolaires des élèves sont déterminés par les ressources culturelles que possèdent les diverses classes sociales. Les plus cultivées accordent une grande importance à la culture dans l’éducation et à la motivation qui favorisent la éussite scolaire, alors que les élèves des classes populaires ont moins de « capital culturel » et plus de difficultés scolaires.

Le dessin satirique de Plantu paru dans C’est le goulag nous décrit une scène entre un jeune lycéen idéaliste un peu rebelle qui s’oppose aux normes en vigueur à son époque et conteste les règles normatives de sociabilisation. En effet ses parents issus de la classe moyenne ne voient son entrée et son avenir dans la société qu’à travers le diplôme du baccalauréat au détriment d’autres formes d’enrichissement personnelle (vie culturelle, associative, mouvement alternatif etc… . L’éducation se résume en un diplôme qui devient le symbole d’une réussite sociale en lui-même.

Les classes sociales les plus pauvres qui ne peuvent donner une éducation a leurs enfants ne leurs offrent donc pas la possibilité de choisir leur destin et la construction 2 leurs offrent donc pas la possibilité de choisir leur destin et la construction de soi den trouve rendu beaucoup plus complexe. La Révolution industrielle survient au Royaume-Uni à la fin du XVIIIe siècle Les nombreuses manufactures, les mines ou les chantiers embauchent des enfants ouvriers en masse où ils ffectuent les tâches subalternes dans les mêmes mauvaises conditions que les adultes.

En effet Karl Marx dans son livre Le Capital nous montre travers un témoignage le travail des enfants. En Angleterre, les paroisses, qui ont la charge du secours aux enfants déshérités ou abandonnés, les vendent aux industriels, par l’intermédiaire de petites annonces dans la presse. Les manufactures préfèrent les enfants car leur souplesse et leur petite taille leur attribue des aptitudes que les adultes n’ont pas, de plus c’est de la main d’œuvre gratuite et docile.

Ces enfants abandonnés dès leurs plus eune âge (pour des raisons vraisemblablement financières), issus de classe pauvre n’ont pas la possibilité d’aller à récole d’avoir de la culture, ils n’ont même pas de transmissions de valeurs familiales. L’absence d’éducation engendre de l’analphabétisme et une incapacité à analyser des faits, à construire un raisonnement par exemple, cette pauvreté intellectuelle représentera pour eux un handicap certain pour trouver sa place et se faire reconnaitre dans la société. Il est donc impossible p 3 certain pour trouver sa place et se faire reconnaitre dans la société.

Il est donc impossible pour eux de se projeter dans n avenir autre que celui de leur quotidien qui les destinent devenir des ouvriers auxquels on ne laisse aucun moment de liberté et loisir. Au XIXème siècle se développe un prolétariat ouvrier (une classe contrainte de vendre sa force de travail aux capitalistes) où c’est l’enfant qui est enchaîné à la machine. Dans son poème Melancholia, Victor Hugo dénonce rexploitation des enfants et explique qu’un enfant n’a pas sa place dans une usine, un enfant doit rire jouer pleurer s’amuser etc…. il doit aller à l’école pour se construire un avenir et décider de son destin.

Ici les enfants uvriers sont malades, seuls, vides, ils sont aliénés ont été transformés en ombre et ne reconnaissent plus leurs enfance qui leur a été supprimée. Un enfant n’évoluera pas sur le plan moral et physique dans les manufactures, il restera une marionnette jusqu’à la fin. Ces textes témoignent des inégalités liés au contexte social de l’accès des enfants à l’éducation. Il en ressort que le manque d’éducation peut avoir des conséquences irrémédiables sur les capacités à se construire et s’affirmer en tant qu’adulte ainsi qu’à conduire sa vie selon des perspectives qui ne sont pas que imposés.